Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/09/2006

Rentrée active pour la majorité et l'opposition municipale.

 
D'un coté souvenir de la Rochelle où le maire du 14e, Pierre Castagnou, s'exprime sur son engagement aux cotés de Laurent Fabius pour la prochaine élection présidentielle (l'intervieweur ressemble étrangement à Luc Derai, conseiller d'arrondissement du 14e)
 
De l'autre coté, une conférence débat organisée par la tenante de l'opposition UMP, Nicole Catala, mercredi 13 Septembre avec en guest star Serge Lepeltier, ancien ministre de l'écologie, au 92bis bld du Montparnasse. ou comment sur les terres d'Yves Cochet prôner croissance plutôt que décroissance.

 

 

Vidéo glanée sur Dailmotion


medium_paris_14_ump_lepeltier_catala.jpg

08/09/2006

Parking cherche voiture désespérément


Face à la demande de sa population pour pouvoir disposer de places de stationnement, et la frustration d’une grande partie d’entre elle face à la suppression de nombreuses places de stationnement au fil de la mandature, la mairie de Paris met en place une formule d’abonnement à tarif préférentiel pour les résidents. Après avoir longuement bataillé contre les « aspirateurs à voiture », causes indirectes de tous les maux de pollution, la ville de paris semble faire un geste afin d’amadouer les plus enragés. Un abattement de 30 % sera possible en coopération avec la ville auprès des délégataires de ces parcs. Cette disposition concerne un ensemble de 32 000 places de stationnement dans des parkings souterrains ou de surface. Dans le XIVe, seront concernés 3 parcs gérés par la SAEMES : Porte d’Orléans, Saint Jacques 1 (situé près de la place Denfert-Rochereau) et St-Jacques 2 (près de la rue de la Glacière).
Parallèlement à cet effort vis-à-vis des abonnements auprès des concessions, ce seront également 25000 places de stationnement gérés par l’OPAC dans les parkings attenant aux immeubles du bailleur social qui seront plus largement ouvertes et proposées aux autres habitants à des conditions tarifaires elles aussi revues.

Alors que le PLU voté récemment prévoit de réduire de moitié la construction des places de stationnement dans le cadre de la construction de nouveaux logements, et qu’on ne compte plus le nombre de places supprimées dans la logique revendiquée de réduire la place de la voiture, il ne peut s’agir d’une marche arrière face un mécontentement des habitants. Au contraire, ces nouvelles dispositions tendent à soutenir l’argumentaire selon lequel Paris dispose d’un nombre de places suffisant au regard de sa population et du fait qu’un parisien sur deux dispose d’un véhicule. Quoi qu’il en soit, l’annonce d’une diminution des tarifs est une bonne nouvelle pour les automobilistes.

En revanche il convient de pointer dans notre 14e arrondissement les parcs concernés pour mesurer l’impact de ces nouvelles dispositions.
Si le parking de la Porte d’Orléans dispose effectivement de nombreuses places libres, étant donné d’une part qu’il se trouve en périphérie et d’autre part qu’il sert à accueillir les véhicules à leur entée dans Paris, les parcs Saint Jacques 1 et 2 fonctionnent d’ores et déjà à pleine capacité. En 2005, ceux-ci étaient même occupés à 145% pour Saint Jacques 1 et à 113% pour le second, étant donné que plusieurs abonnements sont rendus possible pour une même place de stationnement au gré des rotations.

Restent donc les places de stationnements gérés par l’OPAC. De façon globale pour Paris, le taux de vacances des places de parkings gérées par l’OPAC atteint 30% laissant une manne pour absorber les véhicules toujours surnuméraires. La démarche est cependant moins simple qu’une renégociation avec un délégataire de service public. Les expériences menées dans les 18e et 19e arrondissement ont démontré qu’une démarche de sécurisation était indispensable afin d’attirer de nouveaux abonnements. Dans le 14e, ce sera un total de 280 000 € qui sera investi afin d’apporter les éléments de sécurité indispensables tels que télésurveillance, amélioration des éclairages et limitation des accès. Dans l’arrondissement, 300 places de stationnement seront ainsi ouvertes avec une répartition géographique assez hétérogène. Ainsi la ZAC Alésia Montsouris dispose d’une vingtaine de places, soulignant pour la mairie actuelle la mauvaise planification de cet aménagement par la mandature précédente qui aurait donné trop de place à l’automobile. Mais près de la moitié de ces places de stationnement (exactement 144) est en fait disponible dans les immeubles sociaux de la rue Vercingétorix, coincés avec le no man’s land des voies ferrées . Il y devient plus difficile d’attirer de nouveaux abonnés alors même que les résidents des immeubles hésitent avant d’y laisser leur véhicule.

