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14/06/2006

La mairie du 14e arbore une nouvelle devise



Samedi 17 juin, Pierre Castagnou procédera à un acte militant visant à demander la régularisation des enfants et adolescents scolarisés en situation irrégulière, ainsi que de leur famille. Au sein de la mairie du 14e arrondissement, il procédera au parrainage républicain d'une dizaine de personnes sans papiers, demandant ainsi leur protection par la ville de Paris.
Le fronton de la mairie du 14e se verra complété par une nouvelle devise, sous forme d'une bannière, réclamant l'arrêt de toutes les expulsions des personnes scolarisées et de leur famille ainsi que celle des jeunes travailleurs clandestins.

Cette cérémonie et l'affichage de cette position politique se font alors qu'arrive la fin de l'année scolaire pendant laquelle le ministre de l'intérieur avait mis en place un moratoire sur l'expulsion des familles en situation irrégulière ayant des enfants scolarisés.

Cela fait écho également à l'application maladroite de plusieurs préfets ordonnant aux force de l’ordre d’aller chercher des enfants en situation irrégulières alors même que ceux-ci étaient dans leur salle de classe. Mais cette position politique se fait aussi alors que l'Europe est confrontée de façon croissante à un problème d'immigration clandestine, alors que certains pays, et en particulier la France, se montre incapable de digérer son afflux de ressortissants étrangers entrés de façon régulière et de leur offrir des conditions dignes de logements et d’emploi.


De même alors que Nicolas Sarkosy fait preuve de clémence, en autorisant une régularisation qui devrait concerner entre 800 et 1200 familles à travers la France mais en étudiant au cas par cas, cette demande de régularisation de toutes les familles affichée par la mairie du 14eme risque de donner à un enfant, et ce pour tout un continent, la seule valeur d’un morceau de papier.

Pascal


12/06/2006

Terminus pour la gare expérimentale

La gare Ceinture Ouest de la petite ceinture était depuis le début de l’année devenue le repaire de jeunes artistes proposant l’organisation de soirées culturelles et artistiques.  En avril déjà, nous faisions état de ce lieu squatté, renommé Gare Expérimentale par ses occupants, de ses objectifs mais aussi des difficultés rencontrées avec les riverains. Peu après, plusieurs articles dithyrambiques paraissaient dans des média locaux, relayés par plusieurs associations voyant dans ce squat une dynamique positive dans un quartier souvent trop coincé entre boulevard des maréchaux et voies de train à grande vitesse.

Si les objectifs du collectif squattant la gare pouvaient apparaître attrayant, puisque celui-ci affichait le souhait de réaliser des opérations de type soupe populaire ou aides aux personnes en difficultés, le projet semble ne pas avoir évolué exactement comme affiché.


Installés en janvier 2006, ceux-ci savent que pour perdurer il faudra se faire accepter dans les lieux. Alors que, déjà, de nombreux riverains s’insurgent contre cette occupation illégale et les nuisances associées, la gare expérimentale commence à s’organiser en se constituant en association dès le mois de février. Se forment alors les contacts avec associations locales et conseil de quartier. Invités à présenter leur projet en réunion publique du conseil de quartier, c’est pourtant à une population énervée et désespérée que sont confrontés les artistes-squatteurs. En parallèle, le projet social de la gare, qui prévoyait notamment la mise en place d’une cuisine partagée où les plus démunis pouvaient venir se restaurer, ne trouve un écho pas forcément positif. Quelques SDF squattaient de façon antérieure ces locaux (5 à 7 SDF). Se trouvant peu de points communs avec leurs nouveaux co-occupants, plusieurs partiront d’eux-mêmes. La cuisine partagée s’apparente le plus souvent à un barbecue festif sur les voies ou dans le passage souterrain reliant le 14e arrondissement au 15e qui, sporadiquement devient interdit de passage aux habitants. Le prix des soirées ayant lieu à la gare expérimentale avoisine quant à lui les 10€, équivalent à des soirées dans des lieux réguliers, les soucis de sécurité en moins. Sur ce montant, 70% était reversé aux artistes en représentations et  un peu moins de 20 % était destiné aux œuvres sociales, le reste étant théoriquement dédié à aménager la gare. Car comme décrit dans notre article précédent, des travaux d’envergure étaient réalisés dans ces lieux, bien évidemment sans le consentement du propriétaire, la SNCF.

