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24/11/2013

Vie économique du 14e

Alors que les perspectives économiques de l’ensemble du pays au rouge ParisXIV.com a choisi de mettre en avant ce 14e qui participe à la vie de l’économie de notre pays. Petits commerces et sièges de multinationales se côtoient…et partagent parfois les mêmes contraintes. Mais les atouts de notre ville pour rester et s’affirmer comme l’un des grands pôles de la planète sont nombreux.

Les entreprises dans le 14e

Capitale et centre administratif du pays, la part du secteur public occupe assez logiquement une part importante de l’activité et des emplois. Dans le 14e, ce ne sont pas moins de 38% des emplois qui sont occupés par les fonctions du secteur public. Le secteur marchand se répartit quant à lui principalement vers les activités de proximité --commerces de détail et services à la personne représentent près d’un tiers des emplois du secteur privé--  et les services aux entreprises. Cette dernière catégorie, extrêmement diverse puisqu’elle regroupe par exemple les secteurs informatique, financiers, ingénierie, marketing ou bien encore les cabinets d’architecte, regroupe à elle seule 60% des effectifs salariés de ce secteur privé. C’est aussi de l’évolution de l’activité de cette dernière catégorie que découlent à terme les  perspectives pour les autres secteurs, y compris le secteur public.

 

vie économique paris 14e structures entreprises


Des commerces …

Essentiels à la cohérence d’une cité et à la qualité de vie de ses habitants, les commerces de détail bénéficient à Paris d’une proximité avec une population importante. Il restent cependant extremement dépendant de l’accès de leur clientèle. Les réaménagements de voirie ont une incidence forte sur le développement voir simplement le maintien de certains commerces. Les rénovations régulières assurant l’embellissement des rues commerçantes sont évidemment essentielles mais les modifications de voiries ont montré des effets parfois importants sur le commerce de proximité. Il ne faut pas surestimer la proportion de la clientèle venant en voiture (elle n’est par exemple pour l’Avenue du Général Leclerc que de 10% ), mais son panier moyen est plus important, ce qui la rend malgré tout indispensable à nombre de commerces. Prenant l’exemple du quartier vert compris  entre les rues d’Alésia, Général Leclerc et Tombe Issoire où des aménagements importants ont été menés dès 2003, le bilan fut douloureux pour  la plupart des activités. 56% des commerces ont déclarés une baisse de chiffre d’affaire allant jusqu’à 20%. Pire, le taux de vacances des locaux commerciaux a cru de 25% après la fin des travaux. Si la plupart des habitants furent satisfaits de cet embellissement et de la tranquilité trouvée, la note fut payée par les commerces. Il en est de même au niveau du Tramway des maréchaux Sud qui a permis de mieux desservir la périphérie de notre arrondissement et d’apporter d’une part un embellissement de ces quartiers et d’autre part une meilleure visibilité des commerces. Là aussi, malgré les espoirs, il n’ a pas généré selon les commerçants un afflux supplémentaire de chalands et une amélioration de leur chiffre. Seule l’Hotellerie-Restauration semble toutefois tirer son épingle de ce type d’aménagement et reste dynamique avec l’ouverture de nouvelle enseignes.

Mais au delà des contraintes grandissantes liés aux aménagements, les commerces de proximité sont sous les feux croisés de nouvelles concurrences auxquelles il devient difficle de faire face : celle des centres commerciaux situés en petite couronne disposant de capacités de stationnement mais aussi celle d’internet, modifiant profondément les modes de consommation et affectant particulièrement certains types de commerces comme l’habillement ou les biens d’équipement.

