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31/03/2006
Du coté des Puces de Vanves
Une expo Dora MAAR
Photographe reconnue pour son talent, puis réconciliée avec la peinture, Dora Maar fut une artiste entière qui cependant restera longtemps dans l’ombre de son amant, Picasso.
Leur complicité leur fit réaliser ensemble des toiles à quatre mains et fit d’elle souvent la muse de ce peintre. C’est également à elle que l’on doit de très nombreux clichés de Picasso accomplissant ses oeuvres. Cette passion l’un pour l’autre, et des deux pour l’art, la conduira cependant à la folie lorsque son peintre d’amant la délaissa pour d’autres femmes.
Une exposition d’une vingtaine de ses toiles (huiles abstraites, dessins et "encres sensibles") prend place ce week-end sur le marché aux Puces de Vanves sur le stand de Sylvie Vervaet - 16 avenue Marc Sangnier - Paris 14° Samedi 1er et Dimanche 2 Avril (de 8h à 13h)
Et des questions sur le choix du gestionnaire
Toujours concernant le marché aux Puces de Vanves, dans son edition d'hier, le journal 20minutes rapporte d’étranges suspicions sur l’attribution de la gestion du marché. Peu d’éléments cependant mais après les inquiétudes suscitées par la publication par Paris-Match d’un article l’année dernière sur le souhait de notre maire du 14e (démenti avec vigueur depuis) de supprimer ce marché aux puces, tout cela commence à faire désordre.
à voir : www.pucesdevanves.typepad.com
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29/03/2006
Un roman à découvrir
Nul besoin de regarder toujours en arrière pour voir les grandes heures du 14e, de ses artistes, de ses écrivains. Alors nous vous faisons découvrir aujourd'hui une auteure de nos quartiers qui publie ces jours ci son premier roman. Carole Boudebesse, étudiante en médecine, nous propose une aventure hors du commun tout en transposant dans des univers de fictions quelques uns de ces lieux qui nous sont chers:
- Pourquoi le 14e arrondissement, et depuis quand ?
- J’ai emménagé ici à la rentrée 2002. L’arrondissement est proche de ma faculté, quinze ou vingt minutes de métro. Pas trop non plus, ce qui permet de me détacher de l’hôpital. Et je connaissais déjà un peu : un de mes amis habite sur le Boulevard Raspail.
- Est-ce que ton quartier a influencé l’écriture du roman ? (La mallette jaune aux éditions Glyphe)
- Le 14e est un cocon. Et par la même, oui, il a influencé mon écriture. Ecrit à la campagne ou dans une cité-dortoir le texte aurait été différent. L’environnement est très important dans les romans de science-fiction. Le lecteur s’appuie sur l’architecture et l’agencement des lieux pour s’approprier (imaginer) l’univers nouveau que lui propose l’auteur.
Les paysages de La mallette jaune sont autant de paysages réels, transposés dans le roman par des jeux de vitres fumées.Des passages du livre se déroulent dans le 14e arrondissement. L’un à Sainte-Anne et l’autre sur la place Denfert-Rochereau, dans la roulotte d’une célèbre voyante.
- Qu’aimes-tu dans le 14e ?
- J’aime être au carrefour de lieux célèbres et sombres : l’hôpital psychiatrique de Sainte-Anne, le cimetière de Montparnasse, les catacombes, la Santé. Mort, maladie et violence ! Ils excitent mon imagination. Pourtant le quartier est tellement calme …
- Et que souhaiterais-tu modifier ?
- Le quartier de Montparnasse. J’aurais préféré qu’il garde son cachet de bohème, que les successeurs de Hemingway et de Picasso s’y donne encore rendez-vous. Maintenant, l’atmosphère y est plus familiale, plus propre. Et les films sont en version française.
Le roman : La mallette jaune de Carole Boudebesse aux éditions Glyphe
En librairie et par correspondance : www.editions-glyphe.com
Résumé :
Il y a des matins comme ça où on aurait préféré ne pas se réveiller. Ces matins gris et sournois qui précèdent les grandes catastrophes. Il y a aussi les malédictions absurdes qui vous forcent à parcourir la moitié de l’univers, en ne vous laissant pour option que la fuite ou la mort.