 

Malgré les tentatives d’institutionnalisation et de modération dans leur soirées, la population avoisinante reste confrontée à de graves problème de sécurité, de tranquillité et de propreté : les soirées organisées à la gare expérimentale se trouvant le plus souvent dans les registres technos et musiques électroniques jusqu’au lever du jour, les publics attirés ne contredisent que trop rarement les clichés associés. Seringues jetées au sol, cannettes éparpillées en grand nombre, agressivité entre participants… Et cela sans compter sur le bruit généré par les soirées, que ce soit par la musique elle-même, ou les nuisances sonores des participants de ces fêtes. Les organisateurs tenteront cependant de limiter le nombre de participants, et de réduire les nuisances sonores, percevant l’animosité du quartier. Ainsi, une visite fut organisée pour les riverains, ainsi qu’un repas de quartier, malgré tout insuffisant à amadouer les personnes devenues insomniaque depuis de nombreux mois. Après une pétition lancée par les riverains, des actions sont menées auprès de la SNCF, du commissariat et du préfet de police. Convoqués par la police ferroviaire, les organisateurs se retrouveront dès le 19 avril devant le juge.

 

Au mois de mai, les connections sur le réseau électrique ont été supprimé. Point final de cette expérience qui se voulait essaimer ailleurs en France et se donnait 10 ans pour exister en ces murs, les procédures engagées par les institutions et les riverains ont abouti et conduit à l’expulsion des squatteurs le Mercredi 7 juin.

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 expulsion des squatteurs sous le controle des forces de l'ordre et des huissiers - photo parixiv.com

Pascal 

 à lire : notre premier article sur la gare experimentale

08:00 Publié dans Social | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris |  Facebook |

09/06/2006

Carnaval en délire

Juin, fin de l'année scolaire et début des festivités: kermesses et fêtes des écoles se dérouleront principalement ce samedi 10 et samedi 17 juin.

Hors des écoles, et ouverts à tous, les enfants pourront prendre part à un joyeux défilé qui parcourera depuis l'Avenue Georges Lafenestre, l'intégralité de la rue Didot pour se retrouver au parvis de la mairie : de 15 h à 17 h , samedi 10 juin.

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07:00 Publié dans Fêtes de quartier | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris |  Facebook |

06/06/2006

Une rue en Bleu

medium_or_bleu.jpgConnu pour son bleu, dont il réussit à produire par une alchimie particulière et poétique une variante à laquelle il fera porter son nom (IKB ou l'International Klein Blue), Yves Klein était un artiste du 14e qui parvint à atteindre une renommée mondiale au court d'une brève vie artistique (8 ans de peinture). Si l'artiste fut l'un des protagonistes de l'avant gardisme, ses oeuvres ne se résument pas seulement à une couleur mais aussi à des formes conceptuelles ("L'exposition du vide" [1958] où le visiteur était confronté à un mur vide) ou à des formes actives (Exposition "Anthropométries" [1960], traces de corps sur toiles).

Si aujourd'hui est le
jour anniversaire de sa mort ( le 6 juin 1962), la rue Campagne première lui rendra hommage ce week end en lui dédiant sa fête et en prenant la couleur phare de cet artiste.

