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26/11/2005

Compte rendu de mandat Acte 1, scène 2

Après ces 2 premières représentations, et après avoir abordé la forme, quel est le fond réel de ces comptes rendus ? Comme souvent dans le 14e, le discours s’empare des sujets qui touchent le citoyens pour y incorporer une logique politique. Et d’y servir des attaques contre le gouvernement et de féliciter la mairie pour l’accomplissement de certains dossiers.
La présentation faite par Pierre Castagnou en devient manichéenne:
Ainsi, comme il devient systématique à chaque conseil d’arrondissement, la diatribe porte sur le désengagement de l’état. Certes, la loi de décentralisation fait que certaines missions sont déléguées aux collectivités locales. Le leitmotiv, servi sur quasiment tous les sujets,  porte sur le non-transfert du financement de ces missions euros pour euros. Tant et si bien que lors de la séance de questions/réponses, interpellée sur les horaires et sur les fréquences de bus, Geneviève Bellenger continue d’incriminer l’état. Une adjointe à la circulation habituée à servir ce couplet mais apparemment pas informée que le dossier STIF (Syndicat des transports d'Ile-de-France) a été réglé le 7 Octobre dernier et que Jean Paul Huchon en a accepté le principe. Discrètement, P.Castagnou lui souffle l’équivalent d’un « non, Geneviève, ça tu ne plus t’en servir, c’est réglé » …
Inversement, l’absence d’émeutes dans le 14e lors des récents événements est à mettre sur le compte des actions sociales menées depuis 2001 et l’amélioration de l’emploi dans Paris (taux de chômage à 14%, à comparer aux 9,8% nationaux) est le fruit d’une politique volontariste à ce niveau.

Le rideau se baisse et donne l’image d’un numéro bien rôdé, mais l’objectif initial donné – rapprocher les habitants de la vie de leur cité – est il réellement atteint ? Le goût un peu amer de campagne électorale permanente pourrait en donner l’idée inverse.