Que feriez-vous si un être cher vous menottait dans votre sommeil à une mystérieuse mallette jaune ? Une mallette qui attise la curiosité des forces de l’ordre de tout le pays. Une mallette qui doit être livrée dans une région en guerre. Une mallette forgée dans un matériau inconnu, d’une solidité hors du commun. Une mallette qui explose dans quatorze jours. Que feriez-vous ? Plongez dans l’aventure, entre fuite désespérée et retour impossible, labyrinthe urbain et jungle putréfiée, Paris futuriste et Cambodge rouge.
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28/03/2006
Eclipse à l'Observatoire
D'après MeteoFrance, on peut esperer avoir de belles éclaircies demain. Ce sera alors peut être l'occasion d'observer une éclipse partielle de Soleil depuis l'observatoire du 14e.
Le phénomène sera visible à partir de 11h environ. L'entrée est gratuite, dans la limite des places disponibles. Rencontre de scientifiques et conférences viendront completer les observations de la carte du ciel et du soleil.
Entrée libre de 11h à 14h, 77 av. Denfert-Rochereau, dans la limite de la capacité d'accueil du site (200 personnes simultanément). Rens. : 01 40 51 22 94 ou www.obspm.fr
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27/03/2006
PDP. Et si on se concertait autrement?
Engager la ville sur une voie pour les 20 prochaines années, heureusement pour la vie démocratique cela gènere quelques débats.
Le plan de déplacement qui prévoit d'organiser l'ensemble des schémas de modernisation de toute la région parisienne, et notamment de ses 10,5 millions de déplacements quotidien, a déjà fait couler beaucoup d'encre. La concertation tant recherchée, parfois simplement affichée, a été initiée dans notre arrondissement par une première réunion de l'adjoint au déplacement Denis Baupin. Ce soir, Denis Baupin reviendra pour clore cette concertation, et probablement recevoir quelques lauriers suite au questionnaire sur les déplacements.
Même s'il peut paraître étrange de s'adresser aux parisiens a posteriori sur les modifications en termes de déplacements, et non en début de mandat pour leur demander d'avaliser entres différentes orientations, un questionnaire a au moins le mérite d'exister. Mais la tentation a semblé trop forte pour ne pas en faire un plébiscite. Comment ne pas aller dans le sens des 78% de personnes demandant de lutter contre un problème de santé publique? Garant du sérieux et de la représentativité du questionnaire, l'institut IPSOS a réalisé cette étude sur la demande de la ville de Paris. Chose qui n'empêche pas le co-président d'IPSOS d'avoir un avis particulièrement réservé sur le sérieux du questionnaire que son institut a réalisé.
Réunion Publique : Ce soir , lundi 27/03 - 19h Mairie du 14e arrondissement
à Voir : les résultats du questionnaire
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24/03/2006
Main Basse sur les crèches
Nous faisions le point récemment sur les créations de places en crèches dans le 14e . Lancées en 2002, celles ci sortent de terre seulement aujourd'hui et ouvriront ( ou ont ouverte) leur portes cette année. La totalité de ces crèches, de même que l'ensemble des projets lancé depuis 2001, est d'origine associative. Seul un projet de halte-garderie a un statut municipal.
Le choix de l'associatif
Pour les crèches collectives, les différences entre crèches municipales et associatives expliquent les choix qui ont été faits en 2002 lors du lancement des projets. Pour un coût à peu près équivalent au fonctionnement entre municipales et associatives -- en moyenne 1/3 du financement d'une place en créche est assuré par la ville, 1/3 par la CAF, le dernier tiers par les parents selon leur quotient familial ( moyenne nationale 27%) -- les créches associatives offrent de nombreux avantages :
Leur délai de réalisation est considérablement moindre (même si en l'occurrence ces projets auront pris 4 années).
Le recrutement des personnels (question de statut) est simplifié.
Enfin, les horaires collent plus à la réalité professionnelle de très nombreux parents, puisque certaines proposent non seulement des horaires étendus, mais aussi décalés.
Leur statut associatif leur donne toute indépendance vis à vis de la mairie. La ville dispose cependant d'un droit de regard sur les situations financières et sur le fonctionnement de l'association, comme pour toute association percevant des subventions de la Mairie et ceci d'autant plus que des conventions de délégation de service public existent. Il en résulte que l'attribution des places en crèches échappe au contrôle de la mairie.
