29/01/2007
Narguilés et santé en danger
Il aura fallu attendre 16 ans avant que la loi Evin ne soit renforcée par un décret qui vient après acceptation par une grande majorité des français de nouvelle restriction concernant le tabac. Première cause de mortalité évitable, responsable d’un cancer sur 3 et d’augmentation de risques d’infarctus, 70 000 personnes meurent par an en France du tabac, dont 4000 à 5000 de tabagisme passif.
Quels changements attendre dès le 1er février ? Si le décret prévoit une mise en place progressif, en deux temps , qui prendra plein effet le 1er janvier 2008, il en résulte pour l’heure à peu de modifications vis-à-vis de la situation actuelle. Lieux publics, entreprises, et écoles sont déjà concernés par la loi Evin mais ce nouveau décret permettra d’aller plus loin : Interdiction de fumer pour les collégiens ou lycéens dans les cours mêmes ouvertes (alors que l’addiction à la cigarette apparait le plus souvent chez les jeunes de moins de 18 ans). Interdiction pour les élus municipaux qui sous couvert d’agir pour un meilleur air dans les rues de paris, ne peuvent tenir une séance de conseil d’arrondissement sans en griller une, voire plus, dans les couloirs de la mairie…
La seconde phase aura donc une incidence nettement plus visible et appréciable : L’interdiction s’appliquera aux bars et restaurants, hotels et discothèques. Ce qui aura un impact non négligeable sur certains bars devant lesquels la nicotine froide hante les trottoirs en permanence. Autre incidence dans le 14e, rue de la Gaité comme rue Raymond Losserand, deux bars à chicha s’inscrivent à contrecourant d’une tendance où fumer est acquis comme acte nocif pour l’individu et pour son voisin. Là, fumer est l’objectif de ces commerces. Le narguilé y est l’élément clé avec, parfois l’idée d’une inocuité par rapport à la cigarette. Pourtant, la bouffée y est aussi nocive. Pire la durée de la consommation du narguilé étant plus importante qu’une cigarette, l’effet est amplifié. Tradition d’ailleurs qui séduit un public de plus en plus large contre santé publique.
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19/12/2006
Bénévolat à l'hopital Saint Joseph
Comment est structurée l’action bénévole au sein du Groupe hospitalier Paris Saint -Joseph ?
Quelle est la mission des bénévoles de l’hôpital ?
La mission générale des bénévoles du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph est :
- d’accueillir et d’aider les patients et leurs familles lors de leur entrée, de leur séjour et de leur sortie de l’hôpital.
- d’apporter concrètement le service utile au patient, à sa demande ou bien à la demande de la famille ou des soignants (expliquer le fonctionnement de l’hôpital, transmettre un message, apporter un journal, déclencher l’intervention d’une association,…).
L’action bénévole est une composante essentielle de la politique d’accueil et de soins de l’hôpital. Elle propose au patient une écoute à la fois différente et complémentaire de celle que pratiquent les professionnels de santé. Elle vise à rendre service au patient et contribue activement à donner une image positive, rassurante et efficace de l’hôpital.
Le regard des bénévoles, par sa différence même, est recherché par les équipes soignantes.
A titre d’exemple, lors de la démarche de certification de l’hôpital en 2005, l’équipe de bénévoles a participé, aux côtés du personnel, à l’auto-évaluation des pratiques et du fonctionnement de l’hôpital. Les bénévoles sont régulièrement associés aux travaux du groupe d’amélioration de la qualité, notamment au regard de l’élaboration, de la distribution et du recueil de « l’enquête satisfaction auprès des patients ».
Comment peut-on devenir bénévole de l’hôpital ?
Toute personne peut devenir bénévole de l’hôpital. Il est cependant nécessaire de suivre une formation pour assurer sa mission d’accueil et d’information.
Cette formation est dispensée par l’hôpital et est assurée par un tuteur (i.e un bénévole expérimenté qui prend en charge le nouvel arrivant). Sa durée varie de 3 à 6 mois.
La formation regroupe 3 phases :
- 1ère phase : la connaissance de l’hôpital.
Le bénévole doit se repérer dans l’espace et comprendre le fonctionnement de l’hôpital pour mieux maîtriser les différents parcours hospitaliers des patients (hospitalisations, consultations externes, enregistrements des entrées et sorties...
Il doit savoir différencier les personnels de soins et savoir lire les documents remis au patient pour mieux l’orienter.
