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13/03/2006

La traque du gang des barbares

Si parfois le mot racaille semble pour certains trop véhément, il est bien trop faible pour décrire le gang des barbares dont Youssouf Fofana était le chef.

L'Express du 9/03/2006 reprend la traque de la police pendant les semaines de détention de leur otage, Ilan Halimi. Bien que le travail et la stratégie de la police furent infructueux, Fofana échappa de justesse à la police le jour même de la fin de l'utimatum. Plusieurs planques de la police permettaient une surveilance d'un cybercafé dans le 14eme arrondissement, rue Poirier de Narçay. Le chef des "Barbares" passa sous le nez des policiers, pour ne pas avoir utilisé une adresse internet usuelle. Les caméras de surveillances du cybercafé ne retiendront que quelques images d'une personne avec foulard sur le visage et capuche sur la tête. Habits de circonstance pour un cybercafé?

Le mot "racaille" choque, mais de façon circonstanciée. Ainsi, sans émouvoir qui que ce soit, Malek Boutih, alors président de SOS Racisme, avait déclaré (le Monde 13/06/2002) à propos de la banlieue "c’est la racaille qui tue le plus dans les cités". L'histoire lui aura malheureusement donné raison.