Réjouissons nous donc pour les parisiens des autres arrondissements, puisque si les 57 000 places de stationnement ne sont pas ici, elles doivent bien être ailleurs.

04/09/2006

Une éclaircie pour la rentrée

Les premiers lundis de septembre ont souvent la même magie pour les enfants : moments de retrouver ses amis, ses enseignants et son école.

Cette année pourtant, 2 classes ne rouvriront pas: l'une en primaire à Alain Fournier, l'autre en maternelle à Antoine Chantin faisant suite à la diminution d'élèves dans les tranches d'ages concernés.  

Mais cela n'éclipsera pas la bonne nouvelle de cette rentrée, puisque le risque qui menaçait la survie même d'une petite école, l'ecole Diwan, s'est fortement dissipé ces tous derniers jours. Dans un 14eme, et plus particulièrement un quartier Montparnasse cher à la diaspora bretonne, l'école Diwan, ouverte à tous, participe à une éducation bilingue français-breton. Où régionalisme rhyme aussi avec ouverture sur le monde puisque on ne compte pas moins de 9 nationalités différentes dans la seule école Diwan hors de Bretagne.

Claude Nadeau, la présidente de la Skoazell Diwan Paris nous communique: 

Confrontée depuis début juillet à l’absence de local pour la rentrée scolaire 2006 en dépit du nombre grandissant d’élèves et la création d’un second poste d’instituteur, l'école Diwan de Paris est sur le point de sortir de la crise. Une entente est en cours de négociation avec un partenaire institutionnel pour la location d’un local dans le quartier Montparnasse qui devrait permettre à l’école de continuer son développement en emménageant dans ses nouveaux locaux d’ici la fin du mois de septembre.

D’ici là, une solution provisoire permettra d’accueillir les quelque 25 enfants inscrits afin d’assurer la rentrée scolaire lundi le 4 septembre.

Depuis le début de la crise qui secoue Diwan Paris, de nombreux messages de soutien de tous horizons, l’appui de personnalités bretonnes et l’implication concrète de tous ceux qui croient en ce projet ont véritablement porté l’équipe de Diwan Paris, dont les efforts ont été largement relayés par les médias parisiens et bretons. Mais la mobilisation de tous reste nécessaire car si l’entente en cours de négociation se concrétise, il restera à financer le coût de cette location qui constituera une large part du budget annuel de l'école Diwan Paris, qui ne bénéficie toujours d'aucune subvention.

Les écoles Diwan sont des écoles bilingues français-breton gratuites, laïques et ouvertes à tous . Elles scolarisent avec un succès fulgurant quelque 3000 élèves dans une quarantaine d'établissements en Bretagne et à Paris, avec deux nouveaux sites ouvrant à la rentrée 2006 en Bretagne. Toutes les écoles Diwan ayant franchi le seuil réglementaire des 5 ans d'existence sont sous contrat avec l'Education Nationale. L'école Diwan de Paris existe depuis 2004.

 "

à voir : le site de l'école Diwan à Paris

 

01/09/2006

La TNT s'invite dans nos quartiers

Alors que la date de l'extinction du réseau de télévision analogique a été avancée en France d'une année (2011) par rapport au reste de l'europe, les attributions de fréquences ont provoquées cet été quelques remous.

La télévision numérique terrestre (TNT), disponible sur Paris depuis plusieurs mois, rencontre un net engouement puisque près de 3 millions de foyer sont désormais équipés, permettant de recevoir les 18 chaînes gratuites existantes actuellement. Hormis les chaînes historiques, ces premières chaînes font figures de pionnières dans un paysage audiovisuel où aucun antécédent ne peut garantir leur viabilité. Si cela est évidemment de leur intérêt de ne pas subir plus de dispersion d'audience et donc de recettes publicitaires, le choix a pourtant été fait d'élargir encore le PAF.

