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27/03/2014

Un certain humour...

C’est une de ces pépites qui jalonnent les campagnes électorales que le journal Le Parisien a découvert la semaine dernière. Une petite vidéo joue dans la parodie autour du logement social d’une des candidates du 14e, Carine Petit.  On y voit un groupe de personnes mimer le dévoilement d’une plaque qu’on jugerait réelle devant le groupe d’immeuble que celle ci habita. L’élue du 14e avait effectivement obtenu, avant la mise en place des fameuses commissions de transparence pour l’attribution de logement sociaux, un logement de la RIVP dans lequel elle habita jusqu’en 2012, année où les candidatures internes au parti socialiste devait se décider. La voix qui accompagne la vidéo annonce la couleur : «Ici vécut Carine Petit, candidate à la mairie du XIVe, de 2001 à 2012, attributaire d’un logement social. Elle l’occupa durant l’intégralité de ses deux mandats d’adjointe au maire du XIVe et ne le quitta que pour se porter candidate au poste de maire». 

En 2005 déjà, un élu de la majorité municipale n’avait pas hésité à dénoncer dans un reportage sur une grande chaîne de télévision l’attribution d’un logement social à une élue sans donner le nom. Le secret de polichinelle ne dura pas longtemps puisque la candidate elle même a justifié son obtention de logement social par les revenus qu’elle avait alors et qui la plaçait dans les 70% de parisiens qui rentrent dans les critères pour l’attribution d’un logement social. D’ailleurs, les 69,98% rentrant dans ces critères et ne voyant pas aboutir leurs procédures auront apprécié.     

 

16/01/2014

Le logement social dans le 14e: forte demande et création en trompe l'oeil

Alors que les difficultés pour se loger touchent la plupart des parisiens, arrêtons nous sur les chiffres du logement à Paris, et en particulier du logement social dans le 14e arrondissement.

Une demande de logement social toujours plus forte dans le 14e

Le nombre de demandeurs de logements sociaux dans le 14e est passé de 4450 demandeurs en 2002 à 5945 aujourd’hui, soit une augmentation de 33%. Cette forte augmentation peut être liée à la forte augmentation des prix constatée dans le 14e, mais aussi aux difficultés liées à la crise. Face à l’avantage que représente un logement social du fait, d’une part d’un loyer plus faible mais aussi d’un bail illimité, la demande ne peut qu’augmenter d’autant plus que ceux étant ainsi logés n’ont évidemment pas envie d’en partir: Le taux de rotation dans le 14e est donc désormais à seulement 2%, à comparer avec 15% dans le parc privé. Exprimé autrement, ce taux de rotation correspondrait à une durée de résidence dans un logement social de près de 50 ans tandis qu’on ne reste que 6 ans dans un logement avec un bailleur privé.  La pression sur le logement social est d’autant plus forte que 70% des parisiens seraient éligibles au logement social, ce qui n’est évidemment pas l’objectif du logement social destiné théoriquement aux plus déshérités…    

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La construction de logement social au plus bas historique

L’image communément admise sur la création de logement social est assez contraire à ce constat avec l’idée d’un effort sans précédent de construction de logements sociaux… discours à relativiser : Certes si le nombre de logements sociaux a augmenté, il convient de différencier plusieurs façons de créer du logement social: vient à l’esprit immédiatement la construction de logement social, mais ce n’est là qu’une part très faible de la "création" de logement social dans le 14e, puisque la plupart des logements sociaux créés le sont par des acquisitions de logements. Ceux ci passent alors du parc privé au parc social, voire d’un bailleur social à un autre en en modifiant le statut afin qu’ils rentrent dans les critères de logements sociaux tels que définis par la loi SRU ( Solidarité et Renouvellement Urbain, fixant un objectif de 20% puis 25% de logements sociaux selon certains critères). Ainsi, pour le 14e arrondissement, en effectuant le décompte minutieux des logements sociaux construits réellement ( parfois en rasant des logements existants auparavant, faute de foncier), seuls 333 logements sociaux familiaux ont été votés depuis 2001 et construits depuis. Ces nouveaux logements représentent sur l’arrondissement 0,3% des logements du 14e. Au delà de ces logements sociaux familiaux, d’autres logements sociaux ont été réalisés tels que des résidences relais (36), des EHPAD ou encore quelques logements étudiants (97), rentrant dans le décompte SRU. Voir tableau ci dessous. Il n’empêche, en comparant avec les Zac Didot ou Zac Montsouris, le bilan s’avère très faible comparé à la mandature 1995-2001. Les retards pris sur un certain nombre de dossiers ( Broussais , dont la vente a été réalisée en 1995 et qui n’a toujours pas livré de logements, ou encore Boulevard Jourdan) ne sont évidemment pas négligeables pour expliquer la faible quantité de logements construits. 