Or depuis 2002, début de la mandature, une commission pour l'attribution des places en crèches organise le placement des enfants au sein des différentes crèches municipales. Alors que la capacité d'accueil des crèches associatives devraient augmenter cette année (elles représentent actuellement 605 places), le nombre de places disponibles pour cette commission n'a donc pas évolué et reste aux alentours de 1153. Notons que l'année dernière, 567 places ont été attribuées, pour 1576 demandeurs dans l'arrondissement.
Main basse sur les berceaux
L'adjointe à la petite enfance, Marianne Auffret, a lors du dernier conseil d'arrondissement (20/3/06) déposé un voeu afin de proposer au conseil de Paris qu'une partie des places des crèches associatives soient désormais réservées à la municipalité, ingérant par conséquent la ville dans des associations jusqu'ici indépendantes. La quantité de places désormais allouée à la ville se faisant égale à la quote-part de la ville dans le financement de l'association à travers les subventions. Soit 1/3 des places.
Si on peut comprendre effectivement la frustration pour les acteurs de la mairie de ne pas voir leur capacité s'accroître alors qu'un budget supplémentaire y est consacré, d'autres arguments en faveur de cette mainmise sur plus de 200 places sont également avancés : Une « frange d'associations » se comporterait de façon opaque sur l'attribution des places, loin de la « procédure transparente de la commission» de la Mairie.
Malgré la convention de subvention signée avec les crèches associatives les engageant à respecter une mixité sociale, celles-ci favoriseraient, selon quelques élus socialistes, des familles aux revenus plus élevés.
A contrario, les critères de sélection pour les crèches municipales sont basés principalement sur les ressources des familles en donnant une priorité aux plus faibles revenus. Etant donné la pénurie de places de crèches dans l'arrondissement, (16eme sur Paris en nombre de berceaux par enfant), la figure semble s'écarter de la mixité sociale tant préconisée.
Un contrat de défiance
Si jeter une suspicion sur le tissu associatif pour la petite enfance est l'un des arguments, cela ne manque évidemment pas de faire réagir quelques élus, dont principalement Madame Bellenger, elle-même PS. De façon concise (un exploit pour la personne), elle expliqua son abstention sur ce voeu qui selon elle porte « préjudice à la relation de confiance » avec les associations. En désaccord avec le reste de la majorité municipale, un échange vif s'ensuivit avant que le maire ne lui retire la parole pour ne plus lui rendre. Rangeant ses affaires, celle-ci ne pu que dénoncer off les allégations de ses camarades de rang. Esprit libre et indépendant vis à la à vis de la mairie du 14e, comme elle l'avait déjà démontré lors des votes internes au Parti Socialiste. L'opposition UMP, qui vota contre, se rangea derrière les arguments de Geneviève Bellenger, tout ayant été dit.
Plus que le seul objectif local d'une adjointe
Enfin, oublier la nature d'un voeu serait occulter une partie de la question. En effet un voeu proposé au conseil de Paris a pour objectif de concerner l'ensemble des arrondissements parisiens. Cela dépasse donc très largement notre cadre du 14e. Si Marianne Auffret est la rapporteuse de ce texte, il est interressant de noter que le groupe Vert est également à l'origine du texte. Si en proposant ce voeu on peut ne pas voir de calculs particuliers de la part de Mme Auffret, il est interrresant de rapprocher ce voeu de la tentative du groupe Vert (dont notre 1er Adjoint René Dutrey en est le président de groupe au conseil de Paris) de s'opposer au subventionnement de certaines crèches. Sont particulièrement visées les crèches de confession juive telles Loubavitch ou Gan Menahem. Et de s'interroger sur les objectifs réels de ce groupe, credo sur la nocivité du communautarisme ou étrange positionnement politique ?
Pascal, demandeur assidu de places en crèche depuis 3ans et demi.
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21/03/2006
A la découverte des véhicules propres
Allier liberté de dépacement et respect de l'environnement, beaucoup semblent avoir oublier que ces deux objectifs doivent aller de paire. L'un sans l'autre conduirait pour notre ville à des situations d'asphyxies, économique ou environnementale. Aussi l'association Monts 14 nous adresse le communiqué suivant :
- * * -
Réduire la pollution et le bruit, sans nuire à la facilité des déplacements à Paris, c’est possible ! L'association Monts 14 invite la presse et le public à une présentation de véhicules propres du futur.
