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28/02/2006

Lutte contre le bruit

La ville de Paris a annoncé amplifier sa lutte contre le bruit. Les nuisances sonores sont parmi les premières pollutions et agressions ressenties par les parisiens.
Pointé du doigt en premier lieu, la circulation automobile, comme on pouvait le présager. L’une des mesures phares est de réduire la vitesse (théorique maximale) à 30 km/h dans le centre de Paris. Une proposition d’amendement du groupe Vert est d’étendre cette zone 30 km/h à l’ensemble des arrondissements.
Viennent également comme sources de bruit si ce n’est à éradiquer tout du moins à diminuer les systèmes de collecte d’ordure ménagère, les vols d’hélicoptères qui survolent très fréquemment le 14e (voir article
paris14.info) et les 2 roues pétaradants.

Mais les transports en commun ne sont exempts de bruit : un bus emet en moyenne 4 fois plus de bruit qu’un véhicule particulier, tout en transportant 50 fois plus de personnes. Quant au tramway, difficile de le dire pour l’instant, mais l’exemple de la ville d’Orléans (installation du Tramway vers 1999-2000) en donne une image: suite aux protestations des riverains, la ville s’est engagée à aider l’ensemble des riverains en participant à hauteur de 95% ( quatre vingt quinze pour cent !) à l’installation de double vitrage et isolotation phonique des logements.

L’observatoire du bruit à Paris surveille de façon continue les phénomènes de nuisance sonore depuis 1999 et édite chaque année une carte du bruit.
http://www.v1.paris.fr/fr/environnement/bruit/carto_jour_...

bruit_14.jpg

Autre nuisance sonore, le bruit des voisins… de façon plus humoristique, les visions nocturnes d’un talentueux dessinateur de BD et illustrateur du quatorzieme, Jazzi.

26/02/2006

Panaf pour Paname ?

Après les votes dans le 14e sur les différentes motions au sein du Parti Socialiste, un autre moment fort pour la vie politique de l'arrondissement se déroulait hier. En effet, se tenait dans le camp adverse un vote particulièrement important pour les adhérents UMP, puisqu'il permettra de désigner le candidat qui devra affronter Bertrand Delanoë. Le premier tour des primaires s’est déroulé en innovant sur plusieurs points: pour la première fois, ce parti utilisait ce type de scrutin pour désigner ses candidats, probablement essai préalable pour des primaires avec un enjeu plus national. Autre originalité, le vote s’est effectué soit par internet soit par la façon plus traditionnelle de l’isoloir.

Le 14e est découpé en deux circonscriptions selon les circonscriptions législatives (10e et 11e). La 10e circonscription étant mixée avec le 13e arrondissement, il est impossible de différencier les 2 arrondissements. Les chiffres qui suivent sont donc issus uniquement de la 11e circonscription.
La participation des militants y était de 50% (vs 78,4% pour Paris). Parmi ceux-ci la moitié a utilisé internet, l’autre moitié en se déplaçant à l’isoloir.
Les résultats du vote manuel montrent que si, conformément au reste de Paris, Françoise de Panafieu a un net avantage (42% vs 40% pour Paris) à l’issu de ce premier tour, les autres candidats sont positionnés bien différemment. Effet génération internet contre génération isoloir ou particularité du 14e, le dépouillement des votes manuels montrait dans le 14e un Jean Tibéri fortement soutenu puisqu’il y arrive second.
primaires_ump.jpg


Le second tour de ces primaires aura lieu le 4 mars et verra donc s’affronter Françoise de Panafieu, actuelle maire du XVIIe, à Claude Goasguen, député du XVIe.


A voir : la premiere phase de ces primaires,
les candidats à la candidature.

24/02/2006

Des crèches, enfin des crèches...

Les places de crèches sont rares, c’est bien connu et d’autant plus vrai pour Paris.

L’arrondissement compte au total 15 crèches régies par la municipalité et 10 par le secteur associatif. Concernant les crèches municipales, l’attribution des places se fait via une commission spécifique qui attribue selon plusieurs critères, avec en premier lieu les conditions de ressources favorisant les faibles revenus, les places aux familles demandeuses.

Sur 2005, ce sont 567 places qui y ont été attribuées contre 643 en 2004.

Cette année devrait enfin voir s’achever plusieurs projets, essentiellement mus par le secteur associatif : Villa Moderne en avril (25 places), Rue du Moulin Vert en Juillet (30 places), Zac Alésia Montsouris en Octobre (60 pl.) puis en décembre Rue Joncquoy (60 pl.)

