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27/10/2013

Rachat partiel de la ferme de Montsouris par la mairie

La ville vient d'annoncer cette semaine le rachat partiel de la ferme Montsouris, situé au 26 de la rue de la Tombe-Issoire. Souvent évoqué par ParisXIV.com (1,2,3) la ferme de Montsouris est un lieu exceptionnel, dont les sous-sols sont classés du fait de carrières datant du moyen-age. Défendu depuis une vingtaine d'années par de nombreuses associations dont le collectif Port Mahon - Montsouris, ce patrimoine parisien unique était en 2008 l'objet d'un engagement de la part de la municipalité actuelle pour "acquérir et réhabiliter le site de la Ferme de la Tombe Issoire ".

A quelques mois de la fin de la mandature de cette municipalité, on pourrait croire le contrat en voie d'être rempli, mais les défenseurs du patrimoine ne décolèrent pas: derrière l'annonce d'un rachat, se cache en fait le rachat de 2 petits bâtiments, la grange datant des années 1860 et un pavillon antérieur d'une décennie ou deux. La plupart du site reste aux mains d'un promoteur qui fait là un excellent coup financier puisqu'il avait acheté l'ensemble du site pour 6,38 M€ en 2003 et se fait racheter cette petite partie 6M€  !

Celui-ci envisage donc sur les 60% de foncier lui restant de construire des bâtiments en R+8, ce qui sous entend la nécessité de consolider les carrières en sous-sol, et de faire fi de leurs caractères de monument historique. 

Avec l'aval du ministère de la culture, la mairie devrait donner son accord au permis de construire, ce qui signifierai la fin d'un patrimoine exceptionnel présent dans le 14e. 



La ferme de Montsouris, on en parle aussi à l'étranger:

06/06/2013

Aqueduc de Médicis : 400 ans d'histoire

Le 17 juillet 1613, le roi Louis XIII en compagnie de sa mère, la régente Marie de Médicis, et de la cour pose la première pierre du regard de Rungis où convergeaient de nombreuses sources présentes dans les environs. L’aqueduc qui sera construit entre ce regard n° I et la maison du Fontainier, regard n° XXVII, conduira les eaux de Rungis à Paris.

Des visites extérieures et intérieures de l’ouvrage, une exposition itinérante et également d’autres manifestations plus originales, comme des pique-niques et des rallyes pédestres, sont organisées  jusqu'en décembre 2013 et permettront à tous d’apprécier ce long monument historique dans toutes ses dimensions.

 

Visites du regard XXV, 8 et 9 juin 2013

À l’occasion des 400 ans de l’aqueduc Médicis, les associations Paris historique et OCRA membres du groupement MÉDI8 avec le soutien de l’hôpital La Rochefoucauld, vous propose des visites du regard XXV, jamais ouvert au public. Ces visites intérieures vous permettront de découvrir ce tronçon où est conservée une ancienne concession datant du XVIIIe siècle. Ces visites se dérouleront le samedi 8 juin de 14h à 18h et le dimanche 9 juin de 10h à 18h (dernier départ à 17h15). Étant donné la pénibilité, cette visite est déconseillée aux personnes fragiles.

Regard XXV : Hôpital de la Rochefoucauld – 8 bis avenue René Coty – 75014 Paris. Gratuit et sans réservation.

 

Visites à la maison du Fontainier, regard XXVII, 15 et 16 juin

Appelée également Grand Regard de l’Observatoire et 27e du nom, la maison du Fontainier est construite à la demande d’Henri IV, puis de Marie de Médicis, pour améliorer l’alimentation en eau de Paris et plus particulièrement celle de la rive gauche. À l’occasion des 400 ans de l’aqueduc, l’association Paris historique vous propose un week-end de visites gratuites du site. Ces visites se dérouleront le samedi 15 juin de 14h à 17h30 et le dimanche 16 juin de 10h30 à 12h30 et 14h à 17h30. Étant donné la pénibilité, cette visite est déconseillée aux personnes fragiles.

 

Maison du Fontainier : 42, avenue de l’Observatoire – 75014 Paris. Gratuit et sans réservation.

01/11/2007

Un nouveau départ pour la Gare de Montrouge ?

