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25/06/2007

Conseils de quartier à renouveler

Prévus pour fonctionner avec des mandats de 3 ans, les conseils de quartiers jouissent d'une petite prolongation jusqu'en 2008. Ainsi les conseils de quartier ne devraient être renouvelés qu'après les municipales de mars, laissant 9 mois supplémentaires aux conseils de quartiers actuels.

Mais pour tenir la corde, motivations et disponibilités sont parfois mis à rude épreuve. D'autant plus qu'après le brillant de la nouveauté, les conseils de quartiers perdent de leurs éclats et ne mobilisent plus les foules.

Car la participation est en baisse, pour les membres ( -13% entre 2005 et 2006 ) et de façon encore plus marquée pour le public (-24%)1. Les thèmes abordés, les solutions apportées et les doutes sur l'efficacité expliquent une partie de ce désamour. Mais cela s'explique aussi par la méfiance vis à vis de ces instances souvent proches de la mairie2. Pourtant de nombreux projets reçoivent un accueil très positif des habitants, tels que le ciné club ayant lieu chaque premier mercredi du mois, ou encore comme en témoigne récemment le repas festif place Jacques Demy par le CQ Mouton Duvernet à l'occasion de la fête de la musique.

Hormis des sujets mobilisateurs tels que notamment les problèmes d'incivilités et de pré-délinquance de la Zac Didot, ou encore les ventes à la découpe qui mobilisent fortement les locataires, les conseils de quartiers peinent à retrouver des thèmes mobilisateurs.  Si c’est le cas pour les habitants assistant en tant que public aux séances des conseils de quartier, cela l’est tout autant pour les membres et présidents de ces conseils : En 2006, 3 présidents ont ainsi démissionné (sur les 6 conseils que compte le 14e arrondissement). Quant aux membres actifs des bureaux, cela tient également de l’hécatombe… Plusieurs conseils de quartier ont ainsi épuisés leurs candidats au rôle de conseiller de quartier, les laissant donc dans des cas non prévus pour cela par la charte des conseils de quartiers. Dès lors, la procédure de désignation des nouveaux s’écarte du simple hasard voulu par un tirage au sort …

Le Conseil de Quartier Didot Porte de Vanves doit essuyer nombre de démissions et de radiations au terme d’absences répétées. Un tirage au sort doit avoir lieu pour nommer de nouveaux conseillers de quartiers, lors de sa prochaine réunion publique Mardi 26 juin à 19h30 Ecole Pierre Larousse.  

Afin que cela ne soit pas confidentiel et confiné aux seuls intéressés tels que les artistes squatteurs de la Gare Expérimentale ayant provoqué quelques oppositions à leur présence  dans ce quartier, il eut été intéressant que l’information soit partagée avec une publicité plus importante que celle faite à cette occasion : pas de courrier aux personnes s’étant initialement portée candidates, seule une information sur le site internet de la mairie relative à cela qu’il faut dénicher. Information prise au niveau de la mairie, ce tirage au sort aura bien lieu, et il suffit à cet effet de se faire connaitre auprès de la déléguée aux conseils de quartier, voire  être présent lors de la réunion publique afin de s’y porter candidat. La procédure n’est pas exceptionnelle puisque déjà utilisée dans d’autres conseils de quartiers. Conscient du risque de noyautage par certains groupes, d’anciens présidents de conseils de quartiers affirment avoir tout fait pour établir un équilibre. Difficile d’en juger.

 

Dans les conseils de quartier, au delà des membres démissionaires, les principes de fonctionnement sont peut être aussi à renouveler.

 

1 - Rapport de l’observatoire des conseils de quartier 2006

2 - Cette méfiance peut elle être justifiée? On aura certes vus sur les derniers mois, électoraux s'il en est, des signes indicateurs : depuis les listes d'adresses mails largement utilisées pour affirmer le caractère jugé non républicain de notre président de la république, en passant par les bureaux presque complet d'un autre CQ (du président au conseillers) distribuant les tracts d'une candidate à la présidentielle, jusqu'au mail interne dans un troisième conseil de quartier qui confond affichage public pour l'annoce d'un conseil de quartier et affichage sauvage pour le député élu en tentant de mobiliser les conseillers et de faire d'une pierre deux coups.

Commentaires

Il faut bien sur aussi avoir un regard critique en comparant avec ce qui se passe en France. Ou la démocratie participative est bien moins avancée. Celles-ci s’est imposée pendant la campagne électorale des présidentielles de Ségolène Royale. Pendant plus d’un mois des électeurs et électrices ont été sollicité-e-s pour prendre la parole afin d’élaborer les doléances et revendications représentatives des citoyen-e-s à inclure dans le programme électorale du parti socialiste. En un mois, certain-e-s me diront cela fait peu, et il aurait fallu organiser les état généraux des débats participatifs de Ségolène Royale pour les rendre particulièrement crédible. Mais, il est vrai que de véritables débats participatifs demandent une idépendance vis à vis des partis politiques. Une indépendance préservée qui garantie la représentativité de chacun-e selon le principe : un homme ou une femme = une voix.

Des syndicats, des associations, comme l’UFAL d’éducation populaire ou ATTAC doivent pouvoir s’exprimer, apporter leur savoir faire, se reinvestir dans des communes et des quartiers délaissés , questionner et rencontrer des élu-e-s dans des comités démocratiques et participatifs représentant la totalité des citoyens d’une commune. Et, en qualité de représentant-e-s de la société civile leur participation à des débats sur des thèmes et préoccupations de la population renforce ainsi la légitimité de leur représentation. Une structure ouverte à tous et à toutes de démocratie participative permet d’engager des convergences, sur des thémes porteurs de débats et permettre aux populations de se reapproprier ses initiatives. L’initiative de débats participatifs sur le thème d’une convergence d’idées et d’interets sur par exemple : “pour la défense des sercices publics “ dans des structures représentatives et perenisées entrainera nous l’espérons, un renouveau d’initiatives pour la défense des interets de la majorité de la population.

http://democraties-participatives.org/spip.php?article13

Écrit par : democrate | 28/06/2007

@ democrate

ton commentaire est super pénible à lire avec tout tes -e-s ... ( je ne parle que de la forme) On peut ecrire CORRECTEMENT ??? Tu sais pas faire les accords ou quoi ?

Maintenant sur le fond, faut arrêter ! ATTAC devrait pouvoir s'exprimer... mais ils représentent quoi ?? 0,2% de la population (alors ça me fait marrer quand tu parles de représenter "la totalité des citoyens" )? C'est peut être ça d'abord la démocratie, entendre tout le monde , dans les justes proportions et non pas écouter seulement ceux qui parlent le plus fort ...

Écrit par : Marc | 28/06/2007

Les conseils de quartier ne sont que la chambre d'enregistrement de la majorité municipale, où les opposés à la Pensée Unique n'ont pas droit de cité ... à l'image des compte-rendus de mandat du maire de Paris ! Une "institution" de plus qui ne sert à rien ... qu'à capter des subventions payées par les contribuables ! Marc a raison, arrêtez avec vos discours d'un autre temps ... vous nous fatiguez ! Attelez-vous aux vrais problèles ... ceux que vous ne voulez pas voir ni entendre, précisément ... et tout le monde s'en portera mieux et vivra mieux !

Écrit par : Pernety | 15/07/2007