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27/10/2006

Quid de la circulation dans le 14eme ?

Aussi anciens que Ravaillac, les bouchons dans Paris suscitent les mécontentements de toutes parts : Automobilistes, bien évidemment, mais aussi usagers des « circulations douces » et riverains des rues devenues un enfer, pour qui ouvrir sa fenêtre ne procure que nuisances sonores et air irrespirable.  Difficile de voir clair dans l'évolution de la situation de nos rues, et encore moins dans la perception qu’en ont les parisiens eux-mêmes.

Car si la réduction de la circulation est un objectif poursuivi par la ville de Paris depuis bien longtemps, objectif commun au maire actuel et à son prédécesseur, le bilan de ces actions en faveur d’un « moins de voitures » reste difficile à mesurer puisque basé uniquement sur 190km de voies dans Paris intra-muros. Pour le 14e, il est difficilement compréhensible, par exemple, d’extrapoler tout le trafic selon l’axe nord sud sur quelques portions de l’Avenue du Général Leclerc, alors même que des rues secondaires (Plantes , Vercingétorix) s’engorgent de véhicules ayant résigné à utiliser le premier axe pour effectuer leur déplacement. Certes le nombre d’immatriculation recule, mais la prise de ce pouls ne permet pas de dissocier effets économiques et changements des habitudes.

Enfin, coté perception par les habitants, difficile une fois encore d’appréhender le ressenti des politiques menées en terme de circulation. Un récent sondage commandé par l’adjoint au déplacement lui-même, Denis Baupin, montrait des parisiens en accord avec la politique à 81 %. Le maire de Paris s’est opposé à la publication dudit sondage car l’estimant trop biaisé selon une élaboration des questions faussant toute objectivité.

Sans prétention particulière, vous trouverez dans notre colonne de gauche un simple petit sondage, auquel vous pourrez répondre par des choix multiples, sur la situation de plusieurs rues emblématiques voire problématiques du 14eme arrondissement.  

Commentaires

Il est difficile de dissocier l'utilisation des véhicues moteurs dans une ville comme paris et les conséquences économiques et sociales de son utilisation. On dit aussi que l'argent n'a pas d'odeur car pour permettre le réapprovisionnement de Paris, le va et viens des clients et le déplacement de la population vers ses activités de travail ou de dévertissement, alors l'automobile, les motocyclettes de toutes sortes sont des moyens individuels que tout le monde apprécie et qui sont la base de la vie économique et sociale. De plus, un grand nombre de personnes ont un profond mépris des transports en commun car ils détestent les contacts personnels avec des individus qu'ils ne connaissent, ont un dédain du peuple et des odeurs collectives. étant habitués à vivre dans de luxueux appartements, étant eux-mêmes parmi les chefs de file de l'économie et ce sont eux dailleurs qui gèrent la vie économique de la capitale et qui ont à perdre de la diminution de l'espace que l'automobile et autres véhicules motorisés occupent dans la capitale.

Ce sont eux qui prennent finalement les décisions et non pas les élus qui sont leurs serviteurs.

Est-il possible de sortir de cette situation? Oui, mais à la condition de permettre à ceux qui ont le véritable pouvoir de décision de reconvertir leurs affaires aux nouvelles réalités que sont la pollution extreme dans l'atmosphère dans la capitale, le niveau excessif de bruits surtout occasionnés par les deux roues aux moteurs modifiés, l'envahissement des espaces piétons et vélo par les deux roues motorisés et par les automobiles. Il est remarquable de voir combien des espaces verts dans les parcs publics ont été recouverts de bitumes afin de permettre le parking des deux roues motorisés et celà depuis des années, ce qui confirme que l'on a vraiment atteint un point de saturation dans la capitale qui compromet la joie de vivre, la santé publique, le sentiment de sécurité et dont la conséquence ultime est la fuite des citoyens et des touristes vers d'autres lieux moins bruyants et acceuillants.

Faut-il attendre que la détérioration des choses nous forcent à réagir ou bien peut-on prendre des mesures qui améliorent la vie des citoyens sans compromettre l a vie économique?

De fait nous en sommes déjà au point ou nous sommes forcés de réagir malgré nous afin de préserver à la fois les profits de l'activité économique et de la paix sociale. La solution consiste donc à trouver un juste équilibre entre ces deux extremes et d'intégrer les nouvelles préoccupations envers le transports, les voies cyclables et piétonnières, les parcs urbains dans la réalité économique de manière à ce que tout le monde y trouve sont profit et celà en des délais raisonnables.