- 2ème phase : l’aide au patient
Le bénévole doit apporter au patient un service personnalisé et adapté à ses besoins ou son niveau de dépendance.
Il doit connaître les différents services mis à la disposition du patient et, le cas échéant, les mettre en œuvre lui-même (fauteuil roulant, télévision, bibliothèque…).
- 3ème phase : la gestion de sa mission
En milieu hospitalier, le bénévole doit être attentif aux règles de fonctionnement et d’hygiène inhérents à son action auprès du patient.
La charte du bénévole du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph est un document qu’il doit signer et respecter tout au long de sa mission. Le respect des règles de confidentialité et de discrétion est un point majeur de cette charte.
Par ailleurs, le bénévole doit connaître et observer les règles d’hygiène minimales, afin de ne pas prendre et faire prendre de risques inutiles. Cet aspect de la formation est pris en charge par les personnels soignants de l’hôpital.
Cette formation est le gage d’une collaboration efficace et enrichissante entre l’hôpital et le bénévole au service du patient.
Le Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph c’est :
- un hôpital privé sans but lucratif, participant au service public hospitalier
- dirigé par Yves Barrault
- accrédité par la Haute Autorité de Santé (HAS) en 2000 et en 2006
- un hôpital qui réunit 2100 personnes, plus de 700 lits
- organisé en 9 pôles cliniques et médico-techniques, depuis 2004.
- une offre de soins large : du nouveau-né à la personne âgée et un service d’urgences
- 43 550 entrées d’hospitalisation et 192 800 consultations, réparties sur 3 sites de
l’hôpital: st Michel (15e), st Joseph(14e) et Notre-Dame de Bon Secours (14e).
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22/07/2006
Plan Canicule dans le 14e
Alors que l'orage n'aura pas suffit à faire chuter le mercure vers des températures supportables, le plan Canicule 2006 renouvelle l'alerte Orange pour Paris et l'Ile de France.
Mobilisé sur le risque sanitaire, Dominique de Villepin a choisi le 14e arrondissement pour rendre visite Mercredi dernier aux plus fragiles et rappeler les mesures prises au cours des derniers mois dans le cadre du Plan canicule. Accompagné du ministre de la Santé, Xavier Bertrand et de Philippe Bas, ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille, c'est à la maison de retraite Sainte Monique (66 rue des plantes, Paris 14e) attenant à l'hopital Notre Dame de Bons Secours que le premier ministre est venue rencontrer des personnes agées, catégorie la plus fragile, ainsi que les professionnels en ayant la charge.
Rappelant le devoir de solidarité de chacun, il a notamment défendu l'action du gouvernement consistant notamment à allouer des moyens supplémentaires pour plus de personnel et de faire en sorte que la quasi-totalité des maisons de retraites signent des conventions avec les établissements de santé.
Visitant Sainte Monique, M de Villepin a ainsi pu noter la présence de salles climatisées à chaque étage de l'établissement, alors que désormais 96 % des maisons de retraites disposent d'au moins une salle rafraichie.

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18/07/2006
Fusion des Hopitaux Saint Joseph, Saint Michel et Notre dame de Bon Secours [2/2]
La concentration des différents établissements permettra de valoriser et de développer un plateau technique d’une grande modernité puisque le nouvel hôpital bénéficiera en 2010 d’installations et d’équipement totalement neufs. Exemple surprenant illustrant le contraste avec les sites actuels, le déplacement automatisé de « tortues », petits robots indépendants, en sous sol assurant différents fonctions de logistique. Fort des expériences des hôpitaux récents tels Pompidou, le cadre de travail devrait être adapté aux besoins des équipes soignantes puisque celles-ci ont activement participé à la conception et à l’aménagement des locaux. Et donc avec un effet bénéfique in fine au patient.
30 spécialités médicales et chirurgicales et 7 spécialités médico- techniques
Articulé autour de 5 axes principaux que sont la cancérologie, les maladies neuro-vasculaires, le médicochirurgical, la néo natalité et la gériatrie, le nouvel hôpital privilégiera la complémentarité des soins aux patients, le développement de passerelles entre les disciplines, ainsi que l’évolution et la formation des professionnels de santé. Les effectifs globaux seront à terme de l’ordre de 2000 personnes, mettant en évidence le fort impact économique et social qu’aura le site de St Joseph dans notre 14e arrondissement.
