Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Fête à la Mission Bretonne | Page d'accueil | Voter par procuration »

29/03/2012

La pollution atmosphérique dans le 14e

Souvent annoncé comme l’endroit le plus pollué de Paris, en dehors bien sûr du périphérique, la place d’Alésia héberge depuis 1991 une station de mesure d’Airparif. Positionnée à un point douloureux de l’articulation automobile dans le 14e, sur l'axe de l’avenue du Général Leclerc, elle permet d’évaluer le risque maximal d’exposition du public confronté au trafic routier. Les polluants surveillés sont ceux d’origines automobile: oxydes d’azote, monoxyde de carbone, poussières en suspension, hydrocarbures...  L’analyse des mesures fournies par Airparif montre, depuis une vingtaine d’années, une baisse considérable des principaux polluants.  Les progrès technologiques de motorisation et le  durcissement des normes expliquent essentiellement cette amélioration. Il faut cependant mesurer cet  optimisme, compte-tenu des enjeux en termes de santé publique et des pics de pollution, qui affectent les plus fragiles : déficients respiratoires, enfants et personnes âgées. 

L'absence d'amélioration sur les particules fines, qui déclenchent ces jours ci les seuils d'information et les seuils d'alerte, reste particulièrement préoccupante. L'abaissement de ces seuils en 2010 lors du grenelle de l'environnement, avec des objectifs de réduction importante de ce type de pollution, entraine des déclenchements plus fréquent du fait de l'absence de résultat sur les particules. Divers facteurs tels l'augmentation du parc automobile diesel mais aussi les effets secondaires néfastes de certains aménagements et des reports de circulation de certaines rues vers des axes déjà surchargés explique ce mauvais bilan parisien. 

 

evolution pollution paris 14e

particules fines paris 14e