Pour l’heure, une nouvelle crèche est créée dès de mois-ci. Il s’agit d’une crèche d’entreprise, même si l’entreprise n’est pas tout à fait comme les autres puisqu’il s’agit de La Poste. Cette crèche, située Allée Gaston Bachelard, fait l’objet d’un partenariat entre la Ville et La Poste, ce qui permettra par conséquent d'allouer 5 places pour des familles du 14eme en dehors du personnel de La Poste.


A savoir :

Pour une inscription en crèche, s’inscrire après le 6eme mois de grossesse auprès de la mairie, et seulement après s’inscrire auprès des crèches pour passer en commission mais bien avant le 6eme mois (sic) …

Un autre mode de garde, la garde à domicile moins de liste d'attente mais de moins en moins d'aides.

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18/02/2006

Manifestation lors du CA [2/2]: vile politique

Vile politique…
Cette manifestation faisait suite au CICA (Conseil d’information et de consultation des Associations) du mois de décembre et surtout au précédent conseil d’arrondissement. En effet, la question du logement y était abordé avec la demande expresse du groupe Les Verts pour que soit inscrit à l’ordre du jour la question des proportions de logements à destination très sociale (PLAI). Ce débat ouvert sous la forme d’un vœu permet à un maire d’arrondissement de soumettre l’avis d’un conseil d’arrondissement au maire de Paris qui l’examine alors au Conseil de Paris. Mais ici, dans le 14e, où notre maire d’arrondissement est de la même obédience que le Maire de paris, il semblerait que ce soit plus un moyen pour une composante verte de la majorité municipale de pousser le Maire dans ses retranchements. Sur le fond, l’ensemble de la majorité municipale s’est accordée pour augmenter la proportion du logement très social au détriment du logement intermédiaire. Cela n’empêcha cependant pas René Dutrey (Les Verts) d’annoncer le dépôt d’un nouveau vœu au nom de son groupe et ce pour un futur conseil d’arrondissement, dans le sens de la surenchère. Le conseil d’arrondissement deviendrait-il une antichambre des manœuvres politiques, dans le sens ou un clash au sein de la très plurielle majorité municipale avait déjà été provoqué par le groupe Les verts au conseil de Paris du 26/09/2005 sur un sujet très proche (la création de 1500 logements d’urgence) avec l’appui de l’UMP ?

Et politique de la Ville
Le sujet, pourtant délicat, concerne la vie de dizaines de familles dans notre arrondissement. Comment les loger et comment proposer des solutions sociales intelligentes et financièrement équilibrées ?
Pour comprendre la difficulté, il est nécessaire de rappeler que partout en Europe, les demandes d’asile sont en diminution, partout sauf pour la France où la demande continue de croître. Conséquence d’une stabilisation et d’une amélioration des conditions politiques dans de nombreux pays et de l’avance des libertés (loin des litanies sur l’entropie du monde assénées continuellement pour soutenir la nécessaire culpabilité de chacun d’entre nous), les réfugiés politiques sont moins nombreux mais pas les réfugiés économiques. L’île de France accueille 50 % de ces nouveaux venus. Et la moitié d’entre eux viennent à Paris intra-muros. Cela implique que 3.5% de la population française (les parisiens) supporte le poids de 25% de l’immigration. Réfléchir sur le sujet renvoie au vaste débat sur l'immigration, impossible dans notre pays puisque pollué par les positions des extrêmes de droite ou de gauche. Les raisons de cette concentration sur Paris sont multiples: a) l’existence de fortes communautés rendent possible la digestion de nouveaux venus. b) le fort gradient des aides entre Paris et les départements voisins, puis entre l’île de France et la province joue le rôle d’un mirage vers lequel se dirigent les personnes en question.

Harmoniser les différences de traitements est un moyen de répartir. Mais lorsque la Mairie prend des positions politiques très marquées de défense de sans-papier, et d’augmentation des aides à leur égard, elle incite ces populations à venir intra-muros. Leur proposer un logement en petite couronne ou en grande couronne se heurte à un écueil tant la protection affichée par la mairie de Paris leur paraît nécessaire. Augmenter continuellement le niveau d’aide permet d’avoir certes bonne conscience, mais ne résout pas le problème de la saturation de Paris et de l’Ile de France en logement d’urgence. Le bon sens serait peut être de répartir différemment le logement d’urgence sur les métropoles de province, en ne faisant pas de la surenchère sociale un outil politique aux effets néfastes.