Ainsi le CSA devrait décider prochainement de l'attribution de nouvelles fréquences pour autoriser de nouvelles chaînes payantes ou gratuites, mais aussi publiques ou locales: alors que plusieurs grandes villes de provinces disposent déjà de leurs chaînes locales, Paris devrait compter 4 nouvelles chaînes locales. Ainsi le dépôt des candidatures auprès du CSA est fixé au 16 Octobre 2006, pour un droit d’émettre en octobre 2007. Parmi les dossiers de candidature, on peut notamment remarquer un chaîne issue de notre 14e arrondissement : Télé Plaisance.

Si celle ci porte d'ailleurs le nom d'un des quartiers du XIVe, ce n'est pas vraiment un hasard, puisque cette chaîne a été créée rue de plaisance il y a près de 10 ans. Certes, cette chaîne micro locale à l'origine ne pouvait d'ailleurs être reçues que sur une portion de la rue puisque émise depuis un appartement de façon artisanale et quelques peu pirate. Mais, profitant des améliorations technologiques, cette chaîne peu désormais être reçue partout sur le territoire de façon cette fois ci légale, grâce au câblo-opérateur, et aux différents bouquets TV par ADSL. Cette diffusion plus large explique en partie les raisons pour lesquelles l'aspect local s'estompe désormais.

L'originalité de la chaîne réside essentiellement dans sa programmation basée sur l'envoi de vidéo par son public. La libre participation donne un caractère différent à cette chaîne tout en s'écartant du cliché de film de vacances... Mais si la programmation originale permet à des associations ou des groupes d'amateurs de tenter le film d'essai, la rencontre avec une audience est toute autant incertaine. Ce projet intéressant et vecteur d’une liberté de ton et d'images se veut le reflet d'une télévision alternative. D'autant plus alternative qu'on peut d'ailleurs se demander si tenter de rejoindre un groupe de chaînes TNT cherchant une viabilité économique ne risquerait pas de compromettre originalité et liberté de ton. Cela n’aura pas échappé à la ville de Paris, puisque celle-ci soutiendra le dossier, notamment en apportant une aide financière à la constitution de la candidature. De quoi commuer alternatif en très coopératif.

Cet épisode rappellera t'il celui de la radio libre, où complaire aux pouvoirs établis fut nécessaire pour survivre, comme celui qui s'est déroulé il y a plus de vingt ans dans notre arrondissement: Carbone 14, une des premières radios libres, avait également fait ses débuts de façon pirate et déjà dans le 14eme. En 1983 cette radio avait dû cesser d'émettre car son ton (elle dévoila Jean Yves Lafesse, qui en d'ailleurs toujours gardé l'esprit) était parfois un peu trop libre, trop en tous cas face à des réseaux qui se montaient avec une complaisance voire complicité du gouvernement et notamment du président d'alors.

Pascal 

à voir : le portail interne de la chaîne www.teleplaisance.org

pour recevoir : Freebox (canal96) , Aol , Alice Tv, Neuf Box (canal 129) , Club internet.

29/07/2006

Aménagement de la ligne Mobilien 62

Comme il est difficile de passer à coté, au sens propre comme au sens figuré, les travaux d'aménagement de la ligne 62 se font actuellement remarquer. La période estivale étant mise à profit pour réaliser les travaux d'aménagement de la ligne 62, quelques habitants restant s'interrogent sur l'objet de ces travaux.

Même si une partie de ses passagers devraient se reporter sur le tramway, le 62 sera après la mise service du tramway la ligne de bus la plus fréquentée de Paris avec actuellement plus de 56000 personnes par jour. Dans le cadre de sa mise en mobilien, plusieurs modifications sont apportées dans le 14e. Création de 2 nouveaux points d'arrêt  et modifications de ceux existants sont les premiers éléments de ces travaux qui devraient se dérouler en plusieurs phases.

Une nouvelle halte est notamment créée en direction du 15e face au collège Alphonse Daudet, et permettra d'avoir dans ce sens un arrêt de chaque coté de la place d'alésia.