Située à l'entrée de Paris sur l'axe de l'avenue du Général Leclerc, la gare de la petite ceinture, appelée gare de Montrouge puisque construite (en 1852) avant l'intégration du petit-Montrouge à la Ville de Paris, ne ressemble aujourd'hui pas à grand chose.

Occupée par un bazar et dénaturée par l'ajout de batiments, les qualités architecturales du bâtiments ne ressortent pas de prime abord. Et pourtant, Cette gare faisait autrefois partie d'un ensemble de 3 gares qui desservaient le 14eme arrondissement depuis la petite ceinture et ayant chacune leurs spécificités. Si, sur ces 3 gares, il n'en reste aujourd'hui plus que 2 ( la troisième se trouvait alors à l'emplacement du Parc de Montsouris), aucune ne fait actuellement l'objet de projets sérieux.

La gare de la petite ceinture Ouest, dont l'activité s'est terminée en 2005, est actuellement murée après avoir fait l'objet de squat quelques peu remuant. Son aspect extérieur reste cependant dans un très bon état de conservation.
A l'instar de plusieurs autres gares parisiennes de la petite ceinture, de nouveaux projets pourraient se développer d'autant que depuis peu, le propriétaire des lieux, Réseau Ferré de France (RFF) cherche à vendre. Non stratégique pour son activité,  la gare de Montrouge mais aussi la parcelle ferroviaire située de l'autre côté de l'avenue du Général Leclerc ont été cédée à la SOVAFIM afin de valoriser ces actifs.

Non répertorié lors de l’édition du Plan Local d’Urbanisme (fait pourtant en 2006), rien ne protège ce bâtiment qui doit être vendu. Le prix, en rapport avec le foncier, et selon l’estimation du service des domaines, semble prohibitif pour la ville. Cependant, de nombreux habitants relayés par le conseil de quartier Jean Moulin Porte d’Orléans souhaitent mener un projet de réhabilitation afin qu’un petit équipement de proximité qui manque dans le quartier puisse s’y développer. Une crèche y serait particulièrement souhaitée …
Une étude de faisabilité, pilotée et financée par le conseil de quartier, doit être lancée afin d’évaluer la possibilité de réhabilitation et de la mise en valeur architecturale du lieu.

Si l’étude ne permettra pas de faire baisser le prix, espérons donc qu’elle puisse guider ses aménagements futurs et modifier les priorités pour la ville qui ne semble y trouver un intérêt plus dans les déclarations que dans sa politique de préemption.

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Avant , Apres ....                                                     Aujourd'hui Paris c'est çà .

Photo  http://paris1900.lartnouveau.com

 

25/10/2007

Où vont les puces

Plus vieux marché aux puces de Paris, les puces de Vanves ont lieu chaque Week End à l'extrémité sud ouest decad2e737e1af8f74df39df441cb7b120.jpg arrondissement, entre la porte Didot et la porte de Vanves. Créé dans les années 1890 par des ferrailleurs et chiffonniers, il est devenu et reste aujourd'hui encore un des endroits préférés de la capitale pour chiner et trouver la bonne affaire: mobiliers anciens, joaillerie, peintures, livres anciens. L'adresse est ainsi réputée et connue des amateurs d'antiquités. Recommandé par les guides de tourisme, il attire également de nombreux touristes internationaux à la recherche de objets anciens qui forgèrent la France d’autrefois.
Environ 300 professionnels viennent régulièrement sur ce marché. Le marché se tient chaque Week end le Samedi matin et le Dimanche. 
 
Mais parmi les marchés aux puces parisiens, la concurrence est vive: Avec les gigantesques puces de Saint Ouen et les puces de Montreuil,  difficile de tirer son épingle du jeu d’autant qu’une nouvelle concurrence est apparue, parfois déloyale, sous la forme des vide-greniers.  Déjà, depuis quelques années les puces de Montreuil sont en perte de vitesse et ont changé de nature; moins d'antiquités plus de produits bon marché … avec une qualité en rapport.

