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18/09/2006

Boulevard Brune: 3 commerces indemnisés, pour les autres...

Depuis septembre 2003, date du démarrage des travaux du tramway, de nombreux commerçants se sont plaints d’une perte substantielle de chiffre d’affaires. Accès difficile des véhicules aux Maréchaux, stationnements impossibles, ou pour le simple piéton déambulation entre gravats et barrières de chantier : seuls ceux ayant une réelle motivation ont pu faire vivre ces petits commerces de proximité, nécessaires à la vie de quartier. Si certains commerces ont dû par la force des choses fermer, la plupart ont souffert en espérant les jours meilleurs.

Aujourd’hui, avec les boulevards des maréchaux refaits à grands frais, l’objectif de ces commerces est de regagner leur clientèle et éventuellement d’en gagner une nouvelle. Les baisses de chiffres d’affaires subies par les commerces sont normalement susceptibles d’êtres indemnisées par la mairie de Paris. Une Commission de règlement amiable a été créée par la ville et la Chambre de Commerces et d’Industrie de Paris afin de délibérer sur les compensations à verser.

3 commerces du boulevard Brune viennent de voir cette commission leur proposer un règlement amiable. Le montant varie de 5 000 € pour un petit commerce d’alimentation, à 20 000 € pour une boulangerie. Un autre dossier, une pharmacie, devrait également recevoir un avis positif de la commission. Ces indemnisations portent ainsi à ce jour à moins d’une dizaine le nombre de commerçants concerné dans le 14eme arrondissement.

L’opposition UDF, à travers les traits d’Yves Ogé, bien que se félicitant de ces indemnisations a cependant alerté les élus de la majorité sur la situation de nombreux commerçants  non indemnisés et déclaré qu’il en tiendrait de son « devoir d’élu d’aider ces commerçants à aller au tribunal administratif. »

Si d’autres commerces des maréchaux devraient également se voir verser des indemnités, de façon amiable ou non, les commerces des rues adjacentes moins directement exposés mais réellement affectés n’ont quant à eux très peu d’espoir à avoir bien que la vie commerciale des quartiers dans leur ensemble fut perturbée.