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14/10/2013

Retour à la normale pour la rue des plantes

La renonciation à une décision inepte est elle une bonne action ? 

Nous évoquions récemment la surprenante modification de la rue des plantes par la création de places de stationnement à l'extrémité sud de la rue, créant de facto un goulot d'étranglement pour cette rue.

De 2 voies circulant vers le boulevard des maréchaux, une seule voie subsistait, ce qui n'a pas tardé à créer systématiquement un embouteillage permanent. Des aménagements ont, après quelques jours, été tentés pour transformer sur un coté une file de places de stationnement en stationnement 2 roues… Mais quand ça ne veut pas ça ne veut pas : les bouchons persistent. Après 2 semaines, la décision fut enfin prise de retirer l'ensemble des places de stationnement automobiles. Après une décennie à supprimer un peu partout dans Paris ces places de stationnement, la précipitation pré-electrorale a probablement été mauvaise conseillère. Coût de l'opération inconnue, sauf pour les quelques malheureux à laisser leur véhicule sur les ex-nouvelle places : 35€ + enlèvement 

13/09/2010

Fermeture de la rue Boulard: stop

 

rue boulard.jpg

Durant l’été une expérimentation a été menée sur la Place Jacques Demy (proche de la mairie d’arrondissement) afin de modifier l’aspect de ce lieu et notamment pour  en développer l’aspect commerçant.  Le souhait du conseil de quartier était initialement de fermer les rues Boulard et Saillard aux proches abords de cette place. Un test grandeur nature s’est déroulé durant l’été sur la rue Boulard uniquement. Les conclusions de cette expérimentation  devraient être tirées lors d’une réunion sur l’aménagement futur de cette place, Mardi 14 septembre (19h30) à la Maison des Associations (22 rue Deparcieux).

Il s’avère cependant qu’une expérimentation menée pendant les mois de Juillet et Août puisse tronquer les effets réels de la fermeture de cette rue, tant au niveau des déplacements que de l’activité des commerces environnants. La fermeture de cette rue a pour conséquence immédiate la suppression de places de stationnements dans un quartier qui en est très, et de plus en plus, déficitaire. Cela a également pour conséquence de compliquer l’activité de nombreux commerçants en termes de livraison ou plus simplement la circulation de leurs propres clients. En revanche, si ni les Banques de la rue n’ont installé leurs guichets sur la place ni le coiffeur annexé ce bout de rue pour faire des coupes au grand air, le seul et unique café, La Commedia, aura probablement réalisé une belle saison. Alors que le rues environnantes ne manquent pas de brasseries et restaurant de qualité, cette expérimentation a eu comme premier effet de modifier l’équilibre concurrentiel de ce quartier en fournissant un espace conséquent pour l’installation de tables à un commerçant unique. Surprise pour ces autres commerçants, semble t’il peu informés de cette « expérimentation » qui modifie soudainement leur activité. Une autre surprise serait de voir cette expérimentation perdurer.

 

 

30/01/2010

Plébiscite pour la réouverture de la rue H. Vincent

La Porte d’Orléans est depuis plusieurs années un goulet d’étranglement pour le trafic automobile. Les travaux du prolongement de la ligne 4 n’arrangent bien évidemment pas cet état de fait. Alors que les perspectives de transformation de l’avenue du Général Leclerc s’éloignent, du fait notamment d’un budget de la ville limité, le retour à la raison semble nécessaire sur certaines initiatives contreproductives prises il y a quelques années.

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La rue Hyacinthe Vincent, ancienne bretelle de sortie de l’A6 est depuis 2002 réservée aux seuls bus et taxis. Cette rue longe le jardin de la Cité universitaire et permettait de desservir le boulevard Jourdan et la Rue de la Tombe Issoire. La fermeture de cette bretelle fut décidée pour éviter de créer des flux de circulation notamment rue de la Tombe Issoire, qui était l’objectif principal de l’élue alors en charge de la circulation. Mais non seulement le traffic a évidement été reporté plus loin, mais il se transforme en congestion inéluctable au niveau de la porte d’Orléans, axe principal d’entrée dans l’arrondissement et plus largement de tout le sud de capitale.