Avec un dimensionnement bien inférieur à Saint Ouen et sans les armes pour rivaliser*, les puces de Vanves pourrait suivre la même trajectoire que celle de Montreuil. cf9a17925bf010a77f023062ac64e8f0.jpgLe dimanche après midi révèle cette lente dérive. Le concessionnaire, comme son prédécesseur, recourt de plus en plus à des forains volants, non abonnés mais qui bénéficient d'emplacements vacants. En parallèle des antiquités apparait alors le marché du neuf, produits de toutes natures -- habillement, cosmétique, ustensiles – avec des prix très bas… mais pas forcément de tous les goûts. Car plus surprenant, la diversité va en s’amoindrissant : Littérature et musique religieuse, hijab et autres vêtements "atypiques" s’étalent le long de l’avenue Marc Sangnier. Les puces, ou plutôt le marché de neuf, se révèle alors trop exiguës pour accueillir une foule extrêmement dense. Loin d’une invitation au voyage, la visite des puces s’apparente alors à une invitation à ne plus revenir car beaucoup viennent initialement pour chiner, bien sûr, mais aussi pour flâner, se plonger dans une atmosphère. Ils en trouvent une autre.

Face à cette image évoluant vers une moindre qualité et d’un profond changement de nature, certains professionnels rencontrés, du neuf comme de l’ancien, jettent l’éponge. Enfin, d’autres restent très actifs pour faire vivre leurs puces, celles des antiquités et de la chine – les sites d’un de ces collectifs ou encore d’un autre méritent d’être visités –. Encore faudra t'il que le public arrive à différencier ces deux aspects du marché, l'un à la recherche du passé, empli de nostalgie, l'autre donnant l'image d'un certain avenir.

 

 

* leur déménagement vers un espace plus important, avec moins de nuisances pour les riverains, eut été un atout  pour les puces. Plusieurs fois déménagés au cours de leurs histoires au gré des aménagements de voirie, les puces auraient probablement gagné à s'installer sur la dalle de 4000 m² créé par la couverture du périphérique, à moins d'une centaine de métres d'où elles sont situées  actuellement.

 

16/10/2007

5 heures 35

 
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Sur la place Helene et Victor Basch, appelée communément place d'Alésia, l'église Saint Pierre de Montrouge se tient comme l'un des bâtiments les plus appréciables du 14e. Mais le temps est passé par là, et laisse des traces: hormis sa croix cassée en son sommet, l'horloge reste supendue à son heure de 5h35. Pourtant la mise en valeur de ce bâtiment ne serait elle pas un moyen de redonner une identité non seulement au quartier, mais aussi à l'arrondissement qui manque cruellement de repères.
 
Ne peut on imaginer une mise en lumière des façades et du clocher qui donnerait de nuit une meilleur image du bâtiment?
 
 
Pour l'heure, pas de DeLoreane en vue...

27/03/2007

La dernière des fermes de Paris

Pour beaucoup il ne s'agit que d'une façade décrépie et grise avec une énorme porte, pour d'autres elle couvre des trésors cachés. L'adresse des 26 à 30 rue de la Tombe Issoire (14eme) abrite ce qui fut l'une des dernières fermes de la capitale. Si le bâtiment ne présente un intérêt que relatif, en revanche son sous sol abrite une carrière souterraine peu commune. A la différence des nombreuses carrières qui parcourent le sous sol du 14eme et qui représentent par ailleurs le risque naturel majeur de l'arrondissement, celle ci est ornée d'élément architecturaux et de construction datant du moyen âge, où elle servait déjà de zone d'extraction de la pierre essentielle à la construction du Paris d'alors. C'est notamment cette particularité qui lui a valu d'être classée aux Monuments Historique par deux ministres de la culture successifs, Jack Lang et Jacques Toubon.

 

Propriété d'un promoteur immobilier, l'immeuble est source de nombreuses polémiques puisque depuis une vingtaine d'année près de 30 permis de construire et de démolir sont déposés, proposant des projets d’immeubles de standing à des résidences étudiantes ou de retraites. Car si le promoteur est bien propriétaire du sol et du bâti, il l’est évidemment aussi du sous sol et donc tenu d’en assurer la conservation étant donné le classement des ces carrières. Or, selon les experts des carrières toute nouvelle construction engendrerait un risque sur la stabilité des terrains. Si le classement aux monuments historique ne visait pas à figer les bâtis surplombant ces carrières, les modifications du Plan Local d’Urbanisme d’une part et les risques liés à une réhabilitation des immeubles d’autre part ont conduit à rendre la ferme de Montsouris incontournable dans sa forme actuelle. Cela impliquera donc une restauration des bâtiments existant.

