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24/11/2006

Journées portes ouvertes pour une école atypique

Nous vous en parlions en Septembre étant donné les menaces qui planaient sur cette école du 14e, puisqu' elle devait impérativemnt changer de locaux. C'est donc rue Liancourt que l'école bilingue Bretonne s'et installée de façon plus pérenne. Elle nous adresse aujourdh'ui un communiqué afin de mieux se faire connaitre, non seulement par les très nombreux bretons du 14eme, mais de façon plus large à tous les habitants:


L’école associative bilingue (breton-français) Diwan de Paris organise le samedi 25 novembre une journée « Dorioù digor - Portes ouvertes » destinée aux parents qui désirent inscrire leurs enfants en cours d’année ou à la rentrée prochaine, ainsi qu’à toutes les personnes qui veulent tout simplement en savoir un peu plus sur la méthode d’enseignement bilingue par immersion linguistique.

 

medium_diwan_paris.2.JPGCette journée débutera à 9 heures par une classe ouverte, afin de découvrir les méthodes pédagogiques et le déroulement d’une journée scolaire au rythme de l’enfant.  De 12h à 14h, les futurs parents pourront échanger avec les parents actuels, les enfants déjà scolarisés, les responsables associatifs et le directeur de l’école, autour d’un verre de l’amitié.

Laïque, gratuite et ouverte à tous, l'école Diwan de Paris scolarise, en suivant les programmes du Ministère, de la maternelle (2 ans ½)  jusqu'au CE1, avec un atout supplémentaire : l'acquisition par la pédagogie d'immersion linguistique d'une 2e langue, le breton.

La plupart des parents intéressés par Diwan Paris ne parlent pas nécessairement breton eux-mêmes, mais ont en commun un intérêt pour le bilinguisme et la culture bretonne. Ainsi à Diwan Paris se côtoient des familles d’une dizaine d'origines différentes, dans un climat multiculturel stimulant.

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09/10/2006

Sans papiers du 14e: les ecoles prennent le relais

 
Depuis l'été, les écoles du 14e deviennent l'enjeu d'une lutte qui dépasse largement le contexte scolaire. Soutenues activement par la mairie de l'arrondissement, des associations se montrent particulièrement actives pour dénoncer et au delà, protéger les familles en situation irrégulière d'enfants scolarisés dans plusieurs écoles. Sont notamment concernées actuellement l'école primaire de la rue Boulard et l'école Prisse d'Avennes où il vient de se créer pour cette derniere un Collectif pour le Soutien et l'Aide aux Etrangers (CASE).
 
Si la présence d'enfants sans papiers ainsi que l'expulsion de clandestins n'ont rien de nouveau, l'intensification des actions et des revendications menée depuis plusieurs mois ont pour effet de placer la question de l'immigration au centre du débat politique. Orchestré par le RESF (Réseau éducation sans frontières), et relayé de façon locale par des collectifs, ou une association de parents d'élève (FCPE) et parfois même par les conseils de quartier (Mouton-Duvernet), la demande consiste a exiger la régularisation aveugle de tous les sans-papiers, parents d'enfants scolarisés. C'est également le sens de la bannière tronnant sur le fronton de la mairie d'arrondissement. Ces actions politiques visant à contrer le ministre de l'intérieur et probable candidat à l'election présidentielle sur ce sujet passionnel, mettent en exergue un nombre trop faible de régularisations dans le cadre de la directive de cet été. Alors qu'à quelques kilomètres de là, à Cachan, posent toujours un problème difficilement soluble d'une douzaine de familles d'immigré en situation irrégulière, Arno Klarsfeld n'hésitait pourtant pas il y a quelques jours (Le Monde 5/10/06), à décrire l'attitude négative du RESF, préférant "pourrir la situation" que de se poser en interlocuteur pour une médiation. 
 
En plaçant l'immigration au coeur de l'action politique, et en faisant osciller les curseurs entre "trop" ou "pas assez" de régularisations, les elections de 2007 ont commencées, avec en spectre toujours menaçant le scrutin de 2002. Et de s'interroger si l'intense médiatisation organisée par ces associations de défense n'ont pas pour objectif de créer un éparpillement, cette fois ci à droite, avec le risque de pousser les extrèmes.

04/09/2006

Une éclaircie pour la rentrée

Les premiers lundis de septembre ont souvent la même magie pour les enfants : moments de retrouver ses amis, ses enseignants et son école.

Cette année pourtant, 2 classes ne rouvriront pas: l'une en primaire à Alain Fournier, l'autre en maternelle à Antoine Chantin faisant suite à la diminution d'élèves dans les tranches d'ages concernés.  

Mais cela n'éclipsera pas la bonne nouvelle de cette rentrée, puisque le risque qui menaçait la survie même d'une petite école, l'ecole Diwan, s'est fortement dissipé ces tous derniers jours. Dans un 14eme, et plus particulièrement un quartier Montparnasse cher à la diaspora bretonne, l'école Diwan, ouverte à tous, participe à une éducation bilingue français-breton. Où régionalisme rhyme aussi avec ouverture sur le monde puisque on ne compte pas moins de 9 nationalités différentes dans la seule école Diwan hors de Bretagne.

Claude Nadeau, la présidente de la Skoazell Diwan Paris nous communique: 

Confrontée depuis début juillet à l’absence de local pour la rentrée scolaire 2006 en dépit du nombre grandissant d’élèves et la création d’un second poste d’instituteur, l'école Diwan de Paris est sur le point de sortir de la crise. Une entente est en cours de négociation avec un partenaire institutionnel pour la location d’un local dans le quartier Montparnasse qui devrait permettre à l’école de continuer son développement en emménageant dans ses nouveaux locaux d’ici la fin du mois de septembre.

D’ici là, une solution provisoire permettra d’accueillir les quelque 25 enfants inscrits afin d’assurer la rentrée scolaire lundi le 4 septembre.

Depuis le début de la crise qui secoue Diwan Paris, de nombreux messages de soutien de tous horizons, l’appui de personnalités bretonnes et l’implication concrète de tous ceux qui croient en ce projet ont véritablement porté l’équipe de Diwan Paris, dont les efforts ont été largement relayés par les médias parisiens et bretons. Mais la mobilisation de tous reste nécessaire car si l’entente en cours de négociation se concrétise, il restera à financer le coût de cette location qui constituera une large part du budget annuel de l'école Diwan Paris, qui ne bénéficie toujours d'aucune subvention.

Les écoles Diwan sont des écoles bilingues français-breton gratuites, laïques et ouvertes à tous . Elles scolarisent avec un succès fulgurant quelque 3000 élèves dans une quarantaine d'établissements en Bretagne et à Paris, avec deux nouveaux sites ouvrant à la rentrée 2006 en Bretagne. Toutes les écoles Diwan ayant franchi le seuil réglementaire des 5 ans d'existence sont sous contrat avec l'Education Nationale. L'école Diwan de Paris existe depuis 2004.

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à voir : le site de l'école Diwan à Paris