Samedi 10 juin à partir de 20h
.Diner dans la rue
.Cinéma en plein air
.Spectacle et concert

Dimanche 11 juin de 10h à 19h
.Hommages à Yves Klein
.Performances
.Spectacles et concerts
.Déjeuner en musique
.Animations
A voir le site qui lui est totalement dédié : http://www.yvesklein.org/
A voir aussi le site de la rue Campagne première .
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07:00 Publié dans Fêtes de quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris |  Facebook |

10/03/2006

Préempter pour mieux régner

Après nos articles relatifs (voir 1/2 et 2/2) à la vente à la découpe, revenons pour clore le sujet sur la réunion publique organisé par la Mairie du 14eme.
Organisée Lundi soir par Pierre Castagnou, avec comme invitée vedette Marie-Noelle Lienneman, cette réunion a attiré de 120 à 130 personnes issues de tout Paris, très majoritairement touchées par une vente à la découpe. Presse et télévision était présente afin de relater l'événement.
Cette tribune offerte à Marie-Noelle Lienneman était notamment l'occasion de mettre en avant les propositions de loi du député PS Patrick Bloche, avec notamment l'instauration d'outils législatifs afin de donner aux maires la capacité d'agir en créant un permis de diviser. Ceci tout en brocardant le gouvernement et particulièrement le projet de loi Aurillac accusé d'encourager la spéculation et de ne répondre qu'à la demande des plus aisés souhaitant acquérir leur logement. Autre point mis en avant comme outil de régulation, la fiscalité jugée trop peu dissuasive pour des groupes commercialisant ces ensembles immobiliers. Enfin, l'action de la mairie de Paris fut encensée en appuyant notamment sur l'application du droit de préemption pour contrer ces ventes et sécuriser les locataires dans leur logement.

Véritable plan média ou simple coïncidence, Pierre Castagnou annonça qu'un accord au niveau de la Mairie de Paris venait d'être agréé le jour même afin de préempter un ensemble de 316 logements situé rue du Commandant Mouchotte (Paris 14e). Et ainsi de faire la démonstration que l'action municipale peut contrer ces ventes à la découpe.

Cet ensemble rue du commandant Mouchotte appartient actuellement à la foncière GECINA, et avait déjà été concerné par une première phase de vente à la découpe en 1998. Depuis lors le marché immobilier a multiplié les prix par un facteur supérieur à 2 (1998 2300€/m² - 2006 5500€/m²) rendant bien souvent impossible le rachat de leur appartement aux personnes qui n'avait déçà pu ou souhaité acheter en 1998. Pierre Castagnou annonça cependant qu'il était hors de question de payer n'importe quel prix, et que le prix proposé serait équivalent (à 10-20% près) au prix déterminé par les services des Domaines. La préemption par la ville ne pouvant se faire qu'à titre social, l'ensemble immobilier sera géré par un bailleur social dépendant de la mairie de Paris. L'ensemble des locataires actuels serait donc assuré de conserver leur logement, qu'ils répondent ou non aux critères d'accession au logement social.
On peut toutefois regretter que le budget, considérable étant donné les prix actuels de l'immobilier, alloué au rachat de cet ensemble immobilier ne serve ni à créer du logement ni à permettre aux demandeurs actuels de logement sociaux de trouver un toit, tout en gonflant les chiffres de création de logement social.


Face à l'espoir créé, la question de la part du public ne se fit pas attendre de la part d'un locataire découpé: « Comment puis-je déposer un dossier de préemption par la mairie pour mon immeuble ? »

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Pascal

10/09/2005

Logements dégradés dans le 14e [1/3]

 

Suite aux tragiques évènements qui ont secoué paris cet été, une liste de 1036 immeubles insalubres ou dégradés dans Paris était publiée sur la base d'une enquête menée en 2002 par la Mairie de Paris. 7 de ces immeubles sont situés dans notre arrondissement, et particulièrement dans des quartiers dont la cote ne cesse de monter. Certains tombent clairement à l'abandon, pour d'autres des efforts sont perceptibles. Nous vous proposons de découvrir une face sinon cachée, du moins peu visible du 14e en vous faisant la visite de ces immeubles...