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Des acquisitions de logement occupés qui déséquilibrent le 14e

Ceci reste extrêmement éloigné du discours tenu sur le logement social à Paris, et pour cause: au delà de ces constructions, la grande majorité des créations de logements sociaux sont basés sur l’acquisition, parfois avec quelques réhabilitations, de logements déjà existants. Pire ceux ci sont dans la très grande majorité des cas (à 87%) déjà occupés par des locataires. Ainsi en 2007,  près de 1000 logements (notamment Rue Pauly, Rue Raymond Losserand et Square Auguste Renoir)  sont passés d’un statut de logements intermédiaires, non décomptés dans le logement social à logements sociaux au sens SRU. Pas de changement pour le locataire si ce n’est parfois des surloyers à payer. Rebelote en 2012 où 300 logements sont passés d’une filiale de la SNCF (ICF Novedis)  à … une autre filiale de la SNCF (ICF La Sablière) , mais cette fois ci dans les bons comptes de la loi SRU.    

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Ces acquisitions, destinées à atteindre les chiffres promis, ont malheureusement des inconvénients majeurs: outre le prix d’achat et le fait que ces logements soient déjà occupés, ils déséquilibrent plus encore la répartition du logement social dans le 14e. Les acquisitions d’ampleur sont effectivement concentrées dans le sud et l’ouest du 14ème arrondissement alors que ces quartiers y sont déjà composés de 80 jusqu’à 100 % de logement sociaux, comme le révèlent notre infographie ci dessous.

 

proportion de logements sociaux par quartier dans le 14e arrondissement de Paris

 

 

 

21/11/2013

Journées d'Amitié et Braderie de la paroisse Notre Dame du Travail

Chaque année, la paroisse Notre Dame du Travail organise durant le premier week end de l'Avent ses journées d'amitié durant lesquelles de nombreuses activités seront proposées ainsi qu'une braderie.

Samedi 30 novembre 2013 de 14h à 18h et

Dimanche 1er décembre 2013 de 10h à 18h

59 rue Vercingétorix et 36 rue Guilleminot 75014 Paris

Métro ligne 13, Pernety ou Gaité

 

Vous trouverez des produits de marques et de qualité, à prix cadeau :

Nombreux articles de Braderie et de Brocante,

Vêtements d'hiver pour femmes, hommes et enfants,

Boutiques de mode, Chaussures, Sacs, Maroquinerie,

Livres, Jeux, Jouets, Cadeaux,

Epicerie fine, Produits du terroir, Macarons, Chocolats, Fleurs.

Exposition-vente de sculptures réalisées au sein du Secours Catholique.

Bar, Salon de thé, Crêpes, Pâtisseries.

 

Samedi à 16h : Concert d’orgue, Bombarde, Trompette, Chants et Cornemuse, dans l’église.

Dimanche à 13h : Dégustation d’huîtres.

Dimanche à 15h : Misa Criolla d’Ariel Ramirez par la formation Mogotonk Compagnie.

Dimanche à 16h : Visité guidée de l’église. 

Messes le samedi à 18h30 et le dimanche à 10h45.

 

ENTREE GRATUITE ET OUVERTE A TOUS

 

 

Renseignements : Paroisse Notre Dame du Travail - 06 77 61 00 91- www.notredamedutravail.net

Nous faisions il y a quelques temps une visite et l'historique de cette église remarquable par son architecture métallique.

Notre Dame du Travail en visite virtuelle : 



08/02/2013

Rencontre avec la "Jeunesse Athlétique de Montrouge"

 Arnaud Batissier, vous êtes président de la Jeunesse Athlétique de Montrouge . Cette association est très ancienne dans notre arrondissement, quelle sont ses origines et son histoire?