… aux grandes entreprises

Dans le secteur de services, la mobilité est un élément clé pour l’implantation des entreprises vis à vis de l’accès des collaborateurs et de la clientèle. Si la situation du 14e est pour cela très favorable, c’est désormais le foncier qui pèse fortement sur le développement des entreprises et ne permet plus qu’à quelques grandes entreprises historiques de maintenir leur locaux… Ainsi même la SNCF, dont le siège social était rue du commandant Mouchotte, a déménagé l'été dernier ses 40 000m2 pour s’installer à St Denis. Aéroports de Paris, situé boulevard Raspail à proximité de la place Denfert Rochereau devrait de même déménager l’ensemble de ses bureaux pour les installer à Roissy. Quant aux autres grandes entreprises ayant leur adresse dans le 14e , les plus importantes sont … à Montrouge, mais avec des façades situées sur la rue Romain Roland dépendant du 14e : Sanofi, Pfizer, Cadbury, la SEITA, Le Seuil... 

L’Innovation comme moteur local de développement

Face à ces gros pourvoyeurs d’emplois qui s’éloignent de Paris, notre arrondissement reste attractif pour créer et développer une activité, voire simplement pour conserver les talents. C’est le sens des pépinières et incubateurs d’entreprises qui, pour une durée limitée d’au maximum 4 ans,  permettent le lancement d’une activité. Dans le 14e, ces structures sont regroupées autour de pôles spécialisés dans la santé et les biotechnologies avec Paris BIOTECH Santé et autour les technologies de l’information avec ParisTech Entrepreneurs. En aval des structures dédiés au démarrage d’une activité, les Pôles d’activités comme celui de l’ancien Poste EDF de la Rue Raymond Losserand permettent la maturation de ces entreprises en proposant des surfaces à faibles prix.


Mais une ville, et encore moins un arrondissement, ne peut développer seule son attractivité en se résumant à quelques intiatives. Son avenir ne peut être qu’associé et dépendre de celui d’un territoire plus global comme celui du Grand Paris tel que ce projet a été lancé en 2008 sous le précédent gouvernement et qui vise à conserver son influence mondiale à coté de Londres, New York ou Tokyo.

 

 

12/02/2013

Broussais, commercialisation de logements neufs lancée

Quartier en mutation, Broussais entre désormais dans une nouvelle phase: la commercialisation des nouveaux logements construits par une filiale immobilière de BNP Paribas est lancée.

2 bâtiments, dont les traits se veulent résolument modernes, seront érigés sur le site à proximité de la Chaufferie, ancien bâtiment permettant le chauffage de l'hôpital et destiné à accueillir des salles de répétition, et de la petite ceinture.  Ces bâtiments représenteront 140 logements au total, allant du studio au 6 pièces en duplex, et bien sûr annoncés en Bâtiment Basse Consommation comme la loi l'exige. Les prix sont à l'image de la démesure parisienne ..compter 11 900 € le m2 , soit entre 260 000€ et 1,5 M€. Dans ce quartier à forte composante sociale avec près de 70% de logements sociaux, 100 nouveaux logements sociaux sont également prévus. La mixité sociale se composera donc de personnes payant un loyer de 6€/m2  et de quelques personnes perdues au milieu achetant un appartement à 12000 €/m2 (soit 160 ans de loyers au tarif de leur voisins). Entre les deux, rien.  

A ce niveau de prix, bien sûr, le coût de construction est marginal. Le prix du terrain, lui même, n'explique pas tout. La rareté des appartements en vente, encore plus lorsqu'ils sont neufs, est la véritable raison  de ces prix stratosphériques, car jamais aussi peu de logements neufs ne se sont construits à Paris: seuls 400 à 500 logements sont construits et commercialisés chaque année depuis 10 ans, contre plus de 2000 entre 1995 et 2000.     

esprit 14 rue didot paris

 
Plus d'infos sur Broussais : 
Reconversion de Broussais: un quartier malmené 
Broussais: La Chaufferie sans débats

04/07/2012

L'encadrement des loyers, une vraie mauvaise idée.

Avec dans le 14eme un prix moyen à la location de 27 €/m2, encadrer les loyers peut paraître une idée simple et séduisante. Le budget considérable que peut représenter un loyer pour la plupart des ménages parisiens a en effet augmenté sous l'effet de la hausse des prix de l'immobilier. 

