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31/01/2008

Bilan 2001-2008 : Le logement


C’est LE sujet important pour tous les candidats à la mairie de Paris. Les années Delanoë auront marqué de sombres années pour le logement parisien et pour les familles cherchant à  se loger. Effet commun à  toutes les grandes villes et à la montée de l'immobilier en général ? Oui, mais pas seulement. En quoi le 14e a évolué au cours des sept années écoulées ? Exode des familles vers la banlieue, augmentation continue du nombre de demandeurs de logement sociaux, raréfaction de l'offre locative, ghettoïsation des quartiers: rarement Paris n'avais été confrontée à de tels problèmes, et jamais les conséquences n'ont été aussi désastreuses pour notre ville.

Des créations sans constructions

Alors que chaque candidat à la mairie de Paris fait de la surenchère sur le nombre de logement sociaux à créer entre 2008 et 2014 (avec des chiffres allant jusqu’à 40000 logements) et que le maire sortant annonce avoir financé 30 000 logements durant la mandature qui s’achève, la notion de chiffre en devient presque abstraite. Les mots en revanche prennent tout leur sens. Financés, créés, construits : bien des notions différentes… Bien souvent en matière de logement social, et dans le dialecte parisien, « création » ne s’apparente que de très loin à « construction », mais est plus synonyme d’acquisition. A titre de comparaison avec ces chiffres, le 14e arrondissement est composé de 72000 logements, soit autant que l’ensemble des logements annoncés sur 2 mandatures…
Plus terre à terre, le 14eme arrondissement a vu au cours des 7 dernières années exactement 339 logements sociaux construits. En parallèle, 1471 logements, le plus souvent occupés, ont changé de bailleur. D’un bailleur privé, les locataires de ces logements sont passés à un bailleur social, OPAC,RIVP,SIEMP ou d’autres encore. La magie opérant ce changement de statut a un cependant un coût, répercuté sur les finances de la ville d’une part, et sur la capacité de ses SEM (sociétés d’économie mixte) à mobiliser des fonds pour des opérations de réelles constructions d’autres part. Car le marché parisien est le même pour tous, et la ville n’échappe pas à cette flambée des prix. Pour illustrer, on peut se pencher sur le rachat à la GECINA (rue Cabanis, 14e) d’un ensemble de 47 logements pour un montant de 20 millions d’euros. Résultat de l’opération: seuls 5 logements vacants fourniront un toit aux nombreux demandeurs de logements sociaux.


Avec 4584 demandeurs de logements sociaux, le 14e a vu une augmentation depuis le début de la mandature du nombre de demandeurs, à l’instar de Paris où le cap des 110 000 demandeurs est franchi alors qu’ils n’étaient que 90 000 sept ans plus tôt. Véritable tonneau des danaïdes, rien ne laisse présager que ce chiffre se stabilisera, combien même Paris atteindrait le quota de logements sociaux imposé par la loi SRU. D’ailleurs le 14e arrondissement dépassait déjà en 2001 cette proportion de 20% de logements sociaux et se trouve actuellement à 23,1% de son parc immobilier en logement social. Quota atteint?  Selon son maire actuel, Pierre Castagnou, les "20% ne sont qu'un seuil et absolument pas un plafond". Qui plus est les critères de la loi SRU ne prennent pas en compte une partie du logement social, tel le logement intermédiaire ou encore celui en accession à la propriété. Conséquence pour l’arrondissement, les arbitrages ont été en défaveur de ces logements qui ont été largement réduits pour le premier et supprimés pour l’autre. Or ce type de logement correspond à celui des familles parisiennes, souvent issues des classes moyennes et qui n’ont d’autres solutions que franchir le périphérique pour s’y installer. A contrario, certains quartiers défavorisés du 14e , notamment au sud et à l'ouest de notre arrondissement, comptant déjà certains micro-quartier avec 90 % de logements sociaux, ont vu leur caractère social encore renforcé, allant dans le sens d’une ghettoïsation de ces quartiers, avec les problème associés.


En faisant l’acquisition de 1471 logements, donc en les prélevant sur un marché immobilier déjà exsangue d’environ 2000 logements par an (pour le seul 14e), la portée ne peut être neutre. Un prix du marché étant fixé par l’offre et la demande, un effet mécanique de cette politique conduit inéluctablement à faire monter les prix du marché de l’immobilier ancien. Il ne s’agit évidement pas d’un effet unique, puisque les autres villes françaises ont elles-aussi montré un flambée des prix de l’immobilier, mais d’un facteur aggravant expliquant en partie pourquoi la montée est plus importante à Paris, et pourquoi en 2008 alors que les autresvilles commencent à voir une érosion de ces prix, Paris continue de monter.  Le graphique ci dessous montre l’évolution des prix dans le 14e arrondissement (€/m², Source: Chambre des Notaires) :

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à voir également  :

bilan des immeubles insalubres dans le 14e

Logement social dans le 14e , la situation 

Logement social  dans le  14e, au delà de 20%

Composition du logement dans le 14e 

Logement social dans le 14, de plus en plus figé

 

       

29/01/2008

Bilan 2001-2008: Les écoles du 14e.

Dépendent de la Ville de Paris et du département à lui seul qu’est Paris les écoles maternelles, primaires ainsi que les collèges. Les lycées relevant quant à eux de la compétence de la Région Ile-de-France.