A.B. : Comptant parmi les plus importantes associations sportives du 14e en termes d’effectifs, la Jeunesse athlétique de Montrouge, appellée plus simplement la JAM, est aussi la plus ancienne puisque elle a été créée en 1896 et est un des plus vieux clubs de Paris. Malgré son nom équivoque, c’est bien dans notre arrondissement que fut créée et qu’opère cette association: ce fut en effet à l’origine sous la forme d’un patronage, celui des garçons de Saint Pierre de Montrouge, sous l’égide de l’Eglise que s’organisa cette association qui acceuillait notamment les enfants les plus défavorisés du quartier. La JAM prendra la forme d’une association en 1904. Dès 1909 les premiers exploits sportifs collectifs et individuels font monter un de nos joueurs, le goal Giraudeau, en équipe de France de football. Bien sûr durant cette longue histoire, plusieurs de nos sportifs se sont par la suite qualifiés pour les Jeux Olympiques ou d’autres championnats de France dans de nombreuses disciplines, tel Bruno Le Glaunec qui devint en 1973 champion de France de décathlon junior. Actuellement, nous avons un championne d’ile de France de hauteur, et nos équipes de football se démarquent dans les championnats.

Justement, quelles sont les disciplines actuelles que la JAM propose ? et à qui s’adresse t’elle ?

A.B. : Nous avons actuellement près de 950 adhérents, garçons et filles, agés de 6 à 95 ans! La répartition JAM PARIS 14 sport à paris est d’environ 45% de filles pour 55% de garçons, ce qui fait de nous une association réellement mixte avec un reel effort de promotion du sport féminin. Au rythme des nouveaux adhérents, nous devrions dépasser les 1000 adhérents en juin 2013, ce qui fait de la JAM l’une des plus grosse association sportive du 14e. Notre plus gros contingent est articulé autour du basket, avec environ 300 licenciés, mais nous proposons de l’athlétisme, du football, du hockey, mais aussi de la natation, du tennis de table ou encore du volley-ball et du tennis: nous sommes effectivement une véritable association omnisport! Avec l’amicale JAMiste, nous n’oublions pas non plus les anciens. Nos activités se font dans tous les gymnases du 14e, et uniquement le 14e.

Pendant les vacances, la JAM organise des stages de tennis de table ou de basket. Nous sommes d’ailleurs un partenaire de plus en plus prisé des écoles, comme le montre la convention d’initiation à l’athlétisme que nous venons de signer avec le collège Daudet.

 Comment fonctionne la JAM et de quoi vit elle ?

A.B. : Les cotisations de nos adhérents fournissent l’essentiel de notre budget et sert notamment à financer nos 4 salariés à temps partiels qui encadrent les différentes activités. Nous percevons également une subvention, puisque nous fonctionnons sous une convention d’objectifs avec la Ville, mais cette subvention reste modeste au regard de celles versées à d’autres assocations sportives ayant le même nombre d’adhérents que la JAM. Cela nous permet également de payer les redevances auprès de la mairie pour l’utilisation des équipements sportifs. Ces equipements faisaient l’objet d’une tarification jusqu’ici raisonnable, mais cette année, la Ville de Paris a décidé de multiplier par 7 les tarifs pour l’ensemble de ses équipements, puis est revenue sur une augmentation de seulement 400% ! Notre budget est évidemment fortement impacté par cette décision: l’utilisation des équipements  sportifs représentait environ 3500€ jusqu’ici. C’est désormais 14000€ que cela coutera à la JAM. Cela touche tous les clubs sportifs de Paris, qui n’ont d’autres choix que de le répercuter en partie sur les montants des cotisations !   

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25/11/2009

Reconversion de Broussais: un quartier malmené

La fermeture de l’hôpital Broussais laisse des possibilités foncières exceptionnelles au sein du quatorzième entre les rue Didot et Raymond Losserand. Plus de 5 hectares sont ainsi dégagés donnant l’opportunité de redonner vie à tout un quartier. L’AP HP, propriétaire de ces biens, a d’ores et déjà engagé depuis plusieurs années la vente de la plupart des bâtiments, souhaitant seulement en conserver quelques uns pour y loger son propre personnel. Les plus importants de ces bâtiments, les bâtiments Sicard et Sergent, ont notamment vu en 2005 l’installation du siège de la Croix Rouge Française. Afin d’achever la conversion du site, les surfaces comprises entre la rue Didot, l’ancien parking et la rue des Mariniers devront être réaménagées afin de construire logements et espace culturel.

 

Concertation annoncée, déceptions à l’arrivée

Au début de l’été, la Ville a annoncée le lancement d’une concertation afin d’impliquer les habitants et les associations pour la définition du réaménagement. D’ailleurs, bien avant que la Ville ne s’intéresse au site de Broussais, certaines associations avaient lancé déjà très loin la réflexion sur le devenir du site, avec notamment comme élément phare l’aspect culturel sur le site des anciennes chaudières de l’Hopital, dit la Chaufferie. Le lancement de concertation a eu lieu en grande pompe le 7 juillet avec le maire du 14e, mais montrant rapidement les inquiétudes des riverains sur le déroulement de cette concertation comme sur les objectifs de la mairie. Pour parfaire l’image d’une concertation, un questionnaire fut distribué et des ateliers thématiques associant habitants et associations furent créés.

Le questionnaire, imprimé sur papier glacé, a ainsi été distribué à 42 000 exemplaires dans les boites aux lettres et mis à disposition sur internet. Malgré cela, seules 250 réponses ont été reçues par la mairie, soit un pourcentage de retour de 0,6%. Cet échec patent de communication était cependant moins lié à l’intérêt réel des habitants qu’à la formulation des questions: ces mêmes habitants qui n’ont pas répondu, sachant que toute réponse autre que les scénarios proposés sont classés au final comme « sans opinions », ont depuis tentés de se mobiliser notamment pour s’opposer à ces choix imposés, à savoir notamment la création d’une rue circulante pour la rue des mariniers et la construction de tours dans leur quartier.

L’autre volet de cette concertation, les ateliers thématiques, a d’emblée été orienté vers 3 questions distinctes : l’aménagement public – voirie et espaces publics –, l’ilot des mariniers – les logements – et l’espace culturel – la chaufferie–. En segmentant le sujet du réaménagement de Broussais en 3 sujets indépendants , les différents acteurs , qu’ils soient riverains ou associations, ont globalement l’impression d’être écarté d’une réflexion globale sur le site. Or il est évidemment impératif de traiter ce projet dans sa globalité pour qu’il prenne un sens: des voiries ne tenant compte des logements qui ne tiennent eux mêmes pas en compte un espace culturel à proximité ne peuvent être cohérents.

 

La Chaufferie cœur d’un nouveau quartier

Au centre du projet, avec parfois même l’inconvénient d’occulter le reste de l’aménagement, se trouve l’ancienne chaufferie de l’hôpital Broussais. Accompagnée de sa haute cheminée, cette chaufferie se trouve actuellement dans un état de vétusté très avancée. Tant et si bien que la question de la simple démolition a d’abord été envisagée, afin de reconstruire un bâtiment moderne et plus fonctionnel, notamment sur le point de l’isolation phonique. A la demande d’associations locales, la mairie de Paris a revu son projet initial et a récemment entériné le fait de réhabiliter le bâtiment. Difficile de connaître le coût d’une telle réhabilitation, mais celui-ci semble peu éloigné d’une opération consistant à repartir de zéro après une démolition. La chaufferie présente néanmoins quelques intérêts, comme une hauteur sous plafond atteignant jusqu’à 11 mètres dans l’ancienne salle des chaudières et plus de 800m² développés sur plusieurs niveaux. Les schémas d’architectes présentés par la Ville font apparaître le site de la chaufferie comme ouvert sur la ville, avec notamment la démolition de l’actuel funérarium donnant sur la rue Didot. La question n’est cependant complètement tranchée. En revanche, la cheminée dont l’intérêt reste limité devrait rester : Repère urbain pour certain, simple verrue anachronique pour les autres.

Qu’un projet architectural aboutisse ne suffit pas pour faire émerger un nouveau lieu culturel. Le contenu de ce lieu reste pour l’heure mal défini et semble manquer de réelle ambition. Alors que les autres projets parisiens créés récemment, tel le « 104 » ( rue d’Aubervilliers, 19e) connaissent d’énormes difficultés tant d’un point de vie économique que d’un point de vue structurel, la ville de Paris orienterait le site de la Chaufferie vers les pratiques amateurs, où des financements par la Direction des Affaires Culturels semblent plus favorables. Amateurs mais pas trop, puisque cet espace culturel sera réservé aux « amateurs autonomes ». Le conservatoire du 14eme qui manque d’espace depuis des années pourra attendre. Au grand dam de nombreuses associations, tout autre projet ambitieux qui pourrait prétendre à une aura au-delà du quartier est également écarté.

 

Un quartier fait de tours et de barres

Comment penser l’urbanisme aujourd’hui, de façon responsable d’un point de vue social et environnemental : probablement pas avec des tours. Pourtant sur cette zone ayant une limite de construction en hauteur fixée à 31 m, la mairie a d’emblée annoncé la couleur: Les hauteurs pourront atteindre, par dérogation, 37 m, soit des immeubles jusqu’à 13 étages. Seul des scénarios d’implantation de ces tours ont été proposés aux riverains mais avec toujours les mêmes tours. D’un point de vue social, on sait l’aspect déshumanisant de ces grands ensembles, amplifié lorsqu’ils sont destinés à accueillir des populations avec plus de difficultés. D’un point de vue environnemental, ces tours se montrent tout aussi inaptes à être écologiques que peu respectueuses de la physionomie de notre arrondissement constitué globalement d’immeubles de 6 à 7 étages. Face aux bâtiments de la Croix Rouge, faits de briques et d’une hauteur très limitée, le contraste de ces constructions prend le risque de faire de cet Ilôt des Mariniers une cité repliée sur elle-même.

Les habitants, mécontents dès l’annonce de ces projets ont réagit vivement lors des ateliers de concertation. Plusieurs pétitions ont été initiées recueillant au total près de 1000 signatures. L’association Monts 14, connue dans l’arrondissement pour la défense du patrimoine architectural du 14e et la préservation de la qualité de vie, a ainsi lancé la plus importante de ces pétitions en recueillant d’ores et déjà plus de 700 signatures sur papier. Une nouvelle étape est lancée en lançant cette même pétition sur internet à l’adresse suivante : Pétition pour Broussais

 

 

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L’observation des croquis 3D de la Mairie parle d’elle-même : d’un bâtiment phare, et cœur de quartier comme on aurait pu le souhaiter pour la Chaufferie, cet espace culturel se retrouve noyé dans une cité. La promiscuité avec les logements en interdiront un usage ambitieux notamment pour des raisons de nuisance sonore.

 

Un espace public a minima

Réclamé depuis des années, le tronçon surplombant la petite ceinture sera converti en promenade plantée. Sur cette dalle, la circulation ne sera ouverte qu’aux piétons et cycliste. Mais l’image idyllique s’arrête là. Au pied des tours, cette promenade restera en partie à l’ombre. Enfin elle sera traversée par la rue des mariniers qui sera ouverte à la circulation. Car au contraire de certaines rues importantes qui ont été jusqu’ici mis en impasse (Rue de la Tombe Issoire) ou interdites à la circulation, cette impasse jusqu’ici tranquille reliera la rue Didot à la rue Raymond Losserand.

 

 

Suite à cette concertation, le réaménagement de Broussais semble s’accélérer. Alors que jusqu’ici l’impression d’un dossier complexe et technique expliquait en partie la lenteur des études, le projet d’urbanisme avance désormais à grande vitesse… comme s’il fallait prendre de court les habitants qui n’ont pu apercevoir un projet dans sa globalité mais morceau par morceau.

Selon la procédure administrative, une enquête publique sera mise en place à partir dès le mois de janvier. A l’issu de cette procédure, le commissaire-enquêteur formulera un avis, favorable ou défavorable tenant compte de l’expression des habitants. C’est l’un des moyens pour eux de s’exprimer, et ceci aura d’autant plus de poids avec le succès des pétitions en cours.