Au travers du conseil de quartier de la porte d’Orléans, les riverains se sont mobilisés pour rouvrir le débat sur l’utilisation de cette bretelle pour tous, comme cela fut le cas avant 2002. En revanche, la traversée du boulevard Jourdan pour pouvoir utiliser la rue de la Tombe Issoire resterait interdit, cette rue étant devenue en sens interdit (et voie de bus). Un questionnaire fut largement distribué aux riverains des rues desservies immédiatement par cette bretelle de sortie jusqu’au riverains de la porte de Châtillon. 548 réponses ont été recueillies sur un total de 2 156 questionnaires distribués, soit un taux de réponse très honorable pour une enquête locale. (loin des 0,6% de réponses pour le réaménagement de Broussais du « questionnaire » organisé par la mairie)

Dans cette enquête, 84% des personnes se déclarent en faveur de la réouverture de cette brettelle, et pour 65 % des personnes, cela doit être pour tous les véhicules. Les avis pour la réouverture sont fortement majoritaires dans les riverains qu’ils soient possesseurs ou non de véhicules. Leçon de pragmatisme … Ils restent à être entendus !

25/11/2009

Reconversion de Broussais: un quartier malmené

La fermeture de l’hôpital Broussais laisse des possibilités foncières exceptionnelles au sein du quatorzième entre les rue Didot et Raymond Losserand. Plus de 5 hectares sont ainsi dégagés donnant l’opportunité de redonner vie à tout un quartier. L’AP HP, propriétaire de ces biens, a d’ores et déjà engagé depuis plusieurs années la vente de la plupart des bâtiments, souhaitant seulement en conserver quelques uns pour y loger son propre personnel. Les plus importants de ces bâtiments, les bâtiments Sicard et Sergent, ont notamment vu en 2005 l’installation du siège de la Croix Rouge Française. Afin d’achever la conversion du site, les surfaces comprises entre la rue Didot, l’ancien parking et la rue des Mariniers devront être réaménagées afin de construire logements et espace culturel.

 

Concertation annoncée, déceptions à l’arrivée

Au début de l’été, la Ville a annoncée le lancement d’une concertation afin d’impliquer les habitants et les associations pour la définition du réaménagement. D’ailleurs, bien avant que la Ville ne s’intéresse au site de Broussais, certaines associations avaient lancé déjà très loin la réflexion sur le devenir du site, avec notamment comme élément phare l’aspect culturel sur le site des anciennes chaudières de l’Hopital, dit la Chaufferie. Le lancement de concertation a eu lieu en grande pompe le 7 juillet avec le maire du 14e, mais montrant rapidement les inquiétudes des riverains sur le déroulement de cette concertation comme sur les objectifs de la mairie. Pour parfaire l’image d’une concertation, un questionnaire fut distribué et des ateliers thématiques associant habitants et associations furent créés.

Le questionnaire, imprimé sur papier glacé, a ainsi été distribué à 42 000 exemplaires dans les boites aux lettres et mis à disposition sur internet. Malgré cela, seules 250 réponses ont été reçues par la mairie, soit un pourcentage de retour de 0,6%. Cet échec patent de communication était cependant moins lié à l’intérêt réel des habitants qu’à la formulation des questions: ces mêmes habitants qui n’ont pas répondu, sachant que toute réponse autre que les scénarios proposés sont classés au final comme « sans opinions », ont depuis tentés de se mobiliser notamment pour s’opposer à ces choix imposés, à savoir notamment la création d’une rue circulante pour la rue des mariniers et la construction de tours dans leur quartier.

L’autre volet de cette concertation, les ateliers thématiques, a d’emblée été orienté vers 3 questions distinctes : l’aménagement public – voirie et espaces publics –, l’ilot des mariniers – les logements – et l’espace culturel – la chaufferie–. En segmentant le sujet du réaménagement de Broussais en 3 sujets indépendants , les différents acteurs , qu’ils soient riverains ou associations, ont globalement l’impression d’être écarté d’une réflexion globale sur le site. Or il est évidemment impératif de traiter ce projet dans sa globalité pour qu’il prenne un sens: des voiries ne tenant compte des logements qui ne tiennent eux mêmes pas en compte un espace culturel à proximité ne peuvent être cohérents.

