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09/06/2013

Inscriptions chaotiques pour le conservatoire du 14e

conservatoire paris 14

Pour tout parent souhaitant un apprentissage musical à destination de ses enfants, le conservatoire du 14e offre une formation de choix alliant la théorie et la pratique d'un instrument. Le conservatoire Darius Milhaud, celui du 14e, souffre depuis de nombreuses années d'un espace trop restreint et de ce fait ne peut accueillir qu'un nombre limité d'élèves, très inférieur à la demande.

 

Pour l'année 2014-2015, dont la période d'inscription s'ouvre cette semaine, seules 60 places sont disponibles pour une première inscription alors que près de 500 demandes sont attendues. C'est donc une course extrêmement compliquée pour voir s'ouvrir les portes du conservatoire qui s'annonce pour ces parents.

Jusqu'en 2010, la procédure était simple et, on ne peut plus transparente: premier arrivé, premier servi. Cela se traduisait inéluctablement en une opération nuit blanche pour les parents qui arrivaient devant les portes du conservatoire à partir de 2 h du matin. Une queue se formait dans une ambiance bon enfant avec des parents armés de couvertures et de thermos pour tenir la nuit jusqu'à l'ouverture des portes à 8 heures, mais armés aussi d'une solide motivation, cette même  motivation qui est également nécessaire durant l'apprentissage au conservatoire.

En 2010 cependant, pour mettre fin à ces scènes surréalistes la procédure d'inscription a été modifiée et terriblement modernisée…. puisque la procédure reste théoriquement par ordre d'arrivée mais par …  téléphone. Peut être faut il rappeler qu'avant les files humaines, l'inscription aux conservatoires parisiens se faisait par minitel. A l'ère d'internet, revenons donc au téléphone.  Quoiqu'il en soit, la problématique créée par le déséquilibre entre l'offre de places et la demande reste identique: inutile de téléphoner à 7h59 mais à 8h00 les lignes seront occupées. Après moult appels les plus chanceux se verront décerner un numéro de préinscription, mais pour la plupart, nul espoir.  Ceux ci devront alors se tourner vers l'offre d'enseignement musical privé qui, pour un apprentissage équivalent revient environ 1000€ par an et par enfant, à comparer à un tarif municipal pour le conservatoire à partir de 74€ par an et au maximum de 520€.

Lors de la campagne municipale précédente en 2008, alors que le manque de place pour le conservatoire était criant, la municipalité actuelle s'était donné comme objectif d'augmenter le nombre de places… À l'échelle de la demande, et malgré la possibilité qui se dégageait pour utiliser le site de Broussais actuellement en construction pour créer une annexe du conservatoire, l'objectif sera loin d'être atteint.

 

Pour inscrire votre enfant :

le numéro de téléphone : 01 58 14 20 90

Première inscription en musique pour les enfants entrant en CP : Jeudi 13 juin à 8h00

Première inscription en musique pour les enfants entrant en CE1 : Mardi 18 juin à 8h00

conservatoire, darius milhaud, paris 14e

08/10/2008

Preuve par l'absurde


Rompant avec une position campée depuis plusieurs mois, la mairie de Paris a annoncé depuis peu par l’intermédiaire de son adjoint à la vie Scolaire, Pascal Cherki, par ailleurs élu du 14eme, qu’elle appliquerait la loi concernant le service minimum d’accueil en cas de grève.

L’occasion était donnée hier, mardi 7 octobre, de faire cette première démonstration dans les établissements scolaires de la capitale ayant un taux annoncé de gréviste supérieur à 25% des effectifs enseignants. Pour le 14eme, seules 3 écoles de l’est de l’arrondissement  3 et 12 rue d’Alésia ainsi que 13 avenue de la Sibelle— devaient être affectées par une grève portant sur une "journée mondiale sur le travail décent".

Mais face à l’instauration à reculons de cette nouvelle mesure pourtant plébiscitée par les parents d’élèves, des difficultés que ne rencontrent pas de nombreuses villes sont apparues. Ainsi , alors que 100% des enseignants s’étaient préalablement déclarés en grève obligeant l’emploi d’un personnel pour garantir l’accueil, les enseignants ont finalement assumer leur travail rendant inutile ce personnel temporaire. Un CQFD pour notre adjoint à la vie scolaire bataillant contre ce système de service minimum d’accueil, arguant qu’il ne peut être installé à Paris. Quoi qu’il en soit, même si Paris se montre bien différentes des autres villes où l'instauration de ce service s'effectue sans heurts, les élèves ont tous été accueillis.