Pascal

16/02/2006

Manifestation lors du CA [1/2]

Manifestation lors du conseil d’arrondissement

Le dernier Conseil d’arrondissement tenu lundi soir a été l’occasion pour le Collectif Logement 14 d’organiser une manifestation à l’entrée de la Mairie. 25 personnes souffrant des problèmes de mal-logement, accompagnées de 5 à 10 personnes issu de ce collectif (notamment LCR, PCF, Urbanisme et démocratie, ATTAC, LDH 14°/6°) étaient présentes à l’entrée de la Mairie puis ont manifesté sous les fenêtres de la salle des Mariages où se tenait le conseil.

L’hébergement d’urgence : le coût
Les 25 personnes, avec parfois leur enfants en bas-ages, étaient des personnes d’origine africaine, victimes d’une grande précarité en matière de logement : expulsés faute de moyens financiers, refusés en HLM faute de logements disponibles, étrangers déboutés du droit d’asile. Ils sont logés actuellement dans les quelques hôtels meublés 1 étoile ou 2 étoiles de l’arrondissement voire non homologués (dits alors « de préfecture ») à des prix extravagants. En effet, le prix généralement observés dans ces hôtels est de l’ordre de 17€ par personne et par nuitée. Compter q’un enfant ou q’un nourrisson compte pour une personne. Il en ressort pour une famille de 5 personnes un coût mensuel de 2550€.
Les organismes tels que la ville de Paris, le Samu social, la Coordination d’Accueil des Familles de Demandeur d’Asile acquittent en général 80 à 100% de ces frais d’hébergement.
En résulte que ce type d’activité hôtelière est extrêmement lucrative (solvabilité parfaite des organismes publics ou caritatifs, forte demande, et prestations hôtelières réduites au minimum légal, parfois moins).
Mais ce financement, plus de 50 millions d’euros par an pour Paris, obèrent fortement les capacités du social dans d’autres domaines et notamment dans la construction de logement sociaux.

 

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14/02/2006

Un nom pour le Gymnase de la ZAC Didot

Après le Gymnase Alice Milliat situé dans la ZAC Alésia Montsouris qui reçu son nom au mois d'octobre dernier, un deuxième gymnase neuf pour l'arrondissement a été officiellement baptisé hier lors du conseil d'arrondissement. Localisé cette fois-ci dans la ZAC Didot, sa dénomination sera donc le Gymnase Rosa Parks.

Ces 2 gymnases sont l'aboutissement de projets vieux de plus de 10 ans, lors de la création de ces ZAC, et démontrent l'inertie de grands projets de construction.

Autre point commun avec le gymnase Alice Milliat, celui ci recevra le nom d'un femme. Moins sportive mais plus politique, Rosa Parks, femme noire américaine récemment décédée, s'illustra en refusant de donner son siège d'autobus à un blanc. Son geste qui paraîtrait anodin fut non seulement un affront à l'ordre établi dans les années 50 mais aussi celui qui déclencha les grandes luttes noires pour l'égalité des droits. Il en résulte aujourd'hui que des femmes et des hommes tels Condoleeza Rice ou Colin Powell ont accès naturellement aux fonctions les plus importantes de cette grande démocratie. Loin, bien loin de la caution recherchée en France lorsque sont nommés ministres ou secrétaires d'état de couleur…

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12/02/2006

Prévention du risque dans nos Hôpitaux

Historiquement aux portes du vieux Paris, avant le regroupement administratif de Paris en 1860, les hôpitaux sont très présents dans le 14e. Le ministère de la Santé vient de publier pour la première fois une étude portant sur le niveau de prévention des risques infectieux au sein même de l’hôpital. Cette étude, appelée ICALIN, a pour objectif de mettre en place un indicateur afin de d’accompagner et de mesurer les efforts contre les maladies nosocomiales. Rappelons que grâce au personnel de santé, ces risques de maladie ont été fortement diminués mais restent cependant terriblement présents (6,9 % des patients en 2001). Basée sur 31 critères distincts, cette étude permet de décerner une note (sur 100) ainsi qu’une classe (A pour l’organisation de la prévention la plus élaborée, E pour celle qui a le plus de retard.)
Pour nos établissements de santé, il en ressort les indicateurs suivant :

