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07/12/2007

Résultat des collèges dans le 14e


Alors qu’un magazine national vient de publier un classement des principaux lycées en France, ParisXIV.com dévoile le résultat des collèges du 14eme arrondissement au Brevet des Collèges. Revenons quelques mois en arrière, mois de juillet : à la différence des années précédentes et peut être de façon concomitante avec le débat sur l’assouplissement de la carte scolaire, les résultats à cet examen n’ont pas été affichés sur les bâtiments publics. Difficile donc de faire ce bilan. Pourtant sans transparence, et sans information, difficile d’évoquer une liberté de choix pour les parents.  

Crée en 1963 pour assurer une répartition équitable des enfants dans les différents établissements scolaires sans notion de sélection, la carte scolaire a su montrer non seulement ses limites, mais aussi ses défauts. Et à Paris plus cruellement qu’ailleurs, laissant pour compte les moins favorisés mais aussi les moins informés. Face à ce constat unanime d’échec, il existait 3 solutions :
-    Renforcer la carte scolaire de façon stricte en autorisant aucune dérogation quelle qu’elle soit. Dans certains quartiers, socialement homogène comme dans le 14e,  la conséquence évidente d’une rigidité absolue a alors pour effet de détourner les plus favorisés du public et plus catastrophique de faire fuir le familles plus modestes de ces zones affectées à des établissements moins bons. En résulte une disparition de certaine catégories sociales, la ghettoïsation de quartiers entiers et une spirale sans fin pour les établissements en question .
-    Ne rien changer. Après tout c’est une habitude désormais bien ancrée, la notion de justice sociale est juste remise au placard.
-    Assouplir cette carte scolaire, puis à terme la supprimer en l’accompagnant d’outils de régulation destinés à assurer une véritable diversité sociale dans les écoles. Finalement, cette nouvelle liberté offerte aux familles aboutira à améliorer la mixité sociale et géographique des établissements ainsi qu’à renforcer l’égalité des chances de chaque élève. La transparence, qui  se traduit par une règle claire identique pour tous, mais aussi par l’information sur le résultats de ces établissements, permet de répondre à ce besoin de justice sociale.


Par ailleurs, avec son découpage par district au niveau des lycées, Paris se distingue déjà par une solution mixte entre carte scolaire et sélection. Si le système est parfois décrié car ne permettant pas à une frange d’établissements classés « mauvais » de se hisser et de s’améliorer, il existe des effets positifs. On trouve d’ailleurs le meilleur argument parmi ces élèves issus des quartiers sociaux du sud de l’arrondissement lorsqu’ils expriment leur fierté d’avoir, par leur travail, pu intégrer un grand lycée, ou simplement un de ceux classés « bons ».
A la différence du principe appliqué jusqu’ici pour les lycées parisiens, l’assouplissement de la carte scolaire, puis sa suppression, tel que voulu par le législateur permettra de maintenir les moyens aux établissements qui verront leur nombre d’élèves baisser. Ceux-ci pourront les mobiliser afin d’améliorer leurs résultats.
Cette suppression de carte scolaire n’aura cependant pas d’impact sur les écoles primaires mais uniquement sur les collèges, d’où l’intérêt de la comparaison qui suit.

Lors de la rentrée 2007, un premier assouplissement a été opéré et s’est concrétisé sur Paris par 2 793 demandes de dérogation uniquement à l'entrée en 6e.  Seules 47% ont été accordées, mais représentent tout de même 203 de plus que l'an dernier.
 
Pour en venir plus spécifiquement au 14eme, les résultats au brevet des collèges ne montrent évidement pas la qualité d’une équipe enseignante ou d’une pédagogie, puisqu’ils ne sont pas corrigés des facteurs sociologiques. Ils donnent juste un état brut des résultats. Difficile de comparer public et privé, ni même pour le public le quartier Saint Jacques, à travers le collège Saint Exupéry, et le quartier de la porte de Vanves à travers le collège François Villon. A l’échelle de l’arrondissement, les résultats sont globalement conformes aux résultats nationaux ( 81,2% pour le 14eme  contre 81,7% en national ) avec de grosse disparités malgré tout, de 99,1% à 60,8%....

 

Les établissements ci dessous sont classés par leurs effectifs : 

college_effectifs.JPGjpg

 Résultats au Brevet National des Collèges, en pourcentage de réussite :

Collège La Bruyere Sainte Isabelle 99,1%
Collège Alphonse Daudet 80,9%
Collège Paul Bert 78,9%
Collège Jean Moulin 84,7%
Collège François Villon 60,8%
Collège Giacometti 70,5%
Collège Saint Exupery 91,1%
 
 
 
Par collège, les résultats se déclinent par mention (nom du collège, suivi du nombre de candidats puis nombre de reçus) :
 
collegelbsi.JPG

 

collegead.JPG

 

collegejm.JPG

 

collegefv.JPG

 

collegeag.JPG

 

collegepb.JPG

 

collegese.JPG

  Pascal

 

à voir :

notre article sur les lycées

notre article sur le contournement dans le 14e

 

Résultat des collèges dans le 14e


Alors qu’un magazine national vient de publier un classement des principaux lycées en France, ParisXIV.com dévoile le résultat des collèges du 14eme arrondissement au Brevet des Collèges. Revenons quelques mois en arrière, mois de juillet : à la différence des années précédentes et peut être de façon concomitante avec le débat sur l’assouplissement de la carte scolaire, les résultats à cet examen n’ont pas été affichés sur les bâtiments publics. Difficile donc de faire ce bilan. Pourtant sans transparence, et sans information, difficile d’évoquer une liberté de choix pour les parents.  