16/05/2008

Découverte et apprentissage de la culture dans le 14e

L’association ENAC, proposant l’enseignement d’art et de culture, organise pour la fin de cette année scolaire différentes expositions et spectacles. Cette association du 14eme, créée en 1994, permet notamment l’apprentissage de façon collective ou individuelle de la musique, des arts plastiques ou encore des arts du spectacle. Petites revues de fin d’année :

- Du 15 Mai au 7 Juin, au local ENAC, "Portraits en lumière", exposition de l'atelier de Photographie animé par Daniel Chenot;

- Du 7 au 28 Juin, au local ENAC, exposition des travaux des ateliers de Bande dessinée;

- Le Dimanche 22 Juin, Spectacles TempsDanse14-ENAC, au Théatre du Bon Conseil, 6 rue Albert de Lapparent 75007 (métro Ségur):
"Félix Tête de Veau" à 13h (Danse et Théatre) "Antoine Chalumeau" à 15h (Danse et Théatre) "La Folie des gens" à 17h (Danse, Théatre et Comédie musicale)

- Le Mercredi 25 Juin, à 19h30, dans l'auditorium du Gymnase Huyghens, 10 rue Huyghens 75014 (métro Vavin ou Edgar Quinet): Représentation des ateliers de théatre d'adultes ;

- Le Vendredi 27 Juin à 19h30 au local ENAC, projection du film conçu et réalisé par l'atelier de Cinéma;

- le Dimanche 29 Juin à partir de 14h, audition musicale dans la Salle des Fêtes de la Mairie du XIVème arrondissement : Présentation des élèves d'Eveil musical, d'Initiation musicale, de Chant, de Comédie musicale, de Piano, de Violon, de Guitare, de Flûte et de Clarinette.

 

L’association est située au 104 rue du château et propose ses cours dans de nombreuses salles du 14eme .
Pour plus d’info, et trouver votre discipline, http://www.enac.asso.fr/

13/05/2008

Pas de service minimum pour nos écoles

Pour la deuxième fois cette année, une grève annoncée de grande ampleur devrait toucher jeudi 15 mai les écoles parisiennes et du reste de la France. Dans le monde de l’éducation, rien ne ressemblerait plus à une grève qu’une autre grève si ce n’est que pour la deuxième fois, un ensemble de mesures ont été prises par le ministre de l’éducation afin d’expérimenter un service minimum d’accueil. Ce dispositif permet d’assurer aux familles la prise en charge de leur enfant par leur établissement scolaire. Financé par l’état ( l’état verse aux communes qui mettent en place ce dispositif une compensation financière correspondant aux frais de personnel encadrant soit 90 euros par groupe de 10 à 15 élèves pour six heures d'accueil) la mesure a été adoptée par de nombreuses communes en France. Non loin du 14eme, juste derrière le périphérique, bien que dans de nombreuses classes aucun cours ne sera dispensé, le jeudi 15 mai restera indolore pour les familles. En revanche, dans notre arrondissement parisien et à l’instar de la première grève conduite en janvier, cette journée sera une nouvelle fois vécue difficilement pour des parents découvrant parfois le matin même que leur enfant ne peut être accueilli par son école.

Pascal Cherki, adjoint au maire de Paris, chargé de la vie scolaire et élu du 14eme n’en démord pas : "Notre position est la même. Nous n'avons pas de raison d'en changer" assurant ne pas vouloir transformer les agents municipaux en briseurs de grèves.

Jeudi 15 mai sera donc jour de RTT ou congé payé imposé pour de nombreux parents.

29/01/2008

Bilan 2001-2008: Les écoles du 14e.

Dépendent de la Ville de Paris et du département à lui seul qu’est Paris les écoles maternelles, primaires ainsi que les collèges. Les lycées relevant quant à eux de la compétence de la Région Ile-de-France.