 

 

St Joseph

95

B

Notre Dame de Bon Secours

80.5

B

Sainte Anne

82

B

Cochin

90

C

Institut Mutualiste Montsouris

77.5

D

Institut de Puériculture Bld Brune

76

C

Hôpital Léopold Bellan

83.5

B

Clinique Arago

86.5

A

Clinique Sainte Geneviève

41.5

D

 

Pascal

A savoir : la classe ( de A à E) est fonction de la note, mais dépend aussi du type d’établissement ainsi que de son nombre de lits.
l’hôpital Saint Vincent de Paul est intégré à Cochin.
A voir : http://www.sante.gouv.fr/icalin/carto/c1/index.html
article Le monde 07/02/06 - Paul Benkimoun

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10/02/2006

Logement social [2/2]: au delà des 20% ?

Certes, le problème de ce marché segmenté en 2 fractions distinctes est fortement lié à l'offre de logement. Ce qui est rare est cher. Pour une ville de 133 800 habitants comme le quatorzième, notons que, dans le secteur marchand, seuls 3 programmes immobiliers neufs(e) sont en cours. Soit autant de logements créés que dans une très petite ville de province (moins de 40). Pourtant quelques disponibilités foncières existent, mais bloquées d'une part par des contraintes urbanistes et environnementales grandissantes et parfois peu logiques(f), et d'autre part par les réserves allouées au secteur social (g).
Cette pénurie dans le locatif privé renchérit les prix alors même que les dispositions de la Ville de Paris sur le logement social s’évertuent à tirer les prix vers le bas en augmentant continuellement les proportions de logements très sociaux (PLAI) au détriment logements intermédiaires (type PLI). En résulte un écart grandissant entre domaine privé et domaine social.

Jusqu'où cette proportion de logement sociaux doit elle être portée ? Le 14eme a atteint 20%.
Pour Pierre Castagnou (h), ces 20% ne sont qu’un seuil et absolument pas un plafond. Il s’engage à en augmenter notablement la proportion sans toutefois en donner l’objectif.
Ce ratio de logements sociaux doit-il tendre comme le réclamait pour l'ensemble de l'Ile-de-France récemment Patrick Braouzec, élu PCF de Seine Saint-Denis, vers 50% à 60% des logements?
Ou doit il permettre aux classes modestes d'accéder à leur propre logement, en réinstaurant l'Accession Sociale à la Propriété (ASP) ? Cette ASP a été mise en stand-by depuis 2002 (promulgation loi SRU) dans quantité de villes et notamment à Paris. Nous avions déjà abordé ce sujet pour l'une des 2 ZAC du 14e. Depuis cette date, en effet, aucun nouveau programme n’a inséré un part d’ASP. Course au social avant tout, ce moyen pour beaucoup de ménages modestes de se constituer un patrimoine a simplement été dédaigné puisque l’ASP ne rentrait pas dans le pourcentage retenu au regard de la loi SRU. L’assouplissement de la loi SRU opéré la semaine dernière à l’Assemblée Nationale va donc dans le bon sens, puisqu’il permet de prendre en compte ces logements sur une durée de 5 ans. Bien évidemment personne ne se leurre sur le fait que cet assouplissement permet également à de nombreuses villes de ce conformer sans peine aux exigences de la loi SRU. Mais pour une ville ayant d’ores et déjà atteint ce seuil de 20%, comme le 14e, cette inflexion dans le logement social pourrait permettre à la ville d’y poursuivre ses investissements, et de transférer une partie de son parc immobilier vers l’ASP. En gardant une proportion stable de logements sociaux, un moyen existe donc de promouvoir une mixité sociale réelle, loin de la sédimentation actuelle des très aisés et des très aidés.

Pascal

(e) Programmes de construction neuf dans le privé
Rue Boulard, Le carre daguerre
Réhabilitation Angle Bd Saint Jacques-Rue Dareau
Avenue Reille, le Villa Diana
(f) urbanistes avec notamment un blocage d'un PLU sur 5-10 ou 15 an, ou environnementales comme certains terrains coincés entre 2 immeubles de 6 étages ne pouvant être construit intelligemment par un effet de COS.
(g) obligation générale de 25% de logement social pour tout nouvel ensemble supérieur à 1000m², avec localement des obligations de 50% à 100% en destination sociale.
(h) Conseil d’arrondissement 16/01/2006

08/02/2006

Logement social [1/2]: la situation dans le 14e

Avec 18000 logements sociaux, le 14e est conforme aux objectifs de la loi de Solidarité et de Renouvellement Urbain (SRU) en ayant un taux de logement sociaux tout juste supérieur à 20%(a). Le nombre de demandeurs de logements sociaux ressort en début d'année 2006 à 4525. Contrairement au reste de Paris (hausse continue portant leur nombre à 104000), il ressort en baisse sur les 2 dernières années mais globalement identique au nombre de demandeurs de 2002.

