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30/01/2010

Plébiscite pour la réouverture de la rue H. Vincent

La Porte d’Orléans est depuis plusieurs années un goulet d’étranglement pour le trafic automobile. Les travaux du prolongement de la ligne 4 n’arrangent bien évidemment pas cet état de fait. Alors que les perspectives de transformation de l’avenue du Général Leclerc s’éloignent, du fait notamment d’un budget de la ville limité, le retour à la raison semble nécessaire sur certaines initiatives contreproductives prises il y a quelques années.

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La rue Hyacinthe Vincent, ancienne bretelle de sortie de l’A6 est depuis 2002 réservée aux seuls bus et taxis. Cette rue longe le jardin de la Cité universitaire et permettait de desservir le boulevard Jourdan et la Rue de la Tombe Issoire. La fermeture de cette bretelle fut décidée pour éviter de créer des flux de circulation notamment rue de la Tombe Issoire, qui était l’objectif principal de l’élue alors en charge de la circulation. Mais non seulement le traffic a évidement été reporté plus loin, mais il se transforme en congestion inéluctable au niveau de la porte d’Orléans, axe principal d’entrée dans l’arrondissement et plus largement de tout le sud de capitale.


Au travers du conseil de quartier de la porte d’Orléans, les riverains se sont mobilisés pour rouvrir le débat sur l’utilisation de cette bretelle pour tous, comme cela fut le cas avant 2002. En revanche, la traversée du boulevard Jourdan pour pouvoir utiliser la rue de la Tombe Issoire resterait interdit, cette rue étant devenue en sens interdit (et voie de bus). Un questionnaire fut largement distribué aux riverains des rues desservies immédiatement par cette bretelle de sortie jusqu’au riverains de la porte de Châtillon. 548 réponses ont été recueillies sur un total de 2 156 questionnaires distribués, soit un taux de réponse très honorable pour une enquête locale. (loin des 0,6% de réponses pour le réaménagement de Broussais du « questionnaire » organisé par la mairie)

Dans cette enquête, 84% des personnes se déclarent en faveur de la réouverture de cette brettelle, et pour 65 % des personnes, cela doit être pour tous les véhicules. Les avis pour la réouverture sont fortement majoritaires dans les riverains qu’ils soient possesseurs ou non de véhicules. Leçon de pragmatisme … Ils restent à être entendus !

25/06/2007

Conseils de quartier à renouveler

Prévus pour fonctionner avec des mandats de 3 ans, les conseils de quartiers jouissent d'une petite prolongation jusqu'en 2008. Ainsi les conseils de quartier ne devraient être renouvelés qu'après les municipales de mars, laissant 9 mois supplémentaires aux conseils de quartiers actuels.

Mais pour tenir la corde, motivations et disponibilités sont parfois mis à rude épreuve. D'autant plus qu'après le brillant de la nouveauté, les conseils de quartiers perdent de leurs éclats et ne mobilisent plus les foules.

Car la participation est en baisse, pour les membres ( -13% entre 2005 et 2006 ) et de façon encore plus marquée pour le public (-24%)1. Les thèmes abordés, les solutions apportées et les doutes sur l'efficacité expliquent une partie de ce désamour. Mais cela s'explique aussi par la méfiance vis à vis de ces instances souvent proches de la mairie2. Pourtant de nombreux projets reçoivent un accueil très positif des habitants, tels que le ciné club ayant lieu chaque premier mercredi du mois, ou encore comme en témoigne récemment le repas festif place Jacques Demy par le CQ Mouton Duvernet à l'occasion de la fête de la musique.

Hormis des sujets mobilisateurs tels que notamment les problèmes d'incivilités et de pré-délinquance de la Zac Didot, ou encore les ventes à la découpe qui mobilisent fortement les locataires, les conseils de quartiers peinent à retrouver des thèmes mobilisateurs.  Si c’est le cas pour les habitants assistant en tant que public aux séances des conseils de quartier, cela l’est tout autant pour les membres et présidents de ces conseils : En 2006, 3 présidents ont ainsi démissionné (sur les 6 conseils que compte le 14e arrondissement). Quant aux membres actifs des bureaux, cela tient également de l’hécatombe… Plusieurs conseils de quartier ont ainsi épuisés leurs candidats au rôle de conseiller de quartier, les laissant donc dans des cas non prévus pour cela par la charte des conseils de quartiers. Dès lors, la procédure de désignation des nouveaux s’écarte du simple hasard voulu par un tirage au sort …

Le Conseil de Quartier Didot Porte de Vanves doit essuyer nombre de démissions et de radiations au terme d’absences répétées. Un tirage au sort doit avoir lieu pour nommer de nouveaux conseillers de quartiers, lors de sa prochaine réunion publique Mardi 26 juin à 19h30 Ecole Pierre Larousse.  

Afin que cela ne soit pas confidentiel et confiné aux seuls intéressés tels que les artistes squatteurs de la Gare Expérimentale ayant provoqué quelques oppositions à leur présence  dans ce quartier, il eut été intéressant que l’information soit partagée avec une publicité plus importante que celle faite à cette occasion : pas de courrier aux personnes s’étant initialement portée candidates, seule une information sur le site internet de la mairie relative à cela qu’il faut dénicher. Information prise au niveau de la mairie, ce tirage au sort aura bien lieu, et il suffit à cet effet de se faire connaitre auprès de la déléguée aux conseils de quartier, voire  être présent lors de la réunion publique afin de s’y porter candidat. La procédure n’est pas exceptionnelle puisque déjà utilisée dans d’autres conseils de quartiers. Conscient du risque de noyautage par certains groupes, d’anciens présidents de conseils de quartiers affirment avoir tout fait pour établir un équilibre. Difficile d’en juger.

 

Dans les conseils de quartier, au delà des membres démissionaires, les principes de fonctionnement sont peut être aussi à renouveler.

 

1 - Rapport de l’observatoire des conseils de quartier 2006

2 - Cette méfiance peut elle être justifiée? On aura certes vus sur les derniers mois, électoraux s'il en est, des signes indicateurs : depuis les listes d'adresses mails largement utilisées pour affirmer le caractère jugé non républicain de notre président de la république, en passant par les bureaux presque complet d'un autre CQ (du président au conseillers) distribuant les tracts d'une candidate à la présidentielle, jusqu'au mail interne dans un troisième conseil de quartier qui confond affichage public pour l'annoce d'un conseil de quartier et affichage sauvage pour le député élu en tentant de mobiliser les conseillers et de faire d'une pierre deux coups.