Le septennat s’achevant, il apparait qu’un réel effort a été entrepris sur les infrastructures des écoles : de nombreux bâtiments construits dans les années 60 – 70 se révèlent effectivement avec un vieillissement souvent accéléré du fait des techniques de construction. Une école Maternelle a été construite en lieu et place d’un ancien lycée technique, plusieurs groupes scolaires ( collège Jean Moulin, Ecoles Larousse, Fournier, Maurice d’Ocagne, Arago) ont été restructurés. Cela va effectivement dans le bon sens, et d’autres écoles, très vétustes pour certaines, requièrent désormais que des travaux soient également engagés. Le coût de ce type de travaux d’une part, les délais et l’organisation des écoles d’autre part expliquent assez aisément que le rythme adéquat pour ces réaménagements ait été trouvé.

La caisses des écoles, permettant de financer les repas mais aussi les activités périscolaires, étaient largement excédentaire en 2001. Elle est désormais sans trésorerie d’avance. Nulle critique en cela, dans la mesure où il s’agit plus d’une gestion différente: on notera que la tarification des repas fait apparaître un écart de 1 à 32 entre les coûts des repas (de 0,12 € à 3,92 € ). Premier bémol cependant, l’introduction d’un gouter récréatif, un « 4-heures » amélioré autour d’une activité, a permis de passer d’un système gratuit à un système payant. Les centres de loisir dépendent également de la caisse des écoles. Ceux-ci ont vu leurs activités être globalement plus diversifiées qu’auparavant. Les écarts de tarification, là encore relativement important (de 1 à 20 , pour la même activité mais pour 2 enfants différents) ont des effets positifs, comme permettre à certains enfants de sortir de leur cadre habituel, mais aussi leur revers comme une déresponsabilisation de certains parents qui, à coût très marginal, s’y délestent de leurs enfants…

a3d6a29452e0e5a2b477836cf6013f7c.jpg Si viser un meilleur cadre de vie est absolument nécessaire pour tous les enfants du 14e, les résultats scolaires de ces écoles se font encore attendre (voir les résultats des collèges du 14e). Les efforts entrepris se trouvent au niveau des équipes pédagogiques et du ressort de l’Education Nationale, mais l’action d’une mairie n’est cependant pas étrangère à l’organisation de ses écoles. Les rythmes scolaires, débattu depuis 2003 par le maire de Paris ont montré l’incapacité de trouver une solution hormis une bancale, le ‘samedi matin sur deux’. Problème bientôt résolu par l’Education Nationale, avec la semaine de 4 jours, à la condition d’organiser le soutien scolaire en direction des élèves les plus fragiles. Le système de garderie et d'études surveillées est quant à lui largement perfectible d'un point relatif aux horaires, pour des parents parisiens vivant avec un rythme souvent diffèrent du reste du pays ...

Enfin , l’école est aussi un terrain de jeu pour les positions politiques, en générale au détriment des parents. Tel est le choix de la mairie de Paris de ne pas rejoindre le dispositif de service minimum en cas de grève, par ailleurs démontré jeudi 24 janvier. Ce dispositif mis en place par le ministre de l’éducation Xavier Darcos afin d’accueillir les enfant, de servir des repas en cas de grève, et appliqué dans de nombreuses villes reste donc aux portes de Paris. Peu importe le sort des parents, ceux-ci se trouvant dans l’obligation de poser un, ou plus , jour de congé … et d'assumer les positions d’un candidat pour la direction du parti socialiste.

26/01/2008

Bilan 2001-2008: Petite Enfance


Le 14e arrondissement compte près de 4000 enfants de moins de 3 ans. La solution de garde est le problème majeur pour ces familles qui s’oriente vers 3 solutions existantes :
            Les Creches
            Les Assistantes Maternelles
            La Garde à domicile, le plus souvent partagée entre 2 familles

Dernière alternative à ces solutions, que l’un des parents, culturellement et quasiment exclusivement la mére, cesse son activité professionnelle. La pénurie de place en crèche à paris, et plus encore dans le 14e conduit la majorité des familles à ce qu’un des parents ne travaille pas. Dans le 14e, dans seulement 45% des familles ayant un enfant de moins de trois ans les 2 parents travaillent à plein temps (23 % ont un des parents à temps partiel, 12% ont un des parents en recherche d’emploi, 20% ont un des parents au foyer). Si la fonction de parent au foyer est respectable, cela marque cependant pour la société et pour la ville en particulier un aveu d’échec car expose bien souvent le parent à un risque social, notamment en cas de séparation avec le conjoint.

Les Crèches
En mars 2007 

  • Paris : 3103 places de crèches créées (objectif de 4500)
  • 14e arrondissement : 130 places de crèches créées(1)

On sait le sujet important au regard de l’attente des habitants en 2001 face au crèches où le sujet fut très médiatisé et fit l’objet de promesses de campagnes principales pour tous les candidats. En 2007,  la Petite Enfance reste un sujet majeur pour conserver à Paris les familles déjà mises à mal par la problématique accrue du logement.
En Juillet 2007, un bilan était fait sur ce site à partir des seules informations a priori fiables, celles de la mairie. Ce bilan tiré après 6 ans d’activité (soit la durée de la mandature initialement prévue)  faisait apparaitre la création de 130 berceaux,dont 12 municipaux et 118 par les associations.  Depuis lors, de nouvelles structures sont apparues (très récemment la crèche Maurice Noguès vient d’ouvrir ses portes à la Porte de Vanