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29/07/2009

Redécoupage des circonscriptions legislatives


Avec une population stable depuis 20 ans (2,18 millions d’habitants en 2006), le poids de Paris dans la population française n’a cessé de diminuer.
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Le redécoupage des circonscriptions législatives est donc devenu nécessaire comme dans de nombreux départements, ayant vu leur poids démographique fortement évolué. Ainsi, une nouvelle carte des circonscriptions législatives a été présentée Mercredi en Conseil des Ministres, avant sa ratification au parlement cet automne. Paris perdrait donc 3 sièges de députés, portant à 18 le nombre de ces circonscriptions. Comme tous les arrondissements, le 14e serait remanié pour prendre en compte les modifications de population. Découpé entre les 10eme et 11eme circonscriptions, ces dernières seraient modifiées pour augmenter leur nombre d’habitants qui sont aujourd’hui respectivemnt de 109 000 et 99 000 habitants, alors que la répartition sur le territoire national impose globalement un siège de député par tranche de 125000 habitants.

Ainsi, la 11e circonscription inclurait désormais une partie du 6eme arrondissement et les quartiers de Montparnasse mais n’engloberait plus les quartier de Plaisance et une partie de Porte d’Orléans. Quant à la 10eme circonscription, elle s’étendrait notamment sur le sud de l’arrondissement en absorbant ces quartiers.

La 11e circonscription passerait ainsi à une population de 113 700 habitants alors que celle de la 10e serait désormais de 112 000 habitants.

Globalement neutre d’un point de vue politique, ce redécoupage pourrait toutefois aboutir sur Paris à 2 circonscriptions de moins pour la droite et une de moins pour la gauche.

 

20/07/2009

Né dans la rue, exposition à la fondation Cartier

ne-dans-la-rue.jpgA la fin des années 60, des gamins des quartiers déshérités de New York écrivaient leur nom sur les murs de leurs lycées.

Ces jeunes adolescents, latinos ou afro-américains pour la plupart, n’utilisaient aucune technique particulière : avec un simple marqueur noir ils recouvraient les murs de leur pseudo qui se composait d’un nom suivi du numéro de la rue où ils habitaient.

A ce stade, leur démarche n’avait rien d’esthétique mais traduisait une volonté de marquer leur empreinte dans une société en pleine mutation (mouvement des droits civiques, révolution sexuelle, libération de la femme).


L’objectif ultime des taggeurs est d’être vus par le plus grand nombre. Ainsi, ces jeunes garçons arpentaient les rues sans relâche après les cours et une bonne partie de la nuit jusqu’au jour où l’idée leur vint de sortir de leur quartier.

Rapidement, les writers les plus actifs s’attaquèrent au métro. En 1970, très peu de noms étaient écrits à l’extérieur du métro. Certains taggeurs parvenaient à écrire leur nom en descendant du métro. Pour tagger à la bombe à l’extérieur du métro, il leur fallait entrer dans les dépôts des trains pour voler les clés des conducteurs.

Les pieces sur les rames de métro représentent une évolution significative dans le parcours deswriters. Les graffitis s’inscrivent dans une démarche esthétique, et, tout comme la musique de l’époque, ils défient l’ordre établi.

L’exposition de la Fondation Cartier retrace la naissance du graffiti au travers d’interviews, de photos et d’objets personnels ayant appartenu à des jeunes taggers.

Quelques artistes contemporains (Basco Vazko, Cripta, JonOne, Olivier Kosta-Théfaine, Barry McGee, Nug, Evan Roth, Boris Tellegen/Delta, Vitché, and Gérard Zlotykamien) ont été invités à créer des œuvres et des installations éphémères pour témoigner de la vivacité et de l’éclectisme de ce mouvement artistique toujours en pleine évolution.

Du 7 juillet au 29 octobre 2009

Fondation Cartier pour l’art contemporain

261, boulevard Raspail, Paris 14ème