 

La Chaufferie cœur d’un nouveau quartier

Au centre du projet, avec parfois même l’inconvénient d’occulter le reste de l’aménagement, se trouve l’ancienne chaufferie de l’hôpital Broussais. Accompagnée de sa haute cheminée, cette chaufferie se trouve actuellement dans un état de vétusté très avancée. Tant et si bien que la question de la simple démolition a d’abord été envisagée, afin de reconstruire un bâtiment moderne et plus fonctionnel, notamment sur le point de l’isolation phonique. A la demande d’associations locales, la mairie de Paris a revu son projet initial et a récemment entériné le fait de réhabiliter le bâtiment. Difficile de connaître le coût d’une telle réhabilitation, mais celui-ci semble peu éloigné d’une opération consistant à repartir de zéro après une démolition. La chaufferie présente néanmoins quelques intérêts, comme une hauteur sous plafond atteignant jusqu’à 11 mètres dans l’ancienne salle des chaudières et plus de 800m² développés sur plusieurs niveaux. Les schémas d’architectes présentés par la Ville font apparaître le site de la chaufferie comme ouvert sur la ville, avec notamment la démolition de l’actuel funérarium donnant sur la rue Didot. La question n’est cependant complètement tranchée. En revanche, la cheminée dont l’intérêt reste limité devrait rester : Repère urbain pour certain, simple verrue anachronique pour les autres.

Qu’un projet architectural aboutisse ne suffit pas pour faire émerger un nouveau lieu culturel. Le contenu de ce lieu reste pour l’heure mal défini et semble manquer de réelle ambition. Alors que les autres projets parisiens créés récemment, tel le « 104 » ( rue d’Aubervilliers, 19e) connaissent d’énormes difficultés tant d’un point de vie économique que d’un point de vue structurel, la ville de Paris orienterait le site de la Chaufferie vers les pratiques amateurs, où des financements par la Direction des Affaires Culturels semblent plus favorables. Amateurs mais pas trop, puisque cet espace culturel sera réservé aux « amateurs autonomes ». Le conservatoire du 14eme qui manque d’espace depuis des années pourra attendre. Au grand dam de nombreuses associations, tout autre projet ambitieux qui pourrait prétendre à une aura au-delà du quartier est également écarté.

 

Un quartier fait de tours et de barres

Comment penser l’urbanisme aujourd’hui, de façon responsable d’un point de vue social et environnemental : probablement pas avec des tours. Pourtant sur cette zone ayant une limite de construction en hauteur fixée à 31 m, la mairie a d’emblée annoncé la couleur: Les hauteurs pourront atteindre, par dérogation, 37 m, soit des immeubles jusqu’à 13 étages. Seul des scénarios d’implantation de ces tours ont été proposés aux riverains mais avec toujours les mêmes tours. D’un point de vue social, on sait l’aspect déshumanisant de ces grands ensembles, amplifié lorsqu’ils sont destinés à accueillir des populations avec plus de difficultés. D’un point de vue environnemental, ces tours se montrent tout aussi inaptes à être écologiques que peu respectueuses de la physionomie de notre arrondissement constitué globalement d’immeubles de 6 à 7 étages. Face aux bâtiments de la Croix Rouge, faits de briques et d’une hauteur très limitée, le contraste de ces constructions prend le risque de faire de cet Ilôt des Mariniers une cité repliée sur elle-même.

