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07/12/2006

Des rues emblématiques et problématiques

Sujet de préoccupation de toute ville, la circulation est depuis quelques années un sujet passionnel à Paris. Si l'objectif de moins de voiture différe peu entre la mairie actuelle et les précédentes, la politique menée semble produire des effets secondaire dont beaucoup se passeraient bien.Car plutôt que viser moins de voitures pour mieux de voiture, certains reprochent une idéologie appliquée de façon dogmatique. La préoccupation de santé publique reste cependant un argument pertinent, au bémol près que les seules améliorations technologiques des constructeurs automobiles y auront considérablement plus contribué que n'importe quelle politique de déplacement. 

Dégradation des conditions de circulations, amélioration, satisfactions des usagers et des riverains ou mécontentements? A ces questions, aucune  réponse ne vient lisiblement comme nous décrivions au mois d'octobre dans notre note sur la circulation dans le 14e.

Nous lancions un petit sondage sur la dégradation de la circulation dans les rues du 14eme, et lesquelles étaient le plus touchées. Voici les résultats :

 Les rues où la circulation s'est dégradée

medium_circulation_paris_14_sondage.JPG


Rue d'Alésia    42,94%

Av. Gal Leclerc    42,30%

Av. du Maine    31,41%

Rue R. Losserand    30,12%

Rue des plantes    27,56%

B. des Maréchaux    27,56%

B. du Montparnasse    25%

autres    14,74%

ça c'est plutôt amélioré    10,89%

suis jamais venu dans le 14e    5,12%

( la somme des pourcentages es tsupérieures à 100 , dans la mesure où plusieurs réponses concomittantes pouvaient être faites par une même personne)

 

A noter également, la création d'un site particulièrement actif par une poignée d'habitants concentré sur la circulation dans l'Est du XIVeme et l'ousest du XIIIeme. 

08/09/2006

Parking cherche voiture désespérément


Face à la demande de sa population pour pouvoir disposer de places de stationnement, et la frustration d’une grande partie d’entre elle face à la suppression de nombreuses places de stationnement au fil de la mandature, la mairie de Paris met en place une formule d’abonnement à tarif préférentiel pour les résidents. Après avoir longuement bataillé contre les « aspirateurs à voiture », causes indirectes de tous les maux de pollution, la ville de paris semble faire un geste afin d’amadouer les plus enragés. Un abattement de 30 % sera possible en coopération avec la ville auprès des délégataires de ces parcs. Cette disposition concerne un ensemble de 32 000 places de stationnement dans des parkings souterrains ou de surface. Dans le XIVe, seront concernés 3 parcs gérés par la SAEMES : Porte d’Orléans, Saint Jacques 1 (situé près de la place Denfert-Rochereau) et St-Jacques 2 (près de la rue de la Glacière).
Parallèlement à cet effort vis-à-vis des abonnements auprès des concessions, ce seront également 25000 places de stationnement gérés par l’OPAC dans les parkings attenant aux immeubles du bailleur social qui seront plus largement ouvertes et proposées aux autres habitants à des conditions tarifaires elles aussi revues.

Alors que le PLU voté récemment prévoit de réduire de moitié la construction des places de stationnement dans le cadre de la construction de nouveaux logements, et qu’on ne compte plus le nombre de places supprimées dans la logique revendiquée de réduire la place de la voiture, il ne peut s’agir d’une marche arrière face un mécontentement des habitants. Au contraire, ces nouvelles dispositions tendent à soutenir l’argumentaire selon lequel Paris dispose d’un nombre de places suffisant au regard de sa population et du fait qu’un parisien sur deux dispose d’un véhicule. Quoi qu’il en soit, l’annonce d’une diminution des tarifs est une bonne nouvelle pour les automobilistes.

En revanche il convient de pointer dans notre 14e arrondissement les parcs concernés pour mesurer l’impact de ces nouvelles dispositions.
Si le parking de la Porte d’Orléans dispose effectivement de nombreuses places libres, étant donné d’une part qu’il se trouve en périphérie et d’autre part qu’il sert à accueillir les véhicules à leur entée dans Paris, les parcs Saint Jacques 1 et 2 fonctionnent d’ores et déjà à pleine capacité. En 2005, ceux-ci étaient même occupés à 145% pour Saint Jacques 1 et à 113% pour le second, étant donné que plusieurs abonnements sont rendus possible pour une même place de stationnement au gré des rotations.

Restent donc les places de stationnements gérés par l’OPAC. De façon globale pour Paris, le taux de vacances des places de parkings gérées par l’OPAC atteint 30% laissant une manne pour absorber les véhicules toujours surnuméraires. La démarche est cependant moins simple qu’une renégociation avec un délégataire de service public. Les expériences menées dans les 18e et 19e arrondissement ont démontré qu’une démarche de sécurisation était indispensable afin d’attirer de nouveaux abonnements. Dans le 14e, ce sera un total de 280 000 € qui sera investi afin d’apporter les éléments de sécurité indispensables tels que télésurveillance, amélioration des éclairages et limitation des accès. Dans l’arrondissement, 300 places de stationnement seront ainsi ouvertes avec une répartition géographique assez hétérogène. Ainsi la ZAC Alésia Montsouris dispose d’une vingtaine de places, soulignant pour la mairie actuelle la mauvaise planification de cet aménagement par la mandature précédente qui aurait donné trop de place à l’automobile. Mais près de la moitié de ces places de stationnement (exactement 144) est en fait disponible dans les immeubles sociaux de la rue Vercingétorix, coincés avec le no man’s land des voies ferrées . Il y devient plus difficile d’attirer de nouveaux abonnés alors même que les résidents des immeubles hésitent avant d’y laisser leur véhicule.

Réjouissons nous donc pour les parisiens des autres arrondissements, puisque si les 57 000 places de stationnement ne sont pas ici, elles doivent bien être ailleurs.