Écrit par : Camille Boily | 05/11/2006

Le 18/06/2002,
Je transmettais un pré rapport sur la circulation avenue du Maine à la Mairie du XIV. A ce jour et malgré de nombreuses réunions avec élus et conseil de quartier l'extrait du rapport est toujours d'actualité:"Voies de Circulations- Couloirs de Bus
La création des voies de bus de l’avenue du Maine a pour objectifs d’apporter la quiétude aux riverains et de permettre la fluidité du trafic.
*Que constatons-nous ?
La circulation est difficile voir impossible. A 2 heures du matin, il y a encore un flux ininterrompu de véhicule entre le souterrain Montparnasse et la place Victor BACH. Il serrait souhaitable donc pour la tranquillité des riverains (afin d’éviter la pollution et les concerts d’avertisseurs) d’autoriser la circulation des autres véhicules de 22h00 à 5h30, ce qui correspond à la plage horaire de non-circulation du 28."

Écrit par : MELIHAN-CHEININ | 05/11/2006

Il faudrait que le député vert sorte de son quartier vert jusqu'à la Porte d'Orléans et constate une ciculation aussi déplorable pour les voitures que pour les piétons! C'est peut-être du à un règlage mal synchronisé des feux de ciculations mais les voitures bloquées sur les rails du tramway arrivent sur les passages piétons avant les piétons qui ne peuvent plus traverser l'avenue du général Leclerc au feu vert! Ce n'est qu'un exemple.
Le carrefour est magnifique; dommage qu'il soit ma géré!

Écrit par : claude Brisseau | 07/11/2006

La politique visant à la diminution de la circulation des voitures des Bs'ingénie à rendre la vie impossible aux automobistes (comme il l'a lui-même déclaré), la Ville avait pu mener une politique de développement des transports en commun. Or la Ville n'a aucun pouvoir sur la SNCF-RATP. Et ces dernières n'ont cessé de réduire les effectifs donc les nombres de bus. Aménager des couloirs de bus extra-larges pour des bus ne circulant que de 6 à 21 h, et pas le dimanche, c'est ridicule. 10 ou 12 minutes d'attente entre deux 91 OU 95, cela est insupportable pour ceux qui travaillent, d'autant plus que la pluspart des chauffeurs de bus ne sont guère complaisants, fermant la porte au nez de ceux qui arrivent en courant. Et quand il faut traverser un boulevard en trois temps, la faute aux couloirs de bus....Le 88 qui desssert l'hopital Pompidou ne fonctionne pas le dimanche. Impossible désormais d'accompagner quelqu'un handicapé ou chargé dans une gare (celle du Nord, en particulier), cet il est impossible de se garer près de la gare. Et si encore les taxis étaient accessibles finacièrement, mais non.
Tout cela est incohérent, et à part la gloriole que pourront tirer quelques Verts de la construction du tram, on ne voit pas où cela mène. sinon à une asphyxie encore plus grande, chaque voiture devant tourner un quart d'heure avant de trouver une place. A quand les parkings en sous-sol gratuits et les places en surface plus chères? A condition qu'il y ait suffisamant de places en sous-sol. Je ne vois pas comment un représentant en carrelages peut faire sa tournée en métro.
On ne pense plus Paris que comme une réserve à touristes, où tout le monde peut passer son temps à se promener en vélo sur les quais.

Écrit par : sophie lemoine | 08/11/2006

Habitant le "quartier vert" je suis stupéfait, inquiété, stressé, anxieux d'être pris en otage, découvrant chaque jour que je ne peux sortir ou rentrer chez moi, sauf en étant obligé de rejoindre et rajouter encore à la circulation bloquée de la rue d'alésia, de la place d'alésia ou de denfert rochereau. Mise en sens unique de l'accès par la rue saint jacques, fermeture d'un accès à la rue Hallé par la rue rené coty .... impossible de rejoindre la porte d'orléans par la rue du père corentin....
Bref la politique actuelle n'a ni queue ni tête, si "rendre la vie imossible" au automobilistes veut dire "asphyxie" d'un quartier, pollution en tout genre....
Aujourd'hui j'aimerais pouvoir m'exprimer sur le sujet et comprendre la politique menée; mais malheureusement, tous les jours, vivre celà, me mets en colère, me révolte, je n'arrive plus à vouloir en discuter. Je vais m'en aller de ce quartier où je vis depuis 35 ans, et laisser la place à ceux qui peuvent payer 30m2 à 200 000 euros et aller au travail en vélo.

Écrit par : ptitof | 12/11/2006

http://www.dailymotion.com/vivlelalibertedexpression/video/5582549
http://www.youtube.com/watch?v=Yrjk7Z-Vk0U

Écrit par : viveparis | 05/11/2007

envisagez vous la réouverture de la sortie autoroute sud ? celle-ci est depuis q.q. années réservée BUS/TAXIS, hors avec les travaux métro Porte d'Orléans c'est un non sens .... espère une réponse

Écrit par : colette Lutier | 02/05/2010