Les habitants, mécontents dès l’annonce de ces projets ont réagit vivement lors des ateliers de concertation. Plusieurs pétitions ont été initiées recueillant au total près de 1000 signatures. L’association Monts 14, connue dans l’arrondissement pour la défense du patrimoine architectural du 14e et la préservation de la qualité de vie, a ainsi lancé la plus importante de ces pétitions en recueillant d’ores et déjà plus de 700 signatures sur papier. Une nouvelle étape est lancée en lançant cette même pétition sur internet à l’adresse suivante : Pétition pour Broussais

 

 

des tours a broussais.jpg

 

 

L’observation des croquis 3D de la Mairie parle d’elle-même : d’un bâtiment phare, et cœur de quartier comme on aurait pu le souhaiter pour la Chaufferie, cet espace culturel se retrouve noyé dans une cité. La promiscuité avec les logements en interdiront un usage ambitieux notamment pour des raisons de nuisance sonore.

 

Un espace public a minima

Réclamé depuis des années, le tronçon surplombant la petite ceinture sera converti en promenade plantée. Sur cette dalle, la circulation ne sera ouverte qu’aux piétons et cycliste. Mais l’image idyllique s’arrête là. Au pied des tours, cette promenade restera en partie à l’ombre. Enfin elle sera traversée par la rue des mariniers qui sera ouverte à la circulation. Car au contraire de certaines rues importantes qui ont été jusqu’ici mis en impasse (Rue de la Tombe Issoire) ou interdites à la circulation, cette impasse jusqu’ici tranquille reliera la rue Didot à la rue Raymond Losserand.

 

 

Suite à cette concertation, le réaménagement de Broussais semble s’accélérer. Alors que jusqu’ici l’impression d’un dossier complexe et technique expliquait en partie la lenteur des études, le projet d’urbanisme avance désormais à grande vitesse… comme s’il fallait prendre de court les habitants qui n’ont pu apercevoir un projet dans sa globalité mais morceau par morceau.

Selon la procédure administrative, une enquête publique sera mise en place à partir dès le mois de janvier. A l’issu de cette procédure, le commissaire-enquêteur formulera un avis, favorable ou défavorable tenant compte de l’expression des habitants. C’est l’un des moyens pour eux de s’exprimer, et ceci aura d’autant plus de poids avec le succès des pétitions en cours.

 

petition

28/10/2009

Des autolibs dans le 14eme

On ne sait pas encore à quoi cela va ressembler . On ne sait pas non plus qui en aura la délégation, et donc en assurera le coût. On ne sait pas non plus combien cela coutera à l’utilisateur. Malgré tout cela, le projet de l’autolib, la voiture électrique en libre service semble avancer : preuve en est l’étude avancée sur le maillage des stations d’autolib au sein du 14eme arrondissement. 30 stations sur la voirie, de 4 places chacune ainsi que 10 stations en parking d’une dizaine de places (sous terrain ou immeuble) devraient être installées. En surface, ces voitures en libre service devraient se substituer à des voitures particulières, toujours dans l’optique de la mairie de réduire les places de stationnement.

 

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L’idée serait bonne s’il n’était à craindre un vandalisme anti bobo tel que subissent les vélibs. Rappelons tout de même que le coût d’entretien des vélibs initialement supportés par Decaux, coûte à la collectivité prés de 400€ par an et par vélo , tant le vandalisme a été initialement sous estimé. Les opérateurs éventuels de ces autolibs, quelques peu échaudés, se font donc plus rares : seuls un conglomérat à base publique notamment de SNCF-RATP , ainsi que Veolia seraient intéressés.

En outre, alors que, à Paris, posséder une voiture individuelle répond généralement à un besoin de déplacement ne pouvant être assuré par les transports en commun, et pas plus par les autolibs -- déplacements au delà de la petite couronne, familles nombreuses, … -- l’autolib semble répondre à un besoin qui n’a pas lieu d’exister.

 

24/11/2008

Unanimité sur les aires de Livraison

A quoi sert un conseil d’arrondissement ? au-delà des délibérations techniques sur des travaux de voirie, les attributions de subventions à telle ou telle autre association, il est à chaque fois l’occasion d’aborder les questions de politique générale à travers une myriade de vœux .
Vœux pour lutter contre la politique du gouvernement sur l’éducation, contre la politique du gouvernement sur le logement, ou encore contre la privatisation de la poste... On oublierait presque qu’un conseil d’arrondissement n’est pas l’Assemblée Nationale, mais que son rôle est de débattre des orientations de la ville et de gérer les problèmes des habitants de nos quartiers. Il est donc suffisamment exceptionnel pour être signalé, qu’un vœu relatif au 14e et aux préoccupations de ces habitants a été adopté à l’unanimité par ce conseil d’arrondissement.

