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14/02/2007

Ancien hopital Broussais, des rues à définir

Les superficies développées par les hôpitaux sur le 14e arrondissement représentent une quantité non négligeable. Alors lorsqu’un hôpital disparait, ce sont des enjeux urbanistiques qui voient jour.  L’hôpital Broussais, dont la fermeture découle de la création de l’hôpital Georges Pompidou, s’étale sur 4,6 hectares au sud du quartier Didot.

Entre bâtiments déjà reconvertis ( La Croix Rouge Française a depuis plus d’un an installé son siège dans 3 anciens bâtiments de Broussais), et bâtiments dont le devenir est encore incertain (quid de la pérennisation des locaux du centre social Didot-Broussais dans des lieux ?) les espaces de voirie devront évoluer d’espaces fermés à une ouverture sur la ville. Dans ce cadre, une enquête publique ainsi qu’une exposition est organisée depuis le 5 février et jusqu’au 5 mars 07.

Une présentation aura lieu en mairie le 15 février à 19h.

Outre une desserte de l’ensemble des bâtiments, le projet global prévoit de modifier le coté béton des anciennes voies de l’hôpital et de créer des espaces arborés et de détente. En revanche, l’ouverture sur la ville de ces 4,6 Ha que devait apporter l’intégration de ces nouvelles voies publiques sera assez limitée: aucun raccordement des nouvelles voies avec les voies déjà existantes (rue des mariniers, rue des arbustes) ne se fera. Dans ces deux cas, la nouvelle voie s’arrêtera à peine à une dizaine de mètres de ces rues… Il aurait été dommage qu’une voiture s’enhardisse dans cette terra incognita.

 

voir le dossier de présentation du projet (1,7Mo)

07/12/2006

Des rues emblématiques et problématiques

Sujet de préoccupation de toute ville, la circulation est depuis quelques années un sujet passionnel à Paris. Si l'objectif de moins de voiture différe peu entre la mairie actuelle et les précédentes, la politique menée semble produire des effets secondaire dont beaucoup se passeraient bien.Car plutôt que viser moins de voitures pour mieux de voiture, certains reprochent une idéologie appliquée de façon dogmatique. La préoccupation de santé publique reste cependant un argument pertinent, au bémol près que les seules améliorations technologiques des constructeurs automobiles y auront considérablement plus contribué que n'importe quelle politique de déplacement. 

Dégradation des conditions de circulations, amélioration, satisfactions des usagers et des riverains ou mécontentements? A ces questions, aucune  réponse ne vient lisiblement comme nous décrivions au mois d'octobre dans notre note sur la circulation dans le 14e.

Nous lancions un petit sondage sur la dégradation de la circulation dans les rues du 14eme, et lesquelles étaient le plus touchées. Voici les résultats :

 Les rues où la circulation s'est dégradée

medium_circulation_paris_14_sondage.JPG


Rue d'Alésia    42,94%

Av. Gal Leclerc    42,30%

Av. du Maine    31,41%

Rue R. Losserand    30,12%

Rue des plantes    27,56%

B. des Maréchaux    27,56%

B. du Montparnasse    25%

autres    14,74%

ça c'est plutôt amélioré    10,89%

suis jamais venu dans le 14e    5,12%

( la somme des pourcentages es tsupérieures à 100 , dans la mesure où plusieurs réponses concomittantes pouvaient être faites par une même personne)

 

A noter également, la création d'un site particulièrement actif par une poignée d'habitants concentré sur la circulation dans l'Est du XIVeme et l'ousest du XIIIeme. 

27/10/2006

Quid de la circulation dans le 14eme ?

Aussi anciens que Ravaillac, les bouchons dans Paris suscitent les mécontentements de toutes parts : Automobilistes, bien évidemment, mais aussi usagers des « circulations douces » et riverains des rues devenues un enfer, pour qui ouvrir sa fenêtre ne procure que nuisances sonores et air irrespirable.  Difficile de voir clair dans l'évolution de la situation de nos rues, et encore moins dans la perception qu’en ont les parisiens eux-mêmes.

Car si la réduction de la circulation est un objectif poursuivi par la ville de Paris depuis bien longtemps, objectif commun au maire actuel et à son prédécesseur, le bilan de ces actions en faveur d’un « moins de voitures » reste difficile à mesurer puisque basé uniquement sur 190km de voies dans Paris intra-muros. Pour le 14e, il est difficilement compréhensible, par exemple, d’extrapoler tout le trafic selon l’axe nord sud sur quelques portions de l’Avenue du Général Leclerc, alors même que des rues secondaires (Plantes , Vercingétorix) s’engorgent de véhicules ayant résigné à utiliser le premier axe pour effectuer leur déplacement. Certes le nombre d’immatriculation recule, mais la prise de ce pouls ne permet pas de dissocier effets économiques et changements des habitudes.

Enfin, coté perception par les habitants, difficile une fois encore d’appréhender le ressenti des politiques menées en terme de circulation. Un récent sondage commandé par l’adjoint au déplacement lui-même, Denis Baupin, montrait des parisiens en accord avec la politique à 81 %. Le maire de Paris s’est opposé à la publication dudit sondage car l’estimant trop biaisé selon une élaboration des questions faussant toute objectivité.

Sans prétention particulière, vous trouverez dans notre colonne de gauche un simple petit sondage, auquel vous pourrez répondre par des choix multiples, sur la situation de plusieurs rues emblématiques voire problématiques du 14eme arrondissement.