 

Alors que de nombreuses tentatives du promoteur, tant judiciaires que d’actions de démolitions et d’expertises, n’ont pu aboutir, la mairie du 14e souhaite désormais porter un point final en préemptant la totalité des surfaces et des bâtiments. Coût du rachat : 9 millions d’Euros pour 2750 m² de surface non constructible, mais avec des bâtiments qui devront être restaurés. Si les projets qu’abriteront ces bâtiments (grange, ferme ainsi que maisons de faubourg) reste encore flou plusieurs pistes pourront être étudiées, poussé notamment par un collectif d’associations « collectif de Port Mahon et de la Ferme de Montsouris » : projets culturels, logements sociaux (bien que les normes du logement social s’accommodent difficilement de bâtiments anciens restaurés) ou services de proximité. Mais quelles probabilités donner à cette issue? Le promoteur apparaissant toujours rétif à cette solution, le vœu du maire d’arrondissement rejoint parfois le registre des promesses pour une prochaine mandature, en n’hésitant pas à se déclarer seul garant de la conservation de ces carrières, malgré l’indifférence du Ministère de la Culture et surtout de l’Inspection Générale des Carrières, service dépendant de la Mairie de Paris.

 

En attendant, les bâtiments continuent leur lente dégradation et les riverains en subissent les désagréments.

29/01/2007

Narguilés et santé en danger

Il aura fallu attendre 16 ans avant que la loi Evin ne soit renforcée par un décret qui vient après acceptation par une grande majorité des français de nouvelle restriction concernant le tabac. Première cause de mortalité évitable, responsable d’un cancer sur 3 et d’augmentation de risques d’infarctus, 70 000 personnes meurent par an en France du tabac,  dont 4000 à 5000 de tabagisme passif.

 
Quels changements attendre dès le 1er février ? Si le décret prévoit une mise en place progressif, en deux temps , qui prendra plein effet le 1er janvier 2008, il en résulte pour l’heure à peu de modifications vis-à-vis de la situation actuelle.  Lieux publics, entreprises, et écoles sont déjà concernés par la loi Evin mais ce nouveau décret permettra d’aller plus loin : Interdiction de fumer pour les collégiens ou lycéens dans les cours  mêmes ouvertes (alors que l’addiction à la cigarette apparait le plus souvent chez les jeunes de moins de 18 ans). Interdiction pour les élus municipaux qui sous couvert d’agir pour un meilleur air dans les rues de paris, ne peuvent tenir une séance de conseil d’arrondissement sans en griller une, voire plus, dans les couloirs de la mairie…

 

La seconde phase aura donc une incidence nettement plus visible et appréciable : L’interdiction s’appliquera aux bars et restaurants, hotels et discothèques. Ce qui aura un impact non négligeable sur certains bars devant lesquels la nicotine froide hante les trottoirs en permanence. Autre incidence dans le 14e, rue de la Gaité  comme rue Raymond Losserand, deux bars à chicha s’inscrivent à contrecourant d’une tendance où fumer est acquis comme acte nocif pour l’individu et pour son voisin. Là, fumer est l’objectif de ces commerces. Le narguilé y est l’élément clé avec, parfois l’idée d’une inocuité par rapport à la cigarette. Pourtant, la bouffée y est aussi nocive. Pire la durée de la consommation du narguilé étant plus importante qu’une cigarette, l’effet est amplifié. Tradition d’ailleurs qui séduit un public de plus en plus large contre santé publique.  

17/01/2007

Des sapins en janvier

 

 

 

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Janvier.

 

 

 
L’ époque est à la végétalisation des rues. Vous le croisez tous en ce moment : le traditionnel sapin s’arbore fièrement sur le trottoir parisien.

 

 

Peu d'altenatives s'offent malgré tout à le laisser là, seul, dans l'attente des services de voiries. Mais il est toujours possible de les prévenir au 3975 ou par un formulaire internet dédié : http://encombrants.paris.fr/

 


 

29/10/2006

Un géant chez les petits

 

Paris n’intègrant nos quartiers du 14e qu’au milieu du 19e, il en résulte une certaine frustration de n’avoir autant de lieux marqués par l’histoire que les arrondissements centraux.  Mais parfois, quelques légendes peuvent ressurgir pour apporter malgré tout un peu de poésie.