Le vœu, proposé par Marie-Claire Carrère-Gée (élue d’opposition, UMP) et détaillé sur son blog, porte sur l’expérimentation du stationnement sur les aires de livraison par les riverains la nuit les week-end et les jours fériés. Il en coute actuellement 35€ et une mise en fourrière pour celui qui a l’outrecuidance d’utiliser une de ces aires de livraison même en pleine nuit le dimanche.

Au delà du caractère exceptionnellement terre à terre de ce vœu, il n’en est pas moins exceptionnel que l’opposition réussisse à faire passer un texte. Ce serait presque dans une communion générale si une âpre lutte ne s’était engagée pour retirer la phrase faisant état d’une « réduction notoire » des places de stationnement depuis 2001. Mais devant des riverains venus nombreux pour suivre la question relative à la suppression de 400 de leurs stationnements rue lecuirot, il fallait au moins cela à l’équipe municipale pour montrer une image à l’écoute de la population.

Ce vœu devra être examiné au conseil de paris et devant le simple bon sens il reste à espérer qu’il soit accepté !

19/10/2008

4e accident mortel de Vélib à Paris



Un jeune homme de 21 ans circulant à Vélib a été tué vendredi matin à Paris dans un accident avec un autocar de tourisme, a-t-on appris de source policière, confirmant une information de France Bleu Ile-de-France.

Le jeune homme, né en 1987, a été renversé vers 06H30 à l'angle de l'avenue du Maine et de la rue du commandant Mouchotte, dans le XIVème arrondissement, a-t-on précisé.
Il s'agit du quatrième accident mortel de Vélib recensé à Paris depuis le lancement de ce dispositif de vélos en libre-service le 15 juillet 2007.

Source : AFP

16/10/2008

Suppression de 400 parkings, y en aurait il trop ?

On connaissait la disparition progressive des places de stationnement sur la voirie. Les dernières annonces dans le quartier de la porte de Vanves  sur l’aménagement de l’avenue de la porte de Vanves et de la rue Julia Bartet confirment d’ailleurs la continuation dans ce sens. S’il faut comprendre cela comme le  pendant d’une politique volontariste de réduction de la circulation automobile par la contrainte, soit. Mais alors que cette même idée devrait encourager les propriétaires de véhicules à les laisser aux garages, c’est désormais un immeuble de stationnements qui doit passer à la trappe.


Dans un  quartier déjà très déficitaire en places de stationnement, un projet immobilier de la Société Générale prévoit de supprimer 2 immeubles de stationnement et de logement. Près de 400 parkings vont ainsi être rasés, rue Lecuirot, pour y construire 3 immeubles de 6 étages, soit 80 logements. Ce projet d’origine privé, présenté une première fois en mairie a dû être retoqué, non suite à une interrogation quant aux stationnements mais pour y intégrer une part de logements social. Dès lors l’agrément fut rapidement donné, combien même il s’agit de raser les immeubles plus récents d’une rue (1955 et 1966) afin de densifier le moindre espace pour y créer du logement.

Certes trouver du foncier devient de plus en plus ardu, mais dans l’ensemble de ce quartier, ce projet déséquilibrera plus encore l’offre de stationnements au regard du besoin de tous les habitants. Dans le cas où ce projet se réaliserait, dans le seul îlot Alésia-Plantes-Didot, la quantité de véhicules nécessitant un stationnement serait amenée à doubler, mettant à mal la qualité de vie de l’ensemble des habitants de ce quartier. Qui plus est, la destruction de boxes et parkings va à l’encontre des objectifs de réduction des nuisances liées à l’automobile, beaucoup de propriétaires de véhicule faisant l’effort de laisser au garage leur voiture au profit des transports en commun. Aucune autre solution pour beaucoup que de reporter leur véhicules sur le stationnement de voirie déjà saturé, et donc d’utiliser leur véhicule.
Regroupé en collectif, les habitants, locataires actuels bientôt expulsés et riverains ont initié une pétition afin de contrer ce projet . Vous pouvez la signer à cette adresse :