Capture d’écran 2012-07-04 à 22.55.39.pngPourtant, malgré cette hausse, ces prix à la relocation n'ont pas totalement suivi les prix d'achat des logements. La probabilité d'une hausse persiste donc pour les loyers afin de maintenir un rendement minimal (rendement moyen de 3% avant imposition) pour un investisseur privé ou, pris différemment, une baisse raisonnable de l'immobilier parisien n'engendrerait pas de baisse globale des loyers. Concernant les loyers des ménages déjà en place dans leur logement, l'indexation des loyers désormais basé sur un mélange d'indice des coûts à la construction et d'inflation, a déjà permis d'amortir la hausse des loyers. Il résulte des prix actuels et des contraintes existantes une faible attractivité de l'investissement locatif à Paris. Certes, on pourrait considérer que de telles considérations pour les bailleurs sont bien loin des réels problèmes de la majorité de ménages parisiens… Pourtant, envoyer un message tel que l'encadrement des loyer risque d'avoir des effets collatéraux sur les bailleurs comme les locataires, particulièrement à Paris. 

La vieille idée d'encadrer voire de bloquer les loyers n'en est pas à ses débuts. Il serait évidemment abusif de comparer une simple annonce d'encadrement des loyers au blocage des loyer qui fut mis en place entre 1914 et 1948, pourtant il faut rappeler que c'est principalement cette mesure qui conduisit à la pénurie de logement dans les années 50 et contribue encore à la situation actuelle. En revanche, c'est sur un exemple d'encadrement des loyers plus récent que pourrait être appliquée une nouvelle loi. Un exemple qui fut mis en place pour Paris en 1989 …. et abandonnée en 1997 par le gouvernement de Lionel Jospin. Ailleurs qu'en France, depuis la Suède jusqu'au Etats-Unis, de mêmes mesures ont déjà été appliquées, ayant toujours les mêmes conséquences. 

Car au delà de l'annonce qui semble être alléchante pour la plupart des locataires, les effets indésirables de telles mesures sont pourtant redoutables. Quel intérêt pour un propriétaire d'engager des travaux entre deux locataires, s'il ne peut revaloriser la valeur locative de son bien? Comment  éviter de créer une nouvelle caste de happy few ayant les  "sérieuses références exigées" ou le bon réseau, laissant les autres sans autre solutions que de demander un logement social avec des délais moyens de 7 ans pour en obtenir un? Comment inciter un propriétaire à mettre son bien en location, alors que de façon concomitante la pression fiscale sur les revenus immobilier ne cesse d'augmenter et ses revenus fonciers ne dépendraient plus que des besoins électoralistes de quelques uns.  L'ensemble de ces questions peuvent très probablement avoir des réponses coercitives, mais qui ne manqueront pas d'amplifier le phénomène.

Dans une ville dont le nombre de logement ne peut augmenter, l'affichage d'une mesure d'encadrement aurait au final pour conséquence de rediriger une partie du parc locatif privé (38 % des logements dans le 14e arrondissement) vers de l'habitation principale. Réduction du parc locatif privé, disparition de passerelles entre parc locatif social vers le privé, mobilité des locataires réduite dans un marché locatif figé, autant de conséquences dont personne n'en tirera avantage.

13/09/2010

Fermeture de la rue Boulard: stop

 

rue boulard.jpg

Durant l’été une expérimentation a été menée sur la Place Jacques Demy (proche de la mairie d’arrondissement) afin de modifier l’aspect de ce lieu et notamment pour  en développer l’aspect commerçant.  Le souhait du conseil de quartier était initialement de fermer les rues Boulard et Saillard aux proches abords de cette place. Un test grandeur nature s’est déroulé durant l’été sur la rue Boulard uniquement. Les conclusions de cette expérimentation  devraient être tirées lors d’une réunion sur l’aménagement futur de cette place, Mardi 14 septembre (19h30) à la Maison des Associations (22 rue Deparcieux).

