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08/10/2008

Preuve par l'absurde


Rompant avec une position campée depuis plusieurs mois, la mairie de Paris a annoncé depuis peu par l’intermédiaire de son adjoint à la vie Scolaire, Pascal Cherki, par ailleurs élu du 14eme, qu’elle appliquerait la loi concernant le service minimum d’accueil en cas de grève.

L’occasion était donnée hier, mardi 7 octobre, de faire cette première démonstration dans les établissements scolaires de la capitale ayant un taux annoncé de gréviste supérieur à 25% des effectifs enseignants. Pour le 14eme, seules 3 écoles de l’est de l’arrondissement  3 et 12 rue d’Alésia ainsi que 13 avenue de la Sibelle— devaient être affectées par une grève portant sur une "journée mondiale sur le travail décent".

Mais face à l’instauration à reculons de cette nouvelle mesure pourtant plébiscitée par les parents d’élèves, des difficultés que ne rencontrent pas de nombreuses villes sont apparues. Ainsi , alors que 100% des enseignants s’étaient préalablement déclarés en grève obligeant l’emploi d’un personnel pour garantir l’accueil, les enseignants ont finalement assumer leur travail rendant inutile ce personnel temporaire. Un CQFD pour notre adjoint à la vie scolaire bataillant contre ce système de service minimum d’accueil, arguant qu’il ne peut être installé à Paris. Quoi qu’il en soit, même si Paris se montre bien différentes des autres villes où l'instauration de ce service s'effectue sans heurts, les élèves ont tous été accueillis.