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31/01/2007

37 stations de vélos dans le 14e

C’est une bataille importante que vient  de remporter  l’afficheur JCDecaux. Après bien des péripéties, dont notamment un recours auprès du tribunal administratif, celui-ci vient pourtant de remporter la reconduction de son contrat qui le lie depuis 30 ans avec la ville de Paris. Si l’idée génial de Mr Decaux fut de mettre en place gratuitement dans notre ville des abribus pour protéger les habitants des intempéries, c’est tout un modèle économique qui fut créé à l’époque et qui, concurrence aidant, se traduit désormais par une compétition pour apporter toujours plus de services aux administrés des villes et autres collectivités locales.

En contrepartie du renouvellement de la concession de mobilier urbain et notamment 1600 panneaux d'affichage, et à l’instar de ce que de nombreuses villes implémentent chez elles, les afficheurs se positionnent désormais sur la location à bas prix voire gratuite de vélo afin de décrocher de myrifiques contrats. Si le concurrent américain de JCDecaux, ClearChannel, fut l’innovateur du prêt de vélo en France, c’est bien sur ce même créneau , à coups de vélos supplémentaires et de rétrocessions accrues que le français a pu conserver sa ville historique, véritable vitrine pour lui aux yeux du globe.

Concrétement dans le 14e arrondissement, ce sont 37 stations de vélos qui devraient à terme être installées de façon équirépartie. Chacune de ces stations devraient recevoir une quinzaine de vélos, ce qui variera selon l’instant puisque l’utilisateur pourra emprunter gratuitement un vélo à une station pour le laisser à une autre. Gageons que les services JCDecaux, très efficaces dans le maintien de leur mobilier urbain sauront redistribuer régulièrement chaque cycle.

Mais dans un pays où le simple caddie se transforme rapidement en barbecue, et où le droit de propriété d’un vélo est l’un des moins défendu (ndr : il suffit pour s’en convaincre d’observer les nombreuses attaques juqu’ici infructueuses sur l’antivol de mon vélo) on peut rester dubitatif sur la mesure du risque et de la rentabilité par l’annonceur…

Enfin, oui, on ne peut que se féliciter de la mise en place à grande échelles de ces vélos. Parfaits pour le touriste qui pourra visiter à l’air libre Paris, parfait pour un métro manqué le soir, mais ces vélos pourront ils modifier les modes de déplacements ? Risquera t’on de rater un rendez vous ou de s’y déplacer pour se rendre sur son lieu de travail ? « Ah ce matin il n’y avait plus de vélos » sera-t-elle désormais une excuse crédible ….