Il s’avère cependant qu’une expérimentation menée pendant les mois de Juillet et Août puisse tronquer les effets réels de la fermeture de cette rue, tant au niveau des déplacements que de l’activité des commerces environnants. La fermeture de cette rue a pour conséquence immédiate la suppression de places de stationnements dans un quartier qui en est très, et de plus en plus, déficitaire. Cela a également pour conséquence de compliquer l’activité de nombreux commerçants en termes de livraison ou plus simplement la circulation de leurs propres clients. En revanche, si ni les Banques de la rue n’ont installé leurs guichets sur la place ni le coiffeur annexé ce bout de rue pour faire des coupes au grand air, le seul et unique café, La Commedia, aura probablement réalisé une belle saison. Alors que le rues environnantes ne manquent pas de brasseries et restaurant de qualité, cette expérimentation a eu comme premier effet de modifier l’équilibre concurrentiel de ce quartier en fournissant un espace conséquent pour l’installation de tables à un commerçant unique. Surprise pour ces autres commerçants, semble t’il peu informés de cette « expérimentation » qui modifie soudainement leur activité. Une autre surprise serait de voir cette expérimentation perdurer.

 

 

19/10/2009

Impôts locaux: augmentation record


Une nouvelle fois les impôts locaux devraient augmenter à Paris en 2010. Cette hausse vient d’être décidée par le conseil de Paris et devrait de nouveau, après la forte augmentation connue en 2009, conduire Paris à rattraper les autres villes françaises en terme de fiscalité . Cette augmentation d’impôt « étalée sur 2 ans et limitée à un chiffre par an » que promettait le candidat Delanoë en 2008 a déjà produit, pour la seule première année, une augmentation moyenne de 11,7% pour la taxe d'habitation et de 47% pour la taxe foncière. Nouvel engagement, qui n’engage que ceux qui y croient : pas d’augmentation avant 2014…


Les finances de la Ville se retrouvent exsangues car privées de la manne considérable des droits de mutations que la flambée de l’immobilier a procurée : plus de 300 M€ manquent cette année pour cet impôt invisible que tout propriétaire paie lors de l’achat de son logement. Bien que fortement prédictible (annoncée sur ce site dès 2005), cette réduction des droits de mutation semble inattendue et tombe bien mal alors même que les frais de fonctionnement ont été en forte augmentation ces dernières années, avec notamment 20% de personnels en plus au sein de la ville.


Alors que Paris s’enorgueillissait d’être la grande ville avec les finances les plus saines et l’un des taux les plus bas, désormais la ville se fixerait presque comme objectif « ambitieux » d’atteindre le même niveau de médiocrité que les autres villes : au-delà d’une augmentation record de la fiscalité, c’est également un niveau record de la dette qui devrait être atteint en 2010.

 

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Augmentation du montant de l'impôt foncier à paris y compris base locative (indice 100 en 2000)

 

 

23:38 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

20/10/2008

51% d'augmentation des impôts

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Il l’avait dit , il le fait.

Une hausse des impôts n’est jamais une bonne nouvelle, mais Bertrand Delanoë avait annoncé à l’occasion des élections municipales qu’il augmenterait les impots s'il était réélu. Le conseil de paris vient donc d’autoriser cette augmentation des impôts locaux afin de couvrir notamment la baisse importante enregistrée sur les droits de mutation.

On pourrait donc se féliciter d’avoir un homme politique qui fait ce qu’il dit, mais à une petite nuance près. Avec un ton rassurant, celui-ci promettait une hausse limitée à 1 chiffre, soit 9% au maximum. Non seulement les 9% sont effectivement atteint sur la taxe d’habitation, mais la hausse est clairement à 2 chiffres sur les taxes foncières .

Plus c’est gros, plus ça passe.

Pour notre ville capitale qui est , encore, un département, le conseil de Paris vient de créer ex nihilo une nouvelle taxe de 3%, liée au département. Ainsi , si l’augmentation de 9% porte le taux communal de 7,11% à 7,75% , il faut donc y rajouter cette nouvelle taxe de 3 % , soit 10,75%
Le temps d’une élection, nous serons passés de 7,11% à 10,75% soit 51,19 % d’augmentation. 

