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06/01/2006

Conseils de quartier [2/3] : à utilités variables

Suite au rapport de l'observatoire des conseils de quartier, nous proposons en trois actes une analyse de ces conseils. --voir la premiere partie--
Difficile d'apporter de l'extérieur un oeil critique sur le travail des conseils de quartier. Sans nul doute ceux ci nécessitent un investissement en temps conséquent de la part de leurs conseillers. Les fonctionnements de ces conseils, et leurs carences ont été explicités dans le rapport de l'Observatoire des conseils de quartier présidé par Dominique Gentil.

Nous avions déjà, en Novembre, mentionné les budgets d'investissement et de fonctionnement de ces conseils, avant que ceux ci ne soient reconduits pour l'année 2006 à l'identique (Conseil d'arrondissement du mois de Novembre). La thésaurisation des budgets d'investissement, accumulés depuis la création des conseils, est clairement un des points noirs du fonctionnement de ces conseils. Faute de projets et par un manque de compétence en ce domaine (sans que cela ne relève d'une appréciation péjorative, puisque des demandes de formation sont demandées par les CQ), ces budgets sont peu consommés. Ce point est relevé par l'observatoire comme par le conseil d'arrondissement.

Sur les différents projets émis par les conseils de quartier on peut cependant en distinguer de différents types :

des projets utiles au profit de tous comme une fête de la St Sylvestre organisé par le CQ Mouton Duvernet ( malgré ses problèmes et la démission de son président en Octobre 2005 suite à des difficultés avec la mairie). Ou bien alors comme l'installation de bancs ou de l'installation temporaire de poubelles dans des endroits qui, pour cause de travaux, sont devenus des décharges à ciel ouvert (Proposition JM/PO). Malheureusement dans ses 2 derniers cas, ces projets sont refusés, car considérés comme ne relevant pas de ces conseils... du coup rien n'est fait.

D'où le mécontentement de certains conseils et de leur président, qui n'hésite plus à dire que "outre un instrument de la démocratie locale, les conseils de quartier sont avant tout de simples instruments" (JM/PO - 26/11/05). Car on peut, au delà de ces exemples s'interroger si certains conseils ne sont pas utilisés: plusieurs exemples peuvent être donnés.

Les CQ servent de caution démocratique à la mairie pour faire passer la pilule de concertations souvent rapides et très dirigées tels les aménagements de voiries (Raymond Losserand par exemple sur laquelle nous reviendrons bientôt). Parfois même, certaines demandes de suppression de places de stationnements ou aménagements pour lutter contre la circulation automobile sont annoncées comme étant à l'initiative de ces conseils de quartier... Grondements de habitants, incompréhension des conseillers des quartiers qui expliquent que l'initiative provient de la mairie.

On peut également se poser la question de certains voeux émis: les sujets des antennes relais avec leur limitation à 0,6V/m peut certes être légitime (chacun avouerait facilement son inquiétude à voir une antenne relais s'installer à proximité de son logement, tout en ayant la plus grande peine à en comprendre la réalité technique et l'impact biologique) mais les voeux en question ont été émis simultanément par plusieurs CQ, avant de donner lieu à une joute orientée cette fois-ci contre le Maire et la composante principale de la majorité par les membres verts de cette même majorité municipale.

Enfin, outre cette utilisation des CQ par la politique locale, notons que certains conseillers se débrouillent très bien pour réduire l'intérêt général des habitants du quartier à des intérêts plus particuliers.... Suite et fin très prochainement