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10/12/2006

2006 selon Bertrand

Chaque année depuis son élection Bertrand Delanoë visite chaque arrondissement parisien afin de rendre des comptes. Instauré comme un dû envers les parisiens, cela se transforme en véritable marathon consistant à réaliser sur un plus de 2 mois, le tour des 20 arrondissements. Dans le 14e, celle ci a eut lieu mercredi dernier. Sur la forme, tous ne peuvent que lui en être gré de mette en place cette rencontre et la présentation de son action sur l’année écoulée. Malheureusement, et c’est encore une fois l’occasion de se montrer déçu de l’implication des parisiens, il faut bien reconnaître que le public présent correspond toujours soit exactement aux mêmes personnes – associations militantes, collectifs, conseillers de quartiers - soit à la catégorie des personnes âgées. Mais il est vrai que 18h45 en semaine convient parfaitement aux personnels de mairie…
 
Cette rencontre se décompose en deux temps : En premier lieu celle ci débute par une présentation d'un quarantaine de minutes par Bertrand Delanoë tendant à inonder l’auditoire d’actions et de chiffres qui s’impriment au final de façon confuse dans l’esprit de chacun. Mais en insistant bien sur les difficultés induites par l’état et les arrondissements de l’ouest.
Comme l’année dernière, l’exercice de style se finit par une séance de questions des habitants. Celle-ci ne trouve malheureusement aucune spontanéité, puisque une série de questions est posée avant que, le maître des lieux ne fasse le show final. D’autant plus que cette partie de Question/Réponse est beaucoup plus longue que la présentation précédente.
Si celui-ci garde parfaitement le contrôle de la situation, il lui arrive de perdre le contrôle de lui-même : Capable en 2 minutes d’invectiver l’habitant du 14e venu exprimer son mécontentement sur la dégradation de la circulation en l’accusant d’être militant UMP et 2 questions plus tard de demander sèchement à une personne se déclarant « militante socialiste » mais déçue des aménagements urbains de cesser de se déclarer de la sorte puisqu’ « il n’y a ce soir que des citoyens ». La technique est par ailleurs similaire à celle déployée il y a tout juste un an lors du compte rendu de mandat 2005… curieuse impression d’avoir des habitants qui ressortent soit ravis d’avoir poser une question allant dans le sens de Mr Delanoë, soit démontés en quelques secondes (puisque le maire n’hésite pas à couper la parole et à jouer des applaudissements et des railleries de la salle).
Les réponses quant à elles ne surprennent pas, elles n’ont d’ailleurs pour utilité que d’éclairer ceux qui se posent des questions. On pourra noter cependant un envol vibrant et passionné sur la situation du logement d’urgence. Mais pour ceux ayant assisté à la même réunion en 2005, le coup de sang depuis les mots jusqu’au intonations choisies sont parfaitement identiques, entre constance politique et théâtralisation à outrance.

Cette rencontre avec les habitants d’un maire sur ses ergots rend presque conviviaux les mêmes comptes rendus de mandat avec le maire d’arrondissement…

Commentaires

Bonjour, je souscris entièrement à ce qui vient d'être dit : la réunion du 6 décembre 2006 de M. Delanoë ressemblait plus à un meeting politique destiné aux socialistes parisiens -où le Culte de l'Etre Supprême a atteint son apogée- quà un compte-rendu de mandat électoral !!! Quant à la démocratie participative (dont on nous rebat les oreilles), parlons-en ! M. Delanoë ne supporte pas les remarques des contribuables parisiens, qu'il considère comme des "manants" qui ne comprennent pas SA politique sociale -qui est en réalité une politique de saupoudrage ! M. Delanoë est très généreux avec une certaine population qui ne connaît rien d'autre que les services sociaux de la BONNE Mairie de Paris !!! Peu importe, les "manants" sont là pour remplir les caisses de la Collectivité ... mais ils doivent se taire ! Non, M. Delanoë, les "manants" ne se tairont pas, car ils en ont assez de payer pour une population non éduquée, qui VIT de la Solidarité, dans une capitale où ce n'est ni le travail ni la conformité à la loi qui sont considérés comme éléments prioritaires, mais le nombre d'enfants ! Nous vivons une époque où le travail est aléatoire, pas le contrôle des naissances ... alors il serait grand temps d'établir d'autres priorités en matière sociale, et cesser de soutenir des familles pour qui les enfants sont source de revenus ! C'est scandaleux, car ces enfants n'ont aucun avenir ... la paupérisation de Paris est en marche !!!

Écrit par : Jacqueline | 05/01/2007