Le septennat s’achevant, il apparait qu’un réel effort a été entrepris sur les infrastructures des écoles : de nombreux bâtiments construits dans les années 60 – 70 se révèlent effectivement avec un vieillissement souvent accéléré du fait des techniques de construction. Une école Maternelle a été construite en lieu et place d’un ancien lycée technique, plusieurs groupes scolaires ( collège Jean Moulin, Ecoles Larousse, Fournier, Maurice d’Ocagne, Arago) ont été restructurés. Cela va effectivement dans le bon sens, et d’autres écoles, très vétustes pour certaines, requièrent désormais que des travaux soient également engagés. Le coût de ce type de travaux d’une part, les délais et l’organisation des écoles d’autre part expliquent assez aisément que le rythme adéquat pour ces réaménagements ait été trouvé.

La caisses des écoles, permettant de financer les repas mais aussi les activités périscolaires, étaient largement excédentaire en 2001. Elle est désormais sans trésorerie d’avance. Nulle critique en cela, dans la mesure où il s’agit plus d’une gestion différente: on notera que la tarification des repas fait apparaître un écart de 1 à 32 entre les coûts des repas (de 0,12 € à 3,92 € ). Premier bémol cependant, l’introduction d’un gouter récréatif, un « 4-heures » amélioré autour d’une activité, a permis de passer d’un système gratuit à un système payant. Les centres de loisir dépendent également de la caisse des écoles. Ceux-ci ont vu leurs activités être globalement plus diversifiées qu’auparavant. Les écarts de tarification, là encore relativement important (de 1 à 20 , pour la même activité mais pour 2 enfants différents) ont des effets positifs, comme permettre à certains enfants de sortir de leur cadre habituel, mais aussi leur revers comme une déresponsabilisation de certains parents qui, à coût très marginal, s’y délestent de leurs enfants…

a3d6a29452e0e5a2b477836cf6013f7c.jpg Si viser un meilleur cadre de vie est absolument nécessaire pour tous les enfants du 14e, les résultats scolaires de ces écoles se font encore attendre (voir les résultats des collèges du 14e). Les efforts entrepris se trouvent au niveau des équipes pédagogiques et du ressort de l’Education Nationale, mais l’action d’une mairie n’est cependant pas étrangère à l’organisation de ses écoles. Les rythmes scolaires, débattu depuis 2003 par le maire de Paris ont montré l’incapacité de trouver une solution hormis une bancale, le ‘samedi matin sur deux’. Problème bientôt résolu par l’Education Nationale, avec la semaine de 4 jours, à la condition d’organiser le soutien scolaire en direction des élèves les plus fragiles. Le système de garderie et d'études surveillées est quant à lui largement perfectible d'un point relatif aux horaires, pour des parents parisiens vivant avec un rythme souvent diffèrent du reste du pays ...

Enfin , l’école est aussi un terrain de jeu pour les positions politiques, en générale au détriment des parents. Tel est le choix de la mairie de Paris de ne pas rejoindre le dispositif de service minimum en cas de grève, par ailleurs démontré jeudi 24 janvier. Ce dispositif mis en place par le ministre de l’éducation Xavier Darcos afin d’accueillir les enfant, de servir des repas en cas de grève, et appliqué dans de nombreuses villes reste donc aux portes de Paris. Peu importe le sort des parents, ceux-ci se trouvant dans l’obligation de poser un, ou plus , jour de congé … et d'assumer les positions d’un candidat pour la direction du parti socialiste.

07/12/2007

Résultat des collèges dans le 14e


Alors qu’un magazine national vient de publier un classement des principaux lycées en France, ParisXIV.com dévoile le résultat des collèges du 14eme arrondissement au Brevet des Collèges. Revenons quelques mois en arrière, mois de juillet : à la différence des années précédentes et peut être de façon concomitante avec le débat sur l’assouplissement de la carte scolaire, les résultats à cet examen n’ont pas été affichés sur les bâtiments publics. Difficile donc de faire ce bilan. Pourtant sans transparence, et sans information, difficile d’évoquer une liberté de choix pour les parents.  