Crée en 1963 pour assurer une répartition équitable des enfants dans les différents établissements scolaires sans notion de sélection, la carte scolaire a su montrer non seulement ses limites, mais aussi ses défauts. Et à Paris plus cruellement qu’ailleurs, laissant pour compte les moins favorisés mais aussi les moins informés. Face à ce constat unanime d’échec, il existait 3 solutions :
-    Renforcer la carte scolaire de façon stricte en autorisant aucune dérogation quelle qu’elle soit. Dans certains quartiers, socialement homogène comme dans le 14e,  la conséquence évidente d’une rigidité absolue a alors pour effet de détourner les plus favorisés du public et plus catastrophique de faire fuir le familles plus modestes de ces zones affectées à des établissements moins bons. En résulte une disparition de certaine catégories sociales, la ghettoïsation de quartiers entiers et une spirale sans fin pour les établissements en question .
-    Ne rien changer. Après tout c’est une habitude désormais bien ancrée, la notion de justice sociale est juste remise au placard.
-    Assouplir cette carte scolaire, puis à terme la supprimer en l’accompagnant d’outils de régulation destinés à assurer une véritable diversité sociale dans les écoles. Finalement, cette nouvelle liberté offerte aux familles aboutira à améliorer la mixité sociale et géographique des établissements ainsi qu’à renforcer l’égalité des chances de chaque élève. La transparence, qui  se traduit par une règle claire identique pour tous, mais aussi par l’information sur le résultats de ces établissements, permet de répondre à ce besoin de justice sociale.


Par ailleurs, avec son découpage par district au niveau des lycées, Paris se distingue déjà par une solution mixte entre carte scolaire et sélection. Si le système est parfois décrié car ne permettant pas à une frange d’établissements classés « mauvais » de se hisser et de s’améliorer, il existe des effets positifs. On trouve d’ailleurs le meilleur argument parmi ces élèves issus des quartiers sociaux du sud de l’arrondissement lorsqu’ils expriment leur fierté d’avoir, par leur travail, pu intégrer un grand lycée, ou simplement un de ceux classés « bons ».
A la différence du principe appliqué jusqu’ici pour les lycées parisiens, l’assouplissement de la carte scolaire, puis sa suppression, tel que voulu par le législateur permettra de maintenir les moyens aux établissements qui verront leur nombre d’élèves baisser. Ceux-ci pourront les mobiliser afin d’améliorer leurs résultats.
Cette suppression de carte scolaire n’aura cependant pas d’impact sur les écoles primaires mais uniquement sur les collèges, d’où l’intérêt de la comparaison qui suit.

Lors de la rentrée 2007, un premier assouplissement a été opéré et s’est concrétisé sur Paris par 2 793 demandes de dérogation uniquement à l'entrée en 6e.  Seules 47% ont été accordées, mais représentent tout de même 203 de plus que l'an dernier.
 
Pour en venir plus spécifiquement au 14eme, les résultats au brevet des collèges ne montrent évidement pas la qualité d’une équipe enseignante ou d’une pédagogie, puisqu’ils ne sont pas corrigés des facteurs sociologiques. Ils donnent juste un état brut des résultats. Difficile de comparer public et privé, ni même pour le public le quartier Saint Jacques, à travers le collège Saint Exupéry, et le quartier de la porte de Vanves à travers le collège François Villon. A l’échelle de l’arrondissement, les résultats sont globalement conformes aux résultats nationaux ( 81,2% pour le 14eme  contre 81,7% en national ) avec de grosse disparités malgré tout, de 99,1% à 60,8%....

 

Les établissements ci dessous sont classés par leurs effectifs : 

college_effectifs.JPGjpg

 Résultats au Brevet National des Collèges, en pourcentage de réussite :

Collège La Bruyere Sainte Isabelle 99,1%
Collège Alphonse Daudet 80,9%
Collège Paul Bert 78,9%
Collège Jean Moulin 84,7%
Collège François Villon 60,8%
Collège Giacometti 70,5%
Collège Saint Exupery 91,1%
 
 
 
Par collège, les résultats se déclinent par mention (nom du collège, suivi du nombre de candidats puis nombre de reçus) :
 
collegelbsi.JPG

 

collegead.JPG

 

collegejm.JPG

 

collegefv.JPG

 

collegeag.JPG

 

collegepb.JPG

 

collegese.JPG

  Pascal

 

à voir :

notre article sur les lycées

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