Au-delà même des activités regroupées des trois sites, de nouvelles activités pourraient être hébergées et partager ce plateau technique. A l’image du centre de rééducation Sainte Marie, qui totalise 170 lits, et dont la construction du pavillon est en cours d’achèvement, d’autres partenariats pourraient se développer. Ainsi, par la présence de médecine ambulatoire (90 lits de jour), une unité de dialyse fonctionnant avec l’association AURA (Association pour l’utilisation du rein Artificiel) devrait voir le jour. Ces exemples mettent en exergue pour le site le potentiel de développement que lui procure une offre médicale élargie et techniquement modernisée.
Quid des sites de Saint Michel (15e) et Bon Secours ?
Le terme prévu pour la mise en place de l’ensemble des activités sur un seul et même site est l’horizon 2010. Jusque là, les trois sites actuels continueront à fonctionner normalement, voire avec momentanément des surcroît d’activités sur Saint Michel ou à Notre Dame de Bon Secours, le temps de la mise en place complète sur le site final des différentes activités. Au-delà de 2010, l’avenir du site de Notre Dame de Bon Secours reste inconnu. Intégrée lors du PLU (Plan Local d’Urbanisme) sous le jargon de GSU (Zone Urbaine de Grand Services Urbains), la congrégation des sœurs de Notre Dame de Bon Secours, propriétaire des lieux, devrait donner une nouvelle vocation sociale ou médico-sociale au site, avec, pourquoi pas, l’exemple de la MAPAD (Maison d'Accueil pour Personnes Agées Dépendantes) déjà créée depuis quelques années sur les terrains connexes.
Pascal
13 SALLES d’opération, radiologie et imagerie médicale (2 scanners-1 IRM), 4 LABORATOIRES de biologie, pharmacie, stérilisation centrale
Pôle A Chirurgie réparatrice, chirurgie orthopédique, traumatologie, ophtalmologie, rhumatologie
Pôle B Chirurgie urologique et gynécologique, ORL, stomatologie, cancérologie, gastro-entérologie, chirurgie digestive, soins palliatifs et douleur
Pôle C Diabétologie et endocrinologie, chirurgie cardiaque et thoracique, cardiologie et soins intensifs, médecine vasculaire, chirurgie vasculaire
Pôle D Gériatrie, médecine polyvalente, maladies infectieuses, dermatologie, pneumologie,neurologie
Pôle E Maternité, néonatalogie, médecine enfants
Pôle F Urgences (SAU), réanimation polyvalente, soins continus Anesthésie, blocs opératoires
Pôle G Imagerie, laboratoires, pharmacie, stérilisation
Pôle H Soins de suite et réadaptation
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09/07/2006
Fusion des Hopitaux Saint Joseph, Saint Michel et Notre Dame de Bon Secours [1/2]
En juillet 2005, 3 hôpitaux du sud de Paris décidaient de fusionner afin de créer un hôpital d’une envergure nouvelle : St Michel (15e arrondissement, Rue Olivier de Serres), Notre Dame de Bon Secours (bien connu dans notre 14eme arrondissement, et reconnu au delà) et l’Hôpital Saint Joseph ont administrativement fusionné dès le 1er janvier 2006. La restructuration de l’hôpital Saint Joseph prévoit d’intégrer à terme l’ensemble des activités du nouvel ensemble, voire au-delà. L’échéance de ce plan est prévue pour 2010. A la différence des autres regroupements déjà planifié par l’AP-HP, le nouvel Hôpital, dont le nom n’est pas encore connu, est un hôpital privé à but non lucratif. Il a à ce titre les mêmes obligations et les mêmes soutiens de la part de l'état que les hôpitaux publics
Un Projet architectural remarquable
L’Hôpital Saint Joseph fut à son origine dessiné au 19eme siècle par l’architecte Paul-Eugène Lequeux, à qui on doit notamment plusieurs églises (dont Sainte- Marie des Batignolles, paris 17eme), des mairies (17eme et 18eme arrondissements) ainsi que plusieurs établissements hospitaliers. Il intègre une chapelle et de nombreux pavillons où sont assurés des soins généralement reconnus de grande qualité. Depuis plus d’une dizaine d’année maintenant, l’hôpital Saint Joseph est soumis à des travaux en profondeurs. Les différentes tranches de travaux ont conduit pour l’instant à construire le nouveau hall qui surprend par son architecture ouverte sur la ville (voir photo), ainsi que démolir et reconstruire plusieurs pavillons. Des plans de Lequeux ne subsisteront que la chapelle, élément essentiel pour rappeler l’origine et la philosophie du lieu, ainsi que les pierres sur lesquelles sont gravés les noms des généreux