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29/01/2008

Bilan 2001-2008: Les écoles du 14e.

Dépendent de la Ville de Paris et du département à lui seul qu’est Paris les écoles maternelles, primaires ainsi que les collèges. Les lycées relevant quant à eux de la compétence de la Région Ile-de-France.

Le septennat s’achevant, il apparait qu’un réel effort a été entrepris sur les infrastructures des écoles : de nombreux bâtiments construits dans les années 60 – 70 se révèlent effectivement avec un vieillissement souvent accéléré du fait des techniques de construction. Une école Maternelle a été construite en lieu et place d’un ancien lycée technique, plusieurs groupes scolaires ( collège Jean Moulin, Ecoles Larousse, Fournier, Maurice d’Ocagne, Arago) ont été restructurés. Cela va effectivement dans le bon sens, et d’autres écoles, très vétustes pour certaines, requièrent désormais que des travaux soient également engagés. Le coût de ce type de travaux d’une part, les délais et l’organisation des écoles d’autre part expliquent assez aisément que le rythme adéquat pour ces réaménagements ait été trouvé.

La caisses des écoles, permettant de financer les repas mais aussi les activités périscolaires, étaient largement excédentaire en 2001. Elle est désormais sans trésorerie d’avance. Nulle critique en cela, dans la mesure où il s’agit plus d’une gestion différente: on notera que la tarification des repas fait apparaître un écart de 1 à 32 entre les coûts des repas (de 0,12 € à 3,92 € ). Premier bémol cependant, l’introduction d’un gouter récréatif, un « 4-heures » amélioré autour d’une activité, a permis de passer d’un système gratuit à un système payant. Les centres de loisir dépendent également de la caisse des écoles. Ceux-ci ont vu leurs activités être globalement plus diversifiées qu’auparavant. Les écarts de tarification, là encore relativement important (de 1 à 20 , pour la même activité mais pour 2 enfants différents) ont des effets positifs, comme permettre à certains enfants de sortir de leur cadre habituel, mais aussi leur revers comme une déresponsabilisation de certains parents qui, à coût très marginal, s’y délestent de leurs enfants…

a3d6a29452e0e5a2b477836cf6013f7c.jpg Si viser un meilleur cadre de vie est absolument nécessaire pour tous les enfants du 14e, les résultats scolaires de ces écoles se font encore attendre (voir les résultats des collèges du 14e). Les efforts entrepris se trouvent au niveau des équipes pédagogiques et du ressort de l’Education Nationale, mais l’action d’une mairie n’est cependant pas étrangère à l’organisation de ses écoles. Les rythmes scolaires, débattu depuis 2003 par le maire de Paris ont montré l’incapacité de trouver une solution hormis une bancale, le ‘samedi matin sur deux’. Problème bientôt résolu par l’Education Nationale, avec la semaine de 4 jours, à la condition d’organiser le soutien scolaire en direction des élèves les plus fragiles. Le système de garderie et d'études surveillées est quant à lui largement perfectible d'un point relatif aux horaires, pour des parents parisiens vivant avec un rythme souvent diffèrent du reste du pays ...

Enfin , l’école est aussi un terrain de jeu pour les positions politiques, en générale au détriment des parents. Tel est le choix de la mairie de Paris de ne pas rejoindre le dispositif de service minimum en cas de grève, par ailleurs démontré jeudi 24 janvier. Ce dispositif mis en place par le ministre de l’éducation Xavier Darcos afin d’accueillir les enfant, de servir des repas en cas de grève, et appliqué dans de nombreuses villes reste donc aux portes de Paris. Peu importe le sort des parents, ceux-ci se trouvant dans l’obligation de poser un, ou plus , jour de congé … et d'assumer les positions d’un candidat pour la direction du parti socialiste.