Les travaux les plus visibles actuellement cependant concernent la modification des trottoirs afin de créer des quais à des arrêts déjà existants (Alésia Plantes , Alésia Gal Leclerc et Alésia Tolbiac): Surélévation des trottoirs permettant un meilleur accès aux personnes handicapées et avancée des trottoirs sur la voirie.
Le rajout de nouveaux arrêts ou une meilleure adaptation pour tous sont des éléments positifs, mais l'avancée des trottoirs pour créer ces quais correspond donc à rétrécir considérablement la chaussée se partageant en 2 voies et une voie de bus. Conséquence, plus de dépassement des bus aux niveaux des arrêts, mais les automobilistes devront atienter.  D'où peut être les panneaux laconiques annonçant les difficultés de circulation à partir de la date des travaux, et non pas pour une durée donnée? Si l'objectif poursuivit consiste à réduire l'espace dédiée aux voitures et autres véhicules motorisés, on peut craindre la formation de goulots d'étranglements venant réduire une fois de plus cette rue qui s'apparente à tout sauf à une rue fluide. Autre modification majeure, la création d'un couloir de bus ....  d'une longueur de 150 m entre la rue des suisses et la rue Bardinet. Si l'intérêt n'est pas apparent dans la seule portion large de la rue d'Alésia, il répond clairement aux plaintes face à la présence en continu de véhicules utilitaires de location.

medium_rue_alesia_paris_14e.jpg

22/07/2006

Plan Canicule dans le 14e

Alors que l'orage n'aura pas suffit à faire chuter le mercure vers des températures supportables, le plan Canicule 2006 renouvelle l'alerte Orange pour Paris et l'Ile de France.

Mobilisé sur le risque sanitaire, Dominique de Villepin a choisi le 14e arrondissement pour rendre visite Mercredi dernier aux plus fragiles et rappeler les mesures prises au cours des derniers mois dans le cadre du Plan canicule. Accompagné du ministre de la Santé, Xavier Bertrand et de Philippe Bas, ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille, c'est à la maison de retraite Sainte Monique (66 rue des plantes, Paris 14e) attenant à l'hopital Notre Dame de Bons Secours que le premier ministre est venue rencontrer des personnes agées, catégorie la plus fragile, ainsi que les professionnels en ayant la charge.

Rappelant le devoir de solidarité de chacun, il a notamment défendu l'action du gouvernement consistant notamment à allouer des moyens supplémentaires pour plus de personnel et de faire en sorte que la quasi-totalité des maisons de retraites signent des conventions avec les établissements de santé.

Visitant Sainte Monique, M de Villepin a ainsi pu noter la présence de salles climatisées à chaque étage de l'établissement, alors que désormais 96 % des maisons de retraites disposent d'au moins une salle rafraichie.

 

medium_SteMonique3.2.jpg
Photo SIG - David Mendiboure

 

18/07/2006

Fusion des Hopitaux Saint Joseph, Saint Michel et Notre dame de Bon Secours [2/2]

Le projet médical du nouvel ensemble proposera une offre de soins complète, « du nouveau né à la personne âgée ». Le futur pôle pourra s’appuyer d’emblée sur la notoriété de ses équipes de soins avec, pour prendre l’exemple le plus évident, ses activités de maternité de Notre Dame de Bon Secours, aujourd’hui parmi les plus réputées de France.
Un hôpital moderne

La concentration des différents établissements permettra de valoriser et de développer un plateau technique d’une grande modernité puisque le nouvel hôpital bénéficiera en 2010 d’installations et d’équipement totalement neufs. Exemple surprenant illustrant le contraste avec les sites actuels, le déplacement automatisé de « tortues », petits robots indépendants, en sous sol assurant différents fonctions de logistique. Fort des expériences des hôpitaux récents tels Pompidou, le cadre de travail devrait être adapté aux besoins des équipes soignantes puisque celles-ci ont activement participé à la conception et à l’aménagement des locaux. Et donc avec un effet bénéfique in fine au patient.

30 spécialités médicales et chirurgicales et 7 spécialités médico- techniques

Articulé autour de 5 axes principaux que sont la cancérologie, les maladies neuro-vasculaires, le médicochirurgical, la néo natalité et la gériatrie, le nouvel hôpital privilégiera la complémentarité des soins aux patients, le développement de passerelles entre les disciplines, ainsi que l’évolution et la formation des professionnels de santé. Les effectifs globaux seront à terme de l’ordre de 2000 personnes, mettant en évidence le fort impact économique et social qu’aura le site de St Joseph dans notre 14e arrondissement.

Au-delà même des activités regroupées des trois sites, de nouvelles activités pourraient être hébergées et partager ce plateau technique. A l’image du centre de rééducation Sainte Marie, qui totalise 170 lits, et dont la construction du pavillon est en cours d’achèvement, d’autres partenariats pourraient se développer. Ainsi, par la présence de médecine ambulatoire (90 lits de jour), une unité de dialyse fonctionnant avec l’association AURA  (Association pour l’utilisation du rein Artificiel) devrait voir le jour. Ces exemples mettent en exergue pour le site le potentiel de développement que lui procure une offre médicale élargie et techniquement modernisée.