donateurs qui ont permit l’érection de cet hôpital. La restructuration sur le site de Saint Joseph prévoit l’investissement de 200 Millions d’Euros afin de réaliser un ensemble de 90 000 m² et de 800 lits. A titre de comparaison, l’Hôpital Georges Pompidou, dernier hôpital moderne compte 1700 lits pour 120 000 m². Pour un nombre de lit sensiblement égal à la moitié de l’immense Hôpital Pompidou, la surface des constructions sera donc seulement inférieure de 30%. Et cette comparaison ne fait que traduire l’approche adoptée ici, car malgré son envergure de premier ordre, l’approche humaine du patient est conservée et même amplifiée. Car au hall d’entrée étonnamment ouvert sur ville, et particulièrement sur la rue Raymond Losserand, s’ajoute une cour interieure mettant en scène les lieux de vie tels la chapelle et la maison mére-enfant (pavillon destiné à accueillir les activités de Notre Dame de bon secours) entourée des différents pavillons. Les espaces verts seront augmentés et mis en valeur. Aux matériaux tristes de briques et ciments actuels est recherchée la substitution par des matériaux nobles, pierre et verre, bois et métal. Enfin, signe d’une meilleure intégration dans la ville, l’interminable mur de la rue Pierre Larousse sera démoli et laissera place à une grille plus discrète faisant partager la vue des espaces verts à tous.

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29/06/2006
Tensions à l'Institut de Puériculture de Paris
L'Institut de Puériculture de Paris est un établissement reconnu pour la qualité de sa prise en charge des grossesses à risques et son expertise dans les domaines des malformations foetales. Dans le cadre d'une rationalisation des services hospitaliers, un regroupement des activités périnatales de l'IPP est prévu à l'horizon 2010 sur le site de Necker. Sans toutefois remettre en cause ce regroupement organisé de concert entre l'IPP, l'AP-HP et l'ARH (Agence Régionale de l'Hospitalisation), les licenciements surviennent alors que des inquiétudes plannent sur l'avenir des certaines unités de l'hopital. Certains salariés annoncent qu'au delà de ces 2 suppressions de poste ce pourrait être un plan social touchant jusqu'à 27 personnes qui menacerait l'unité de médecine foetale.
Alerté sur ce sujet, le Ministre de la Santé Xavier Bertrand s'est montré très préoccupé par la situation actuelle de l'IPP, affirmant qu'il n'est pas question de réduire l'offre de soin périnatal en Ile de France puisque on y compte chaque année 171 000 naissances et 11 500 prématurés. Ce dernier chiffre étant en constante augmentation. Cette décision du directeur de L'IPP va ainsi à l'encontre des plans actuellement mis en oeuvre visant à développer et à consolider l'offre de soin autour de la naissance.
Le licenciement de ces personnes se fait au vu du déficit de l'hôpital qui se chiffre à 2,3 millions d'euros. Si les personnes licenciées sont parmi celles ayant la plus forte rémunération, bon nombre de personnels exprime le caractère indispensable du chef de service et de son assistant à la survie du service de médecine foetale. Car si le transfert de l'activité vers Necker pourrait se trouver anticipé, beaucoup craignent de ne voir transférer qu'une coquille vide, après le départ de ses personnels qualifiés et reconnus par tous.
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28/06/2006
Réunion publique sur la restructuration des hopitaux Saint Joseph et notre Dame de Bon Secours
La fondation hôpital Saint-Joseph et les hôpitaux Saint Michel et Notre-Dame de Bon Secours ont fusionné depuis le ler janvier 2006; aujourd’hui les trois sites restent en activité tout en préparant le regroupement de l’ensemble de leurs spécialités médicales et chirurgicales sur le site de l’hôpital Saint-Joseph à l’horizon 2010.
Ce regroupement implique la poursuite des travaux de reconstruction de l’hôpital et l’adjonction de nouveaux bâtiments sur sa propre réserve foncière, à partir d’un projet qui conjugue les espaces verts et la mémoire d’une composition en pavillons de part et d’autre du hall central d’ accueil.
Ce projet architectural sera présenté aux habitants du quartier, lors d’une réunion publique ce soir, Mercredi 28 juin 2006 à 20h 30, dans le hall d’accueil de l’hôpital Saint-Joseph - 185 rue Raymond Losserand 75014 Paris -
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