 

 

Le projet de la Sogeprom au 10 rue Lecuirot :

lecuirot 001.jpg

 

17/12/2007

Du sens pour les contresens

Depuis le début du mois de Décembre de nouveaux travaux de voirie sont apparus dans le 14e. Le quartier Pernety est l’objet de nouvelles modifications avec le rajout de contresens cyclable (voir le plan). Le principe du contresens cyclable est d’utiliser une portion de voie en sens inverse de la circulation automobile délimitée éventuellement par un marquage au sol. Les rares modifications apportées aux voies de circulation automobiles sont le rajout aux intersections de plots afin de délimiter mais aussi de prévenir la présence de ce contresens cyclable. L’idée est, certes pas nouvelle, mais bonne dans certaines conditions: une coherence globale ne cherchant pas à opposer les uns contre les autres, piéton contre vélo, vélo contre voiture.
 
Or les modifications planifiées dans le quartier Pernety marque l’absence d’une réflexion en terme de maillage du réseau cyclable, faisant apparaitre des portions de rue ne donnant aucune alternative sérieuse au cycliste que de prendre in fine des sens interdits. Raison invoquée: pas de travaux de voirie ne doivent être effectués avant les municipales (imaginez les voix qui pourraient se perdre..), et comme seules les portions de rue ne présentant pas de stationnement bilateral peuvent être ainsi aménagées, seules ces rues font l’objet de ce type d’aménagement. Comprendre donc qu’après les municipales, de nouveaux potelets orneront les rues adjacentes, et que les automobiles tourneront un peu plus.  
 
En matière de circulation, dès qu’une modification est presumée vectrice de mécontentements au sein des habitants, l’argument répliqué est la présence d’une concertation avec les habitants, coupant court à toute contestation ou revision ultérieure. Qu’importe même parfois que seuls 4 ou 5 riverains prennent part à cette concertation. Mais le principe de concertation est parfois pris en défaut, comme c’est le cas ici. Travaux engagés, information aux riverains limitée mais aucun avis de ceux-ci ou de leur conseil de quartier demandé. Quand de surcroît c’est l’adjointe du 14e aux déplacements, Geneviève Bellenger, qui prone cette installation, c’est la fronde : des vélos contestés, des aménagements spécifiques pour vélos clairement non desirés… on pourrait se croire au sein d’automobilistes en colère après des années de souffrance , mais la réalité est légerement différente. Car dans un climat délétère autour des municipales et particulièrement au sein de la majorité actuelle, militants verts et socialistes se retournent tous contre cette élue, souvent controversée pour ne pas manier la langue de bois et sa conception propre du sens du dialogue. 

 

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Le conseil de quartier s’est donc prononcé pour la priorité à l’aménagement du quartier en zone 30km/h tel que déjà demandé et, en attendant, contre ces aménagements de contresens.

17/10/2007

Grève dans les transports en commun

Jour de grève …

Jeudi 18 octobre les prévisions de transport sont les suivantes :

 
- Métro :

ligne 14 : trafic normal
Lignes 1, 4 et 6, entre 15 et 25 % de trafic assuré
Autres lignes : très peu de trains en circulation

- RER / RATP :
Ligne A : Quasi nul
Interconnexion suspendue à Nanterre Préfecture

Ligne B : Quasi nul
Interconnexion suspendue à Gare du Nord

- Bus :
15 % du trafic assuré

- Tramway :
15 % du trafic assuré

 

Coté bonnes nouvelles, vous pourrez découvrir les joies du Vélo à Paris, du roller, ou  de vous féciliter de ne pas vous être séparé de votre voiture malgré le culpabilisme ambiant. Enfin, vous pourrez également vous réjouir à l’idée que ce sera la derniere journée de grève…