Quid des sites de Saint Michel (15e) et Bon Secours ?

Le terme prévu pour la mise en place de l’ensemble des activités sur un seul et même site est l’horizon 2010. Jusque là, les trois sites actuels continueront à fonctionner normalement, voire avec momentanément des surcroît d’activités sur Saint Michel ou à Notre Dame de Bon Secours, le temps de la mise en place complète sur le site final des différentes activités. Au-delà de 2010, l’avenir du site de Notre Dame de Bon Secours reste inconnu. Intégrée lors du PLU (Plan Local d’Urbanisme) sous le jargon de GSU (Zone Urbaine de Grand Services Urbains), la congrégation des sœurs de Notre Dame de Bon Secours, propriétaire des lieux, devrait donner une nouvelle vocation sociale ou médico-sociale au site, avec, pourquoi pas, l’exemple de la MAPAD (Maison d'Accueil pour Personnes Agées Dépendantes) déjà créée depuis quelques années sur les terrains connexes.

Pascal
Le nouvel Hôpital Participant au Service Public Hospitalier de Paris Sud se sera :

13 SALLES d’opération, radiologie et imagerie médicale (2 scanners-1 IRM), 4 LABORATOIRES de biologie, pharmacie, stérilisation centrale


Pôle A Chirurgie réparatrice, chirurgie orthopédique, traumatologie, ophtalmologie, rhumatologie

Pôle B Chirurgie urologique et gynécologique, ORL, stomatologie, cancérologie, gastro-entérologie, chirurgie digestive, soins palliatifs et douleur

Pôle C Diabétologie et endocrinologie, chirurgie cardiaque et thoracique, cardiologie et soins intensifs, médecine vasculaire, chirurgie vasculaire

Pôle D Gériatrie, médecine polyvalente, maladies infectieuses, dermatologie, pneumologie,neurologie

Pôle E Maternité, néonatalogie, médecine enfants

Pôle F Urgences (SAU), réanimation polyvalente, soins continus Anesthésie, blocs opératoires

Pôle G Imagerie, laboratoires, pharmacie, stérilisation

Pôle H Soins de suite et réadaptation



 

09/07/2006

Fusion des Hopitaux Saint Joseph, Saint Michel et Notre Dame de Bon Secours [1/2]


Le 14e arrondissement compte de nombreux hôpitaux, parfois contigüs. Le vieillissement de la population d’une part, l’amélioration des techniques et donc l’augmentation de leur coût d’autre part changent la donne pour l’ensemble des établissements hospitaliers. Ainsi, depuis 2000 est connu le regroupement du site de l’hôpital Saint Vincent de Paul avec Cochin, auquel il est administrativement déjà rattaché. Le mois de dernier, nous relations les tensions au sein de l’Institut de Puériculture de Paris afférentes au projet de regroupement des activités avec l’Hôpital Necker.
En juillet 2005, 3 hôpitaux du sud de Paris décidaient de fusionner afin de créer un hôpital d’une envergure nouvelle : St Michel  (15e arrondissement, Rue Olivier de Serres), Notre Dame de Bon Secours (bien connu dans notre 14eme arrondissement, et reconnu au delà) et l’Hôpital Saint Joseph ont administrativement fusionné dès le 1er janvier 2006. La restructuration de l’hôpital Saint Joseph prévoit d’intégrer à terme l’ensemble des activités du nouvel ensemble, voire au-delà. L’échéance de ce plan est prévue pour 2010. A la différence des autres regroupements déjà planifié par l’AP-HP, le nouvel Hôpital, dont le nom n’est pas encore connu, est un hôpital privé à but non lucratif. Il a à ce titre les mêmes obligations et les mêmes soutiens de la part de l'état que les hôpitaux publics