Janvier 2002 4450 demandeurs

Janvier 2003 5700 demandeurs

Janvier 2006 4525 demandeurs


Cependant, cette baisse est moins liée à l'octroi de logement suite à une demande qu'à un effet de résignation. Sur les 2500 logements dont l'attribution revient à la ville de paris, et donc en premier lieu à la mairie du 14eme, seuls 98 ont été attribués en 2005. Conformément à une règle au niveau de la ville de Paris, 15% de ces logements sont attribués aux personnels de la ville.

L'attribution de ces logements est effectuée par une commission pluraliste au niveau de l'arrondissement mise en place en 2002. Celle du 14eme arrondissement s'est réunie à 13 reprises en 2005. La composition des logements, hors ceux du personnel communal, est composé comme suit :

 

 

medium_repartition_logement_social_paris_14.jpg

Parmi ces logements, notons que 18 (2/3 PLUS 1/3 PLI) sont des logements neufs issus de programmes sociaux. 2006 devrait par ailleurs voir s'achever plusieurs programmes immobiliers qui devraient sensiblement augmenter cette quantité de logements sociaux neufs.

L'ensemble de ces chiffres met en exergue le problème principal du logement social, qui est une problème de rotation extrêmement faible: une infime partie des demandeurs voit leur demande satisfaite alors même qu'ils présentent lors du dépôt de dossier toutes les caractéristiques pour se voir allouer un logement social. Dans le 14e particulièrement, plus qu'un problème de quantité de logement social et donc que sa proportion, puisque nous sommes déjà à 20%, le très faible taux de rotation (de l'ordre de 2,7%) est une des causes principales de l'inaccessibilité de ces logements.

Pour comparaison, le taux de rotation dans le locatif privé sur Paris est voisin de 15%(b), soit 5 fois plus que dans le domaine social. Cette différenciation entre locatif privé et locatif social s'est progressivement mise en place sur les 30 dernières années, pour se retrouver actuellement en 2 marchés du logement hermétiques l'un à l'autre. Comment concevoir une ville, et un arrondissement comme le 14e en particulier, où réside uniquement 2 types de populations, l'une payant moins de 10€/m² et l'autre plus de 20€/m². Ces 2 catégories deviennent non seulement étrangères mais surtout inaccessibles : l'une, sociale, car un dossier de demande est en compétition avec 53 autres(c). L'autre, privée, où le prix exclue par lui même la frange principale des locataires potentiels.

L'absence totale de situation intermédiaire, avec des prix de location entre 10€/m² et 20€/m², empêche un parcours classique sur le marché du logement (amélioration des conditions d'habitat) et favorise bien au contraire d'une part la recherche du maintien des avantages acquis (d), au dépens de demandeurs en situation plus délicates, et d'autre part la course à l'obtention des ces avantages

 

(a) 21% sur le site de la Mairie du 14e ; taux annoncé supérieur à 20 % depuis 2000 en Conseil d'arrondissement 09/2005 ; taux annoncé à 19,6% en compte rendu de mandat 11/2005 ; Bref les chiffres varient selon le moment où ils sont donnés et selon l'assistance mais restent autour de 20%.
(b) www.Fnaim.fr

 

 

05/02/2006

Découvrir la Cité Internationale

 

Depuis la fondation Deutsche de la Meurthe (ci dessus), jusqu'à la fondation Avicenne (entendre la Maison d'Iran;plus bas), la cité internationale universitaire recelle de nombreuses audaces architecturales. Souvent méconnus des habitants, ces reflets du monde entier sont pourtant dans le 14e accessibles à chacun.
Pour découvrir tous ses richesses, une visite architecturale est organisée aujourd'hui même par la cité internationale.


Rendez vous à 15h au Collège Néerlandais (Centre de ressources-1er étage)
Renseignements au 01 43 13 65 96

Plein Tarif: 8€
Etudiants: 2,5€
Résidents:Gratuit

 

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