Cette présentation aura lieu le :
samedi 25 mars à 15h
Place Denfert-Rochereau (côté avenue René-Coty)
Paris 14e
Métro : Denfert Rochereau
Seront successivement présentés un Carver, tricycle pendulaire venu spécialement de Rotterdam, des véhicules fonctionnant à l'électricité et un bus hybride, fonctionnant à la fois à l'essence et à l'électricité, consommant 16 l aux 100 km.
Cette manifestation est organisée avec l'assistance d'un ingénieur Hollandais, vivant à Paris, spécialiste des prototypes automobiles, ayant travaillé lui-même, en tant que pionnier, à la réalisation de tels véhicules.
Monts 14 est une association de sauvegarde du patrimoine qui œuvre pour le cadre de vie. Elle se fixe comme objectifs de protéger non seulement le patrimoine architectural et les espaces verts, mais aussi la vie artistique, artisanale et culturelle du 14e, ainsi que la vie de quartier et les lieux conviviaux. Depuis 2001, elle participe au débat sur la place de la voiture à Paris. Récemment, elle a pris position sur la politique des déplacements de la Ville de Paris. Aujourd'hui, elle milite pour la solution consistant à utiliser des véhicules propres, consommant peu d'énergie, et prenant peu de place, pour éliminer les embouteillages.
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19/03/2006
Une Crêpes Party aux thermopyles
Le printemps revient bientôt.
Comme chaque année, pour marquer le retour des beaux jours, l'association "Urbanisme et Démocratie" organise sa Crêpes Party, instant de rencontres des habitants.
C'est également l'occasion d'échanger autour de nombreux thèmes, de réparer son vélo, et bien sûr de manger quelques crêpes. Tout cela dans une ambiance un peu militante, mais vraiment conviviale.
La CREPES PARTY démarre dimanche 19/03 à 14h30. Apportez des crêpes qui y seront réchauffées, et/ou au choix : de la confiture, du Nutella, du jus de fruits, du cidre... pour alimenter la buvette participative . Jardin des Fêtes du 2-4 rue des Thermopyles
Le site d'Udé :
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17/03/2006
Nietzsche au théatre
Nous avons une émouvante "reconnaissance de dette" à l'endroit de ce philosophe majeur. Alors, nous vous invitons ainsi que vos amis à voir et entendre notre spectacle dont chaque texte est un original du philosophe. Du théâtre pour dire quelles "pensées" habitaient Nietzsche, loin des poncifs et autres rumeurs dont certains l'affubleraient encore aujourd'hui si un formidable travail de reconnaissance n'avait pas été édité. Nous nous voulons à notre tour, être à la fois, pédagogique et empreint de gratitude.
Brigitte Mougin tire ce spectacle du livre éponyme qu'elle vient d'éditer à compte d'auteur avec Paul Moncelon, et qui sera en vente sur place.
Entre théâtre et l'idée de la lecture. Une belle gratitude envers ce philosophe majeur, avec humeur et humour.
Merci de réserver au numéro 01 45 40 05 08 (répondeur) . Entrée libre. (Participation au chapeau)
La Compagnie Les 3 Volets www.3volets.com nietzsche.spectacle@hotmail.fr
La Crypte d'Al-Hana, 102 rue de l'Ouest 75014 Paris (voir plan)
Tous les vendredis et samedis jusqu'au 13 mai.
Patrick D.
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15/03/2006
Lycées du 14e : des notes peu fameuses
L’Education Nationale a, comme chaque année depuis 13 ans, publié la semaine dernière les indicateurs sur les lycées. Il est particulièrement intéressant de se pencher sur le sort des lycées du 14eme.