 

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23/11/2009

Le centre de vaccination submergé

Les français ne se déplacent pas en nombre pouvait-on lire il y a encore peu dans la presse. Pourtant le centre de vaccination pour le 14e (et le 15e) situé au gymnase Auguste Renoir semble ne pas faire face à la demande de la population. Si les 3 premiers du jours du centre ont été relativement plats, il est désormais submergé par la demande.

Au passage, le centre n’aura pas ouvert ses portes ni mardi ni mercredi dernier, pour cause de personnels infirmiers absents… Samedi, il aura fallu aux personnes prioritaires, composées essentiellement de jeunes enfants et femmes enceintes, patienter pendant plus de 4 heures avant d’être pris en charge. De nouveau, le temps d’attente approchait des 3 heures ce lundi.

L’une des raisons est le manque de professionnels de santé, qui semblent rechigner à participer à cette campagne. Ainsi, pour prendre en charge les 360 000 habitants de nos 2 arrondissements le nombre de médecins varie de 2 à 3 selon les jours.

 

De nouveaux horaires sont mis en place :

- les lundis et jeudis, de 12h30 à 19h30.

- les mardis, mercredis et vendredis, de 8h30 à 15h30.

- les samedis, de 9h30 à 13h00.

 

Ces horaires restent donc très théoriques puisque l’heure d’ouverture dépend du réveil de l’infirmier, alors que l’heure de fermeture est prononcée dés le centre est plein.

12/11/2009

Ouverture du centre de vaccination H1N1

 

Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Virus H1N1, les centres de vaccination ont ouvert leurs portes Jeudi 12 Novembre.

Pour le 14e arrondissement, le centre de vaccination a été implanté au Gymnase Auguste Renoir ( 1, square Auguste Renoir) dans le quartier de la Porte de Vanves et est destiné à accueillir les populations des 14e  et 15e arrondissements. C’est d’ailleurs en voisine du 15e, que la Ministre de la Santé Roselyne Bachelot est venue ce premier jour pour ce faire vacciner.

Selon un calendrier reposant sur le degré de priorité (consulter la liste des personnes invitées à se faire vacciner par ordre de priorité), chaque personne recevra, de la part de l’Assurance maladie, un courrier de la ministre de la santé, l’invitant à se faire vacciner. Cette invitation précisera les modalités pratiques de la vaccination et notamment le lieu où elle sera effectuée (en règle générale, en centre de vaccination dédié).

Les premiers courriers arrivent dès à présent dans les boîtes aux lettres. Ce sont, sur la France 6 millions de courriers qui sont envoyés dans un premier temps.

Pour le Gymnase Auguste Renoir, les horaires prévus sont les suivants :

- le jeudi 12 de 12h00 à 19h30

- le vendredi 13 de 11h à 19h30

- le samedi 14/11 de 13h30 à 16h30

puis à compter du 16/11/09 :

- les lundis de 12h15 à 19h30

- du mardi au vendredi de 8h15 à 19h30

- les samedis de 10h00 à 13h00

Pour éclairer sur la propagation actuelle du Virus, actuellement modérée en  Ile de France , il n'est pas inutile de comparer avec les grippes saisonnières (graphique ci dessous: comparaison avec l'année précédente). La Grippe A conserve son caractère bénin avec uniquement de rares complications, mais présente une degré de contagiosité élevée.
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21/10/2009

Fermeture de la Maison Ouverte

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Fondée en 2000, La Maison Ouverte avait pour objectif de s’inscrire dans une démarche de grande prévention en étant un espace d’accueil pour les personnes agées, en sortant de tout contexte médical. Une première structure était créée dans le 14eme arrondissement en juin 2003 et proposait depuis de nombreuses activités dans tous les domaines, avec comme fil conducteur une nouvelle approche du vieillissement.

Prévenir par le lien social plutôt que guérir les effets de la désocialisation et des risques de perte d’autonomie amplifié par l’âge était le crédo des fondateurs du projet, Gisèle Bessac et Xavier Emanuelli, ancien ministre sous Alain Juppé et habitant de l’arrondissement.

Mais bien que le succès auprès du public soit au rendez vous avec une fréquentation grandissante ( 16000 fréquentations pour le site du 14e et celui, plus récent du 12e ) la Maison Ouverte rencontre de graves difficultés dans son fonctionnement, provoqué notamment par le cloisonnement entre les différents organismes publics et administrations et l’absence de statut d’une activité aussi novatrice.