La rue de la Tombe Issoire fut dès l’époque romaine, un des axes principaux de Lutèce, le cardo maximus, rattachant cette ville naissante à sa cousine plus au sud qu’était Aurélianum, Orléans.  Plusieurs légendes se rattachent au nom de cette rue parlant d’un géant du nom d’Isoré, ou Isoire : Pour certains, ce géant était un bandit de grand chemin, détroussant les voyageurs sur la route d’Orléans. Son corps aurait été enterré quelque part dans cette rue après qu’il fut passé par les armes. Pour d’autres, le géant Isoré aurait été un roi Sarrasin, régnant sur Coïmbre au Portugal, ayant tenté d’assiéger Paris. Lors d’un combat chevaleresque, il fut décapité par le comte Guillaume de Gelonne, petit fils de Charles Martel, missionné par le Roi de France. Guillaume, appelé aussi Guillaume au Court Nez fut canonisé et resta dans la légende sous le nom de Guillaume d’Orange pour ses épisodes de bravoure contre les invasions arabes en France et en Espagne, avant de créer son abbaye. La tombe démesurée d’Isoré fut creusée là-même où son corps gisait, puisque que nul ne put le déplacer.  Pour ces deux légendes, le lieu d’inhumation de ce géant aurait donné son nom à cette voie.

Ainsi l’inspiration fut donnée pour refaire vivre Isoré. Corinne Béoust, artiste sculpteur bien connue des habitants du 14eme pour surprendre au détour d’une façade que l’art se réapproprie ou à la présence de sculptures rue du couëdic, fut missionnée de recréer notre géant.  Armé de blocs de polystyrène et de fibres, Isoré parait recroquevillé, permettant ainsi d’obtenir sur une hauteur de plus de 4 mètres un géant que développerait ses 7 mètres s’il lui venait à l’esprit de se lever.  Malgré ses matériaux, sa solidité et sa pérennité reste à toute épreuve (ou presque) et notamment à celle des écoliers à laquelle il sera confrontée prochainement. En effet l’objectif est d’inviter notre géant dans les écoles de nos quartiers. Le projet a notamment reçu l’appui de plusieurs conseils de quartiers.

 

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La génèse du géant Isoré, en Mai 2006 avec sa créatrice

  

Bon, cela risque de casser toute poésie, mais la tombe Issoire ne devrait probablement son nom qu’à une riche famille parisienne Isore ou Isoire, du moyen âge qui demeurait place Maubert, dans le 5eme.

22/09/2006

10ème fête des Jardins dans le 14eme

En ce premier week-end d’Automne, Paris fête ses jardins pour la dixième année consécutive. Moment agréable de profiter des derniers beaux jours.
Mais moment aussi de rencontrer les passionnés de jardinage (1), tels ceux animant les jardins partagés, de se faire expliquer les différentes essences par les plus érudits (2), ou de découvrir des havres de paix et de contemplation dans une ville folle (3).

1 /  Présentation des jardins partagés suivant le samedi de 14h à 18h30 et dimanche de 11h à 18h30 :
- Square Auguste Renoir ,
Avec Récital Accordéon populaire le samedi à partir de 15h

- Jardin de la Zac Didot

- Jardin du chanoine Viollet
Récital « JC Blahat chante Brasssens » , dimanche à partir de 15h au jardin du chanoine Viollet

- Jardin de l’Aqueduc

 

 2/ Des visites guidées auront lieu, allant des conseils de jardinage à la botanique :


- Square du serment de Koufra ; Accueil Angle avenue Ernest-Reyer et rue de la Légion Etrangère
- Visites guidées du Parc Montsouris le samedi à 16h et dimanche 11h, 14 h et 16h.
- Visite botanique du Parc de la Cité Universitaire par le responsable du domaine de la Cité (durée : 2h) RDV au centre de ressources du collège néerlandais – 57, bld Jourdan Entrée libre dans la limite des places disponibles. Renseignements au 01 44 16 64 00



3/ Le Jardin de la Congrégation de Saint-Joseph de Cluny ouvre exceptionnellement ses portes dimanche 24 septembre de 11h à 18h.
Espace de tranquillité et de sérénité dont les sœurs missionaires de la congrégation prennent soin depuis 1849.