En préambule on peut noter que si on ne peut effectivement trouver deux élèves qui se ressemblent, l’interprétation des résultats portant comparaison entre lycées est extrêmement délicate et sujette à caution. Depuis le simple palmarès que certains journaux publiaient et qui ne permettait que de faire un classement peu utile des meilleurs lycées, l’éducation Nationale a souhaité apporter plus de transparence et contrer ces simples palmarès par des indicateurs de réussite des élèves dans chaque lycée. On pourra toujours malgré tout apporter ses réserves quant aux résultats obtenus, mais cet indicateur constitue à l’heure actuelle la mesure la plus fiable de l’enseignement que voient nos enfants pour le second degré. Le procédé consistant à sélectionner au cours des années de seconde, première et Terminale, et par conséquent à se séparer des éléments les moins prompt à réussir afin d’obtenir le meilleur taux de réussite au bac, devient apparent. De même, afin de déterminer les qualités intrinsèques à l’établissement, une pondération est effectuée en fonction de l’age des élèves et de leur origine sociale.
Pour le 14e, nous retrouvons donc les 5 lycées d’enseignement général (François Villon, Paul Bert, Emile Dubois, Raspail –dominante technologique-, Catherine Labouré – privé et à dominante technologique- ) et les 3 lycées professionnels (Catherine Labouré,Raspail, Erik Satie).
Si Paris compte de nombreux lycées au nom prestigieux, force est de constater que le 14e a été oublié dans cette distribution. Les résultats sont globalement médiocres pour l’ensemble de ces établissements, allant jusqu’à franchement mauvais pour certains. Seuls les lycées Emile Dubois et Catherine Labouré réalisent des résultats légèrement mieux que les résultats attendus (i.e. après correction des facteurs sociologiques).
Tirer sur une ambulance n’a évidemment aucun intérêt mais, comme mentionné dans le bilan de septembre sur les écoles du 14eme, le phénomène de contournement de la sectorisation se fait au détriment des parents les moins informés. Ce contournement, véritable sport parisien fondé sur une petite part d’hypocrisie et sur une grosse part légitime de vouloir ce qu’il y a de mieux pour ses enfants, touche plus de 40% des élèves. En résulte un évitement général des lycées du 14e. A contrario, certains élèves en grande difficulté tant scolaire que sociale se voit conseiller, par les personnels de l’éducation et assistants sociaux, de tout faire pour éviter certains établissements, quitte à opter pour le privé, ce qui ne leur souvent pas possible faute de moyens ou faute à une sectorisation impossible à contourner pour les plus petites gens.
Enfin, pour en venir plus spécifiquement au lycée ayant les plus mauvais résultats (55% de réussite au Bac, contre 76% attendus), François Villon, notons que là rien de nouveau. Depuis des décennies sa réputation bien acquise se confirme dans les faits. Sur les 5 dernières années --données disponibles sur le site de l’EN--, aucune amélioration ne se fait ressentir, montrant un différentiel stable (mais néanmoins négatif) de 20% entre résultats et résultats moyens à population identique.
Ce type d’indicateurs est et sera critiqué. Alors que l’OCDE vient d’émettre un rapport pointant la perte de vitesse des systèmes d’éducation en France et en Allemagne, il légitimise une politique de résultat au détriment d’une politique de moyen. 2 notions dont les intérêts ne sont pas forcément partagés entre parents et monde de l’éducation.
à voir : les résultats des lycées et la notice explicative sur http://indicateurs.education.gouv.fr
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13/03/2006
La traque du gang des barbares
Si parfois le mot racaille semble pour certains trop véhément, il est bien trop faible pour décrire le gang des barbares dont Youssouf Fofana était le chef.
L'Express du 9/03/2006 reprend la traque de la police pendant les semaines de détention de leur otage, Ilan Halimi. Bien que le travail et la stratégie de la police furent infructueux, Fofana échappa de justesse à la police le jour même de la fin de l'utimatum. Plusieurs planques de la police permettaient une surveilance d'un cybercafé dans le 14eme arrondissement, rue Poirier de Narçay. Le chef des "Barbares" passa sous le nez des policiers, pour ne pas avoir utilisé une adresse internet usuelle. Les caméras de surveillances du cybercafé ne retiendront que quelques images d'une personne avec foulard sur le visage et capuche sur la tête. Habits de circonstance pour un cybercafé?
Le mot "racaille" choque, mais de façon circonstanciée. Ainsi, sans émouvoir qui que ce soit, Malek Boutih, alors président de SOS Racisme, avait déclaré (le Monde 13/06/2002) à propos de la banlieue "c’est la racaille qui tue le plus dans les cités". L'histoire lui aura malheureusement donné raison.
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