Crée en 1963 pour assurer une répartition équitable des enfants dans les différents établissements scolaires sans notion de sélection, la carte scolaire a su montrer non seulement ses limites, mais aussi ses défauts. Et à Paris plus cruellement qu’ailleurs, laissant pour compte les moins favorisés mais aussi les moins informés. Face à ce constat unanime d’échec, il existait 3 solutions :
-    Renforcer la carte scolaire de façon stricte en autorisant aucune dérogation quelle qu’elle soit. Dans certains quartiers, socialement homogène comme dans le 14e,  la conséquence évidente d’une rigidité absolue a alors pour effet de détourner les plus favorisés du public et plus catastrophique de faire fuir le familles plus modestes de ces zones affectées à des établissements moins bons. En résulte une disparition de certaine catégories sociales, la ghettoïsation de quartiers entiers et une spirale sans fin pour les établissements en question .
-    Ne rien changer. Après tout c’est une habitude désormais bien ancrée, la notion de justice sociale est juste remise au placard.
-    Assouplir cette carte scolaire, puis à terme la supprimer en l’accompagnant d’outils de régulation destinés à assurer une véritable diversité sociale dans les écoles. Finalement, cette nouvelle liberté offerte aux familles aboutira à améliorer la mixité sociale et géographique des établissements ainsi qu’à renforcer l’égalité des chances de chaque élève. La transparence, qui  se traduit par une règle claire identique pour tous, mais aussi par l’information sur le résultats de ces établissements, permet de répondre à ce besoin de justice sociale.


Par ailleurs, avec son découpage par district au niveau des lycées, Paris se distingue déjà par une solution mixte entre carte scolaire et sélection. Si le système est parfois décrié car ne permettant pas à une frange d’établissements classés « mauvais » de se hisser et de s’améliorer, il existe des effets positifs. On trouve d’ailleurs le meilleur argument parmi ces élèves issus des quartiers sociaux du sud de l’arrondissement lorsqu’ils expriment leur fierté d’avoir, par leur travail, pu intégrer un grand lycée, ou simplement un de ceux classés « bons ».
A la différence du principe appliqué jusqu’ici pour les lycées parisiens, l’assouplissement de la carte scolaire, puis sa suppression, tel que voulu par le législateur permettra de maintenir les moyens aux établissements qui verront leur nombre d’élèves baisser. Ceux-ci pourront les mobiliser afin d’améliorer leurs résultats.
Cette suppression de carte scolaire n’aura cependant pas d’impact sur les écoles primaires mais uniquement sur les collèges, d’où l’intérêt de la comparaison qui suit.

Lors de la rentrée 2007, un premier assouplissement a été opéré et s’est concrétisé sur Paris par 2 793 demandes de dérogation uniquement à l'entrée en 6e.  Seules 47% ont été accordées, mais représentent tout de même 203 de plus que l'an dernier.
 
Pour en venir plus spécifiquement au 14eme, les résultats au brevet des collèges ne montrent évidement pas la qualité d’une équipe enseignante ou d’une pédagogie, puisqu’ils ne sont pas corrigés des facteurs sociologiques. Ils donnent juste un état brut des résultats. Difficile de comparer public et privé, ni même pour le public le quartier Saint Jacques, à travers le collège Saint Exupéry, et le quartier de la porte de Vanves à travers le collège François Villon. A l’échelle de l’arrondissement, les résultats sont globalement conformes aux résultats nationaux ( 81,2% pour le 14eme  contre 81,7% en national ) avec de grosse disparités malgré tout, de 99,1% à 60,8%....

 

Les établissements ci dessous sont classés par leurs effectifs : 

college_effectifs.JPGjpg

 Résultats au Brevet National des Collèges, en pourcentage de réussite :

Collège La Bruyere Sainte Isabelle 99,1%
Collège Alphonse Daudet 80,9%
Collège Paul Bert 78,9%
Collège Jean Moulin 84,7%
Collège François Villon 60,8%
Collège Giacometti 70,5%
Collège Saint Exupery 91,1%
 
 
 
Par collège, les résultats se déclinent par mention (nom du collège, suivi du nombre de candidats puis nombre de reçus) :
 
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  Pascal

 

à voir :

notre article sur les lycées

notre article sur le contournement dans le 14e