Bonne nouvelle, l’année prochaine, une nouvelle augmentation « à 1 chiffre » sera de nouveau appliquée …

18/07/2006

Fusion des Hopitaux Saint Joseph, Saint Michel et Notre dame de Bon Secours [2/2]

Le projet médical du nouvel ensemble proposera une offre de soins complète, « du nouveau né à la personne âgée ». Le futur pôle pourra s’appuyer d’emblée sur la notoriété de ses équipes de soins avec, pour prendre l’exemple le plus évident, ses activités de maternité de Notre Dame de Bon Secours, aujourd’hui parmi les plus réputées de France.
Un hôpital moderne

La concentration des différents établissements permettra de valoriser et de développer un plateau technique d’une grande modernité puisque le nouvel hôpital bénéficiera en 2010 d’installations et d’équipement totalement neufs. Exemple surprenant illustrant le contraste avec les sites actuels, le déplacement automatisé de « tortues », petits robots indépendants, en sous sol assurant différents fonctions de logistique. Fort des expériences des hôpitaux récents tels Pompidou, le cadre de travail devrait être adapté aux besoins des équipes soignantes puisque celles-ci ont activement participé à la conception et à l’aménagement des locaux. Et donc avec un effet bénéfique in fine au patient.

30 spécialités médicales et chirurgicales et 7 spécialités médico- techniques

Articulé autour de 5 axes principaux que sont la cancérologie, les maladies neuro-vasculaires, le médicochirurgical, la néo natalité et la gériatrie, le nouvel hôpital privilégiera la complémentarité des soins aux patients, le développement de passerelles entre les disciplines, ainsi que l’évolution et la formation des professionnels de santé. Les effectifs globaux seront à terme de l’ordre de 2000 personnes, mettant en évidence le fort impact économique et social qu’aura le site de St Joseph dans notre 14e arrondissement.

Au-delà même des activités regroupées des trois sites, de nouvelles activités pourraient être hébergées et partager ce plateau technique. A l’image du centre de rééducation Sainte Marie, qui totalise 170 lits, et dont la construction du pavillon est en cours d’achèvement, d’autres partenariats pourraient se développer. Ainsi, par la présence de médecine ambulatoire (90 lits de jour), une unité de dialyse fonctionnant avec l’association AURA  (Association pour l’utilisation du rein Artificiel) devrait voir le jour. Ces exemples mettent en exergue pour le site le potentiel de développement que lui procure une offre médicale élargie et techniquement modernisée.

Quid des sites de Saint Michel (15e) et Bon Secours ?

Le terme prévu pour la mise en place de l’ensemble des activités sur un seul et même site est l’horizon 2010. Jusque là, les trois sites actuels continueront à fonctionner normalement, voire avec momentanément des surcroît d’activités sur Saint Michel ou à Notre Dame de Bon Secours, le temps de la mise en place complète sur le site final des différentes activités. Au-delà de 2010, l’avenir du site de Notre Dame de Bon Secours reste inconnu. Intégrée lors du PLU (Plan Local d’Urbanisme) sous le jargon de GSU (Zone Urbaine de Grand Services Urbains), la congrégation des sœurs de Notre Dame de Bon Secours, propriétaire des lieux, devrait donner une nouvelle vocation sociale ou médico-sociale au site, avec, pourquoi pas, l’exemple de la MAPAD (Maison d'Accueil pour Personnes Agées Dépendantes) déjà créée depuis quelques années sur les terrains connexes.

Pascal
Le nouvel Hôpital Participant au Service Public Hospitalier de Paris Sud se sera :

13 SALLES d’opération, radiologie et imagerie médicale (2 scanners-1 IRM), 4 LABORATOIRES de biologie, pharmacie, stérilisation centrale


Pôle A Chirurgie réparatrice, chirurgie orthopédique, traumatologie, ophtalmologie, rhumatologie

Pôle B Chirurgie urologique et gynécologique, ORL, stomatologie, cancérologie, gastro-entérologie, chirurgie digestive, soins palliatifs et douleur

Pôle C Diabétologie et endocrinologie, chirurgie cardiaque et thoracique, cardiologie et soins intensifs, médecine vasculaire, chirurgie vasculaire