Malgré les efforts de sa directrice pour le porter à bout de bras, ce projet porteur d’une dynamique de quartier ne pourra continuer et fermera ses portes définitivement vendredi 23 octobre. Son public aura apprécié pendant 6 ans une nouvelle approche du 3eme age et un regard différent sur cette étape de la vie.

Cette fermeture d’une activité sociale fait suite à la fermeture du centre social Maurice Noguez (fermé en mars de cette année alors pour des raisons moins honorables) , et met à mal les activités destinés aux habitants du quartier notamment les plus fragiles.

 

Voir notre article d’Aout 2005 sur la création de la Maison Ouverte dans le 14e.

 

08/04/2009

Le 14e sous surveillance

Le 14e sous surveillance

Dans le cadre d’un renforcement sur le territoire national de l’installation de cameras de surveillance, le Prefet de Police a lancé un plan visant à installer d’ici 2010 plus de 1000 camera ( 1226 plus exactement)  sur Paris. Pour le 14eme arrondissement, le plan 1000 cameras se déclinera en 62 cameras installées selon des critères principalement liés aux problématiques de circulations. Cependant l’installation de ces cameras répond également, bien évidement,  à des besoins relatifs à une gestion de l’ordre public, que ce soit afin d’accélérer les interventions des pompiers ou des forces de l’ordre  ou que ce soit pour des fins judiciaires voire simplement de dissuasion.
L’installation de ces cameras, votée en conseil de Paris, se fera uniquement sur des lieux publics avec le cas échéant un floutage des zones privées et devrait remédier au manque actuel – il n’existe actuellement sur l’ensemble de Paris que 120 cameras sur la voie publique— que peut éprouver une ville-capitale tant au niveau de sa circulation que face à des enjeux de sécurité nouveaux : phénomènes de bandes, émeutes de casseurs voire terrorisme.
L’implantation de ces caméras se fera principalement dans le sud de l’arrondissement, avec 17 caméras pour le quartier Jean Moulin- Porte d’Orléans et 11 pour le quartier Didot- Porte de Vanves, contre seulement 7 par exemple pour le quartier Pernety. Car au-delà de la circulation liée aux portes de Paris, ces quartiers voient  également la montée des phénomènes de bandes, depuis les simples agressions jusqu’aux rixes entre bandes qui se multiplient, à l’instar des arrondissements du nord-est parisien.

Un vœu demandant  à la Mairie de Paris de prendre les précautions d’information et de protection de la vie privée a été adopté conjointement par le Maire d’arrondissement Pascal Cherki et par l’opposition UMP menée par Marie Claire Carrère-Gée. Cependant l’installation de ces cameras rencontre dans le 14e ses détracteurs, relayés par des associations de gauche et appuyés par les verts, contestant l’efficacité de ces dispositifs. Pour dissiper les craintes et mieux comprendre les attentes, une réunion d’information sur la videoprotection dans le 14eme est prévue le Vendredi 10 avril  à la mairie annexe du 14e à 19 h.

Avec 62 cameras , le 14eme comptera une camera pour 2000 habitants.

plus d'infos sur le plan 1000 ameras : http://www.prefecture-police-paris.interieur.gouv.fr/docu...

13/11/2008

Journée de Prévention des risques cardiovasculaires à la Fondation Saint Joseph

Le groupe hospitalier Paris Saint-Joseph proposera gratuitement, jeudi 20 novembre 2008,  des consultations individuelles de dépistage et d’information destinée à la prévention des risques d’accident vasculaire cérébral ou d’infarctus du myocarde.

Parmi les pathologies qui affectent les artères, l’AOMI ou artériopathie oblitérante des membres inférieurs, est l’une des plus répandues, avec plus de 2 millions de personnes concernées en France. C’est une complication de l’athérosclérose.
Les plus exposées sont les personnes âgées de plus de 60 ans et les personnes qui présentent des facteurs de risques associés tels le tabac, l’hypertension artérielle, le diabète ou encore l’hypercholestérolémie.
En l’absence de dépistage et de prise en charge, ces personnes courent un risque accru d’accident vasculaire cérébral ou d’infarctus du myocarde.

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