 

 

 

 

medium_18cels1.jpgCommençons au 18 rue Cels. Il serait bien difficile de prime abord de distinguer cet immeuble des autres de la rue Cels. Sa façade sur rue laisse penser qu'un ravalement a été effectué dans les 10 dernières années. Il faut donc rentrer dans cet immeuble pour découvrir l'ampleur du problème. Son couloir étroit dessert plusieurs logements, un escalier puis une arrière cour à partir de laquelle on accède à un autre bâtiment, qui se trouve dans le même état. Les 2 bâtiments représentent un ensemble de 20 logements. Peintures écaillées, salissures omniprésentes, toilettes communes à la turque dans un état pitoyable, myriade de câbles électriques : cette adresse étant classée en « immeuble dégradé » laisse présager de l'état catastrophique de ceux classés en « insalubres ».

 

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Quelques centaines de mètres nous séparent du 17 rue de la Sablière. Il sera difficile de nous faire une idée, l'accès reste impossible. Pourtant 2 plaques d'avocat sont sur la façade.. profession généralement peu encline à utiliser des lieux dégradés ... Cependant, un autre bâtiment situé à l'arrière est probablement celui concerné par le classement en dégradé.

 


medium_130chateau.jpg130 rue du château. Il aurait pu s'agir d'une villa typique de notre arrondissement... Son état n'a guère évolué depuis des années. L'adresse est squattée (a priori) constamment, bien que le nombre de boites aux lettres soient en diminution depuis quelques temps. Des échafaudages sont pourtant installés dans la cour depuis quelques mois, signes de travaux ? Aucune présence de description de travaux, pourtant obligatoire, ne peut le confirmer.

 

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16/08/2005

Logements Intermédiaires en sursis ?

Depuis quelques semaines un grand nombre d'habitants de l'ouest du 14ème arrondissement se pose des questions sur une succession de courriers émanant de différents organismes de bailleurs sociaux: En effet une guerre est déclarée entre la SAGI et la Mairie de Paris. Le sujet est chaud puisqu'il s'agit du transfert de la gestion de plusieurs milliers de logements, pour la plupart en logements intermédiaires, de la SAGI (Société Anonyme de Gestion Immobilière) vers l 'OPAC (Office Public de l'Aménagement et de la Construction.)

Dans le 14ème, c'est plus de 5600 logements qui sont gérés par la SAGI dont environ 40% devraient dès le 1er janvier 2006 passer sous contrôle de la Mairie.

Un contrôle différent


Afin de cerner les enjeux il est important de comprendre le fonctionnement de ces organismes :

- La SAGI, créée en 1930, est une SEM (Société d'économie Mixte) détenue à 40% par la mairie de paris et à 60 % par Perexia (entreprise privée détenue en partie par les caisses d'épargne). Elle est donc autonome et non contrôlée par la mairie qui y est minoritaire. Elle a été constituée en 1930 avec pour objectif de construire des logements pour les classes ouvrières et de gérer ces logements en gardant toujours un but social, et ce dans un contexte de crise de logement qui frappait alors Paris. La SAGI a construit ces logement sur des terrains appartenant à la mairie de paris et après une concession de 75 ans (55 ans, puis renouvelée de 20 ans), se voit retirer la gestion. Pourtant, cet organisme a fait preuve d'une bonne gestion et peut se féliciter d'une forte proportion de locataire content de sa prestation (92 % des locataires du parc de 1930 sont satisfaits de l'état général des immeubles) (1). Les services y sont meilleurs que ceux de l'OPAC avec une très bonne maîtrise de coûts et un ratio entre personnel et locataire plus élevé que l'OPAC.

- L'OPAC est dirigée par un conseil d’administration (2) désignée par la mairie de Paris, le Préfet et des membres professionnels. L’influence de la mairie en place est prépondérante sur la politique d’attribution des logements et sur la destination du logement (logement intermédiaire destiné aux classes moyennes ou logement social pour les plus démunis).

