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27/01/2013

L'avenir incertain de la Chapelle de Saint Vincent de Paul

Dotée d'une imposante façade ornée de  pilastres ioniques et percée d’une immense rosace, la chapelle de la trinité est probablement peu connue des habitants du 14e. Elle est pourtant située sur un des axes principaux de l'arrondissement, l'avenue Denfert Rochereau. Cette chapelle est d'ailleurs probablement la plus ancienne puisqu'elle date de 1655. Aujourd'hui, son avenir reste incertain. 

Initialement construite pour l'institution de l'Oratoire, une vie religieuse et culturelle intense s’y est déroulée jusqu’à la Révolution. De nombreuses générations de savants, de professeurs et de religieux ont été formés dans le couvent attenant. Elle redevint après les affres de la révolution et les destructions partielles, vouée de nouveau au culte en accueillant la congrégation des soeurs de Saint Vincent de Paul, qui selon l'esprit de leur saint patron, y développèrent l'Œuvre des Enfants Trouvés. Restaurée sous le premier empire , la chapelle prit sa forme actuelle avec cette imposante façade, et fut découpée pour y installer des salles dans la partie haute et un espace destiné au culte en rez-de-chaussée.  Une inscription rappelle la consécration de la chapelle à la Trinité et à l’Enfant Jésus. On aperçoit encore les restes du mur d’une des deux chapelles flanquant autrefois la façade, mais aussi les restes de la tour d'abandon qui servait à recueillir les nouveaux nés. Si quelques vestiges tels une chaire en bois, les statues de Saint Vincent de Paul et  de Saint Joseph subsistent, ils ne permettent plus d’imaginer la splendeur du décor sous l’Ancien Régime. Cependant l'architecture du site reste remarquable.

Ne bénéficiant d'aucune protection par un classement aux monuments historiques, cet édifice, toujours voué au culte, est situé sur la zone d'aménagement de l'ancien hôpital Saint Vincent de Paul. La vente de l'ensemble du foncier et des bâtiments par l'APHP ayant été conclue au profit de la ville, seule la Mairie de Paris a désormais entre ses mains le devenir de cette chapelle.  

chapelle paris 14e saint vincent de paul

19/01/2013

Oeuvres d'art abandonnées sur les Maréchaux

L'accompagnement culturel du Tramway Parisien a été l'objet d'un investissement de 4,4 M€, sans réelle concertation avec les élus mais par la désignation d'un cénacle d'"experts". Malgré les demandes répétées pour mettre en avant des artistes locaux, à moindre prix, quelques "artistes internationaux" ont vu leur oeuvres choisies. Sans aucune prévision de budget d'entretien, il en résulte quelques années plus tard un désastre artistique, avec la plupart des oeuvres non fonctionnelles, retirées, déplacées voire jamais installées. L'une des plus médiatisées a été le fameux Téléphone de Sophie Calle situé sur le pont de Garigliano (15e), plusieurs fois vandalisé et avec une facture de téléphone impayée par la mairie de Parie de plus de 8000 € au bout de la première année.

Dans le 14e, les oeuvres ne sont pas mieux loties ...

 
L'argent public est si simple à engager que désormais une nouvelle tranche de 11,2 m€ est versée pour de nouvelles oeuvres sur le tronçon Est du Tramway parisien... Résultats identiques dans quelques années ?

12/01/2013

L'étrange voeu de Mr le maire

 

 

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Alors que les discussions entre les partenaires sociaux sont engagés sur une réforme du marché du travail , quelle mouche a donc piqué Mr Cherki, député et Maire du 14eme pour adresser ses vœux de la sorte ? Situé à l'aile la plus à gauche du parti socialiste, celui ci n' a pas trouvé mieux que d'adresser tout son "mépris républicain" à la principale organisation patronale à travers un tweet . 

 

Déjà sévèrement mis à l'écart au sein même du parti socialiste après son vote de refus du Pacte budgétaire européen en septembre dernier, celui-ci a de nouveau été recadré par un certain nombre de dirigeants socialistes pour cette sortie peu amène envers un partenaire social. 

Mr Cherki revenait pourtant enthousiaste d'une mission d'observation des opérations électorales au Vénézuela, où le dirigeant Hugo Chavez  --faché depuis toujours avec les principes de la démocratie-- utilise l'insulte comme mode de communication envers son opposition et le reste du monde.