Pôle D Gériatrie, médecine polyvalente, maladies infectieuses, dermatologie, pneumologie,neurologie

Pôle E Maternité, néonatalogie, médecine enfants

Pôle F Urgences (SAU), réanimation polyvalente, soins continus Anesthésie, blocs opératoires

Pôle G Imagerie, laboratoires, pharmacie, stérilisation

Pôle H Soins de suite et réadaptation



 

03/07/2006

Oeuvres très contemporaines pour les maréchaux

Si l'approche de l'art contemporain par le grand public est toujours une chose difficile, il est à craindre un simple rejet lorsque cet art lui est imposé. Ainsi vous avez pu suivre sur ce site comment à l'occasion du tramway l'art s'est invité dans la ville, mais en rejetant le Paris d'en bas qui lui faisait un appel du pied.

 

Art "libre et gratuit", enfin presque

Dans le cadre des travaux d'aménagement du futur tramway, 4 millions d'Euros sont réservés à la mise en place de plusieurs oeuvres d'art. Si le montant de cette enveloppe peut sembler au quidam pour faramineux, il est à relativiser avec le coût global du projet qui dépasse les 300 Millions d'€ qui, là, semble plus simplement pharaonique. Bref, 4 millions, soit légèrement plus que les 1% Malraux. D'un point de vue dépenses publics, ces 4 millions d'€ s'effacent donc totalement devant le seul débat qui perdurera longtemps: celui de l'utilité d'une dépense à plus de 300 millions d'€.

Mais à budget fixé, les possibilités sont multiples pour faire partager l'art tout en respectant l'esprit de l'initiateur de la Culture pour tous, André Malraux: mise en valeur du patrimoine architectural, distillation de l'art dans le mobilier urbain, multiplication des installations artistiques ou ... achats d'oeuvres à vil prix. Il semble que ce soit vers cette dernière solution qu'ont préféré se tourner les grandes pontes de l'Hôtel de Ville.

Alors qu'une multitude d'artistes (dont beaucoup dans le 14e) éprouve d'énormes difficultés pour voir leur oeuvres exposées et pour enregistrer des commandes ne serait ce pour vivre, le budget de l'accompagnement artistique se verra réparti entre 9 oeuvres seulement, contre une quinzaine annoncées initialement. Le budget moyen d'une oeuvre (coût de l'installation comprise) s’élève désormais à plus de 440 000 €. Les simples habitants des maréchaux doivent avoir quelques difficultés à appréhender le train de vie d'un artiste de renommée mondiale.... Car le choix fut délibérément de sélectionner les plus grands artistes contemporains. Et cette grandeur ne se mesure pas en cm mais en euros. Motif évoqué: les boulevards des maréchaux méritent ce qu'il y a de mieux. Reste que l'appréciation du mieux est souvent subjective.

Des oeuvres très contemporaines...

Et le mieux étant souvent l'ennemi du bien, on imagine la vie radicalement changée des promeneurs du parc Montsouris qui, par mégarde, s'assiéront sur l'oeuvre "Murmures". Dans un style de coussin péteur, les bancs équipés d'un haut parleur détecteront le surpoids créé par le postérieur du badaud, et lui insuffleront alors des mots d'amour. Et si l'art, tout comme l'amour, n'a pas de prix, le haut parleur, lui, en a un puisque il reviendra à 13 000 €... 10 Haut parleurs, soit 130 000 €, seront installés dans l’allée du Parc Montsouris parallèle au boulevard Brune.

L’envolée lyrique continue lorsque sont évoquées les installations de tôle sur un bâtiment attenant à l’ancien aqueduc: les reflets des multiples plans métalliques mobiles évoqueront l’eau, source de vie, jadis passant dans l’ouvrage. Coté ouest, à l’instar des jeux de cascades de lumières rouges du Monoprix porte de Châtillon (œuvre non financée par les deniers publics, mais dont il serait intéressant de connaître le prix), les œuvres sélectionnées porteront sur des installations lumineuses: cubes apposés sur la façade de l’IPP ou hémisphère de graphismes projetés de façon variable représentant la multi-ethnicité du Quartier Politique de la Ville à la frontière 14e/15e. Pour ces 3 dernières œuvres, malgré une demande explicite en Conseil d’arrondissement sur le montant de chacun de ces marchés, le prix n’a pas été rendu public. Donc supposons de l’ordre de 450 000 €.