Avec des attributions de logement plus dépendante du politique


De façon objective, on peut s'inquiéter de voir l'attribution de milliers de logement venir dans l'escarcelle du pouvoir politique. Bien que la transparence sur l'attribution de logement soit un leitmotiv de la mairie, les faits ne sont pas toujours liés aux paroles. Il suffit pour s'en convaincre de prendre les dernières révélations(3) sur l'appartement HLM de 5 pièces dans le 9ème de Valérie Lang, fille de Jack, et de son conjoint (euh non pas d'enfant..) ou l'attribution de l'appartement en HLM de Patrick Dupont, ami de la mairie, pour un loyer de 340€ ( pas cher le 40m² !) dans le Marais alors même que celui-ci était en train de concourir (en étant payé 80 000 €) dans une émission télévisée agricole débilisante .

Concernant la SAGI, son processus d'attribution a, quant à elle, été à plusieurs reprises approuvé par la Mission Interministérielle d'Inspection du Logement Social.

Et un risque pour les classes moyennes …


Si la mixité sociale demeure un impératif pour faire vivre le quartier on peut s'inquiéter de la disparition de la classe moyenne dans ces quartiers (voir article immobilier) car s'il est annoncé par la Mairie que les logements restent dans l'immédiat en catégorie intermédiaire, on peut légitimement se poser quelques questions sur la pérennité de ce choix puisqu'une partie de la majorité municipale, et notamment les verts, réclament(4) le reclassement en logements sociaux de ces logements.

Malgré les inquiétudes des salariés de la SAGI et de ses locataires, le transfert sous l'OPAC sera a priori effectif le 1er janvier 2006. La SAGI a cependant déposée un recours gracieux le 2 juin 2006 auprès de la Mairie de Paris, dont les chances d'aboutir restent faibles. On ne peut donc que regretter que ce transfert de gestion, éminemment politique puisque la prise de contrôle de ces logements apparaissait déjà dans les programmes(5) du PS en 2001, se fasse en dehors de toute concertation et de façon unilatérale. Il conviendra à tous de veiller à ce que la transparence sur les attributions des logements ne soit pas un leurre, que la qualité de service soit maintenue, et que la destination en logement intermédiaire soit conservée.

1) Etude IPSOS commandé par la SAGI - http://www.sagi-immo.com
2) http://www.opacparis.fr/opac/hommes/conseil/composition.htm
3) Valeurs Actuelles du 15/07/2005
4) Voeu déposé par le groupe vert les 23/24 mai 2005
5) Parti socialiste - Fédération de Paris ; Projet Municipales 2001 - 

01/08/2005

Une vision pour le 14eme

Oh là non, je ne me hasarderais pas à vous écrire les idées d’élus ou autres candidats, encore moins mes projections sur notre arrondissement ; mais il s’y a au moins une personne qui a une vision claire dans le 14eme, ce doit bien être madame Ranah. Et pour cause, elle divulgue, moyennant finance, ce que ces dons d’extra lucidité (desquels je ne peux guère juger, et donc ne polémiquerais pas) lui permettent de découvrir sur le passé, le présent et le futur des habitants du 14eme.
Toujours est-il que la caravane dénote face au lion de Belfort. Car sur cette place où les Bâtiments de France veillent à la référence du moindre pot de peinture, une caravane sort toute rutilante des années 70.

medium_mme_ranah.jpg

On ne pourra que regretter la refonte du code pénal du 1er Mars 1994 qui dépénalise la fumisterie (et qui symboliquement ne désapprouve plus ces pratiques) et rester songeur face à Louis XIV (1632) : « Toutes personnes se mêlant de deviner et se disant devins ou devineresses videront incessamment le royaume »

Sans demander à Pierre Castagnou de se prendre pour le maire Soleil, on peut émettre quelques hypothèses quant à la présence de Mme Ranah :
1/ Ses dons de vaudous et de maraboutage sont craints par l’ensemble de la Mairie (de tous bords, car de mémoire, la présence de la caravane est quasiment antédiluvienne)
2/ La concessions du trottoir (J’ose espérer qu’une redevance est acquittée) génère des revenus sans lesquels la mairie ne saurait faire face.
3/ Elle est reconnue comme assurant une mission de service public.

Si aucune de ces hypothèses n’est vérifiée, son sort devrait en être jeté …

à voir :
http://www.pseudo-sciences.org/droit_et_para.htm