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22/07/2005

5578 €/m² , que faut il en penser ?

S’il est un sujet important dans la vie de chaque foyer, c'est bien le logement. Les évolutions subies depuis quelques années au niveau du prix du logement a un impact fort sur la vie de chacun, mais aussi sur la vie de la cité dans la mesure où le prix a une influence sur la population notamment sur la remise en cause de la mixité sociale, allant jusqu'au risque des phénomènes de ghettoïsation.

Alors pour évoquer ce sujet, je vous propose d'analyser ce marché au point de vue local. Vos commentaires sont les bienvenus afin d'étayer des hypothèses, débattre et ajuster les prédictions que l’on peut en tirer :

[1/ 2 ] Jusqu'où la hausse ?

21:40 Publié dans Logement | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

Commentaires

Suggestion.
Le manque de logement dans de nombreux pays européens est une EVIDENCE. Le nombre de logements insalubres ou abandonnés, propriété du secteur privé, dans ces mêmes pays, est UNE AUTRE EVIDENCE.
Suggestion déjà faite ailleurs, sur d’autres blogs : mettre au point un deal entre le secteur public et le secteur privé aux termes duquel le 1er rénove / réhabilite les logements abandonnés / insalubres propriété du 2èm, via un prêt sans intérêt remboursé à l’aide de loyers sociaux payés par les locataires. Les locataires sont choisis par le secteur public qui garantit au privé le payement des loyers. La durée du bail à loyer social est fonction du montant du prêt. Après le remboursement du prêt, le logement reste dans le circuit locatif social du secteur public pour un temps à convenir avec le privé. Pendant cette période le secteur public prend en charge la partie du loyer qui dépasse le montant d’un loyer social.
Qu'en pensez-vous?

Écrit par : canteleu.paysdecaux | 23/07/2005

Concernant les logements insalubres, une des modifications récentes du dispositif de Robien ( mars ou avril 2004) est son application à l’ancien, sous réserve de certains critères stipulant le passage du logement du statut d’insalubre à habitable (voire mieux que tout à fait correct). L’aspect social initial voulu par le de robien a cependant été supprimée, l’impact du seuil ( seuil de revenu pour prétendre bénéficier de la location de ce type de logement) ayant été estimée trop importante. (vu le succès du de robien, l’offre locative importante se concentrait trop une petite tranche de la population et excluait une grosse partie de la population ayant elle aussi du mal à se loger).
Reste que le problème pour le « de robien ancien » est le très faible nombre de logements insalubres (tout du moins en vente). Sur le quatorzième ( le site focalisant plus là dessus), je ne vois de pas quartier qui disposent de nombreux logements insalubres…Il y en a , certes ( j’étais d’ailleurs à deux doigt de faire une telle opération, mais le mot Robien à fait grimper le prix …)
Le problème dans votre proposition est la gestion par des organismes sociaux. D’un coté, peu de propriétaires seraient près à perdre le contrôle et d’un autre coté certains crieraient à l’utilisation de fonds publics pour améliorer le patrimoine de personnes considérées comme nantis (un propriétaire).
Je pencherais donc pour 2 pistes :
- Il me semblerait plus intéressant d’augmenter l’attractivité du de robien ancien ( en réduisant par exemple les critères d’insalubrité).
- Pour redonner un aspect social et puisque le seuil des revenus a été supprimé, pourquoi ne pas rendre plus séduisant un éventuel locataire avec de faible revenus, et ce sous forme d’une prime, au bénéfice du propriétaire : Actuellement, pour un même loyer, un propriétaire a plus d’intérêt à louer à une personne ayant de forts revenus, donc théoriquement plus solvable. Si les organismes sociaux reversaient une incitation, l’aspect risque dû à la moindre solvabilité de la personne serait compensé par cet attrait. Les intérêts de cette démarche serait multiple : a) mise en œuvre quasi immédiate d’un très grand nombre de logement à destination d’une population ne pouvant aller que dans des logements sociaux ; b) côut moindre que la gestion par des organismes sociaux et avec moins de clientélisme ; c) flexibilité quant à l’incitation au social par des ajustements selon les besoins

Pour les logements vides, ce que fait la mairie de Paris est bien mais pas encore suffisant incitant. Dans un pays où il faudra bientôt montrer la feuille d’imposition de ses grands parents, il serait peut être bon de repenser aux raisons de cette frilosité en étant moins complaisant avec les 2% de mauvais payeurs qui fond beaucoup de tort aux 98% restant.

Écrit par : ParisXiv | 25/07/2005