Un Projet architectural remarquable


L’Hôpital Saint Joseph fut à son origine  dessiné au 19eme siècle par l’architecte Paul-Eugène Lequeux, à qui on doit notamment plusieurs églises (dont Sainte- Marie des Batignolles, paris 17eme), des mairies (17eme et 18eme arrondissements) ainsi que plusieurs établissements hospitaliers. Il intègre une chapelle et de nombreux pavillons où sont assurés des soins généralement reconnus de grande qualité. Depuis plus d’une dizaine d’année maintenant, l’hôpital Saint Joseph est soumis à des travaux en profondeurs. Les différentes tranches de travaux ont conduit pour l’instant à construire le nouveau hall qui surprend par son architecture ouverte sur la ville (voir photo), ainsi que démolir et reconstruire plusieurs pavillons. Des plans de Lequeux ne subsisteront que la chapelle, élément essentiel pour rappeler l’origine et la philosophie du lieu, ainsi que les pierres sur lesquelles sont gravés les noms des généreux donateurs qui ont permit l’érection de cet hôpital. La restructuration sur le site de Saint Joseph prévoit l’investissement de 200 Millions d’Euros afin de réaliser un ensemble de 90 000 m² et de 800 lits. A titre de comparaison, l’Hôpital Georges Pompidou, dernier hôpital moderne compte 1700 lits pour 120 000 m². Pour un nombre de lit sensiblement égal à la moitié de l’immense Hôpital Pompidou, la surface des constructions sera donc seulement inférieure de 30%. Et cette comparaison ne fait que traduire l’approche adoptée ici, car malgré son envergure de premier ordre, l’approche humaine du patient est conservée et même  amplifiée. Car au hall d’entrée étonnamment ouvert sur ville, et particulièrement sur la rue Raymond Losserand, s’ajoute une cour interieure mettant en scène les lieux de vie tels la chapelle et la maison mére-enfant (pavillon destiné à accueillir les activités de Notre Dame de bon secours) entourée des différents pavillons. Les espaces verts seront augmentés et mis en valeur. Aux matériaux tristes de briques et ciments actuels est recherchée la substitution par des matériaux nobles, pierre et verre, bois et métal. Enfin, signe d’une meilleure intégration dans la ville, l’interminable mur de la rue Pierre Larousse sera démoli et laissera place à une grille plus discrète faisant partager la vue des espaces verts à tous.
paris_14e_hopital_Saint_joseph.jpg
Hall d'acceuil de la Fondation Saint Joseph, un hopital ouvert sur la ville - photo www.Parisxiv.com

06/07/2006

Fermeture définitive de la porte de Vanves

Alors que s’achève le gros œuvre des travaux de requalification des boulevards des Maréchaux, et que ceux-ci prennent forme, d’autres travaux prennent le pas. La couverture du périphérique depuis longtemps évoqué, entre dans une phase active.
Ainsi, un budget de 55 millions d’euros est prévu pour couvrir la portion du périphérique au niveau de la porte de vanves. L’objectif est l’amélioration évidente des conditions de vie pour les 900 riverains directement impactés, tels que les avaient dénombrés les toutes premières études. Le second objectif est de réduire cette césure entre Paris et sa proche banlieue. A ce dernier objectif, 275 mètres ne suffiront probablement pas mais marquent un premier pas.
En revanche, le projet actuel prévoit la fermeture de la sortie intérieure de la porte de vanves. Si la dénomination de cette porte semble préoccuper fortement, puisque certains souhaitent renommer le reliquat en Porte de Vanves-Malakoff, d’autres se montrent particulièrement critiques sur la fermeture définitive. Ainsi un collectif intitulé « Non à la fermeture de la Porte de Vanves » se montre particulièrement actif : Création d’un site internet, pétition, et demain, vendredi 7 juillet à 18h00,  rassemblement au niveau de l'accès porte de vanves.
Le collectif de citoyens automobilistes, dénonce notamment l’absence d’une quelconque concertation et la méthode que appliquée par la Mairie de Paris.
 
medium_paris_14_-_porte_de_vanves.2.jpg

04/07/2006

Le ciné-club Pernety propose ...

medium_025849.jpgDerniere projection avant la période estivale, les conseils de Quartier Pernety et Didot Porte de Vanves propose un film rassemblant notre inconscient musical collectif :


" On connait la chanson "       d’Alain RESNAIS - France 1997
Scénario, dialogues : Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri
Un jeu de piste sentimental où chacun se cherche, se leurre, se ment. Dans un Paris intemporel, les personnages se croisent et s’entrecroisent, expriment leurs sentiments en chansons.  Un film « en chansons » qui enchante par la pertinence de son propos - le jeu des apparences - même si derrière l’optimisme de façade on devine une profonde mélancolie.  

« Une animation est prévue »



Oscar



A visiter : le site du conseil de quartier Pernety

Tous les 1ers mercredis du mois à 20 h - 4€ -
A l’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé, Paris 75014
M° Pernety.



Cineclub_.jpg