Si l’approche de l’art contemporain est souvent difficile pour le commun des mortels, la critique est chose encore plus ardue. Pour peu que cela soit un art officiel, issu de commande publique, la critique devient alors interdite, car celui qui s’y risque est instamment, mais à mot couvert, taxé de fascisme: « nous savons quel type de régime émet de tels propos sur l’art » lança l’adjointe à la culture à l’opposition UMP qui l’interrogea sur le bien fondé d’une telle dépense. Moins vertement attaqué, le groupe écologiste toujours dans la majorité municipale manifesta lui aussi son faible entrain vis-à-vis de ces projets, en regrettant les seules présentations « simplistes et enfantines » faites par les adjointes à la culture et à la voirie, et le manque d’information sur les œuvres en question.

Et pour cause, malgré une réponse orale de B.Delanoë (a), les réponses écrites de nos élus du 14eme(b), les engagements initiaux sur l’information et la concertation avec les arrondissements(c), le choix de ces œuvres est resté confiné à un cénacle sans qu’aucune information ne soit donnée. Soulagement : Mercredi 5 juillet, 18h30, à la mairie du 14eme, elles seront enfin dévoilées aux habitants. Bizarrement ce sera également la première présentation aux élus des œuvres pour lesquelles il leur était demandé de voter l’octroi d’1 millions d’euros.

(a) Compte rendu de mandat du 12 décembre 2005 au gymnase Mouchotte

(b) Réponse au conseil de quartier Didot Porte de Vanves – Septembre 2005

(c) Conseil d’arrondissement d’Avril 2005

 

08/04/2006

Les bureaux se remplissent Porte de Châtillon

 

 

Voilà plus de 2 ans qu’un immeuble de verre est érigé à la Porte de Châtillon.

L’Apollonis dispose de 12270 m² de bureaux dans un style très moderne et complète ce rempart de verre qui se construit à l’orée du périphérique (Pfizer, Sanofi-Synthélabo, STMicro, Orange…)

Bientôt, la société Cadbury France (chocolat Poulain, chewing gum Hollywood et tant d’autres…) y transférera son siège social (déjà à Montrouge) sur près d’un tiers de cette surface. Bien que l’adresse soit dans le 14e, l’immeuble est également géographiquement sur Montrouge (la rue est une rue du quatorzième)..medium_apollonis.jpg

 

Parfait exemple d’un déphasage total entre immobilier d’habitation et immobilier de bureau, nulle société n’avait jusqu’ici pris possession des lieux pour y développer son activité. Deux années non rentabilisées pour un promoteur qui s’en mord probablement encore les doigts. La situation actuelle pour les bureaux est généralement peu connue et bien évidemment beaucoup moins médiatisée que pour l’habitation. Les prix au m² sont au bas d’un cycle (IDF location à 290€/m²/an) mais, signe d’un fort bouillonnement dans le domaine des entreprises (Fusions-acquisitions, rationalisations,…) et d’une amélioration économique frémissante, les volumes de transactions ont marqué un net redressement après avoir chuté après 2000.

Règle dictée par la Ville de Paris depuis le traumatisme Montparnasse, l’interdiction de construire des bâtiments de grande hauteur dans Paris favorise l’emménagement des entreprises hors de la capitale. D’où la grande joie des communes de tout première couronne qui voient l’activité, et donc emplois et impôts, croître. Pour l’heure, il ne s’agit encore que d’une diminution des stocks de bureaux libres, mais viendra probablement le moment de savoir où devront être créés les nouveaux bureaux.

 

Pendant ce temps, Porte de Châtillon évolue doucement : Le local commercial de 450 m² attenant à l’institut du Judo sera également prochainement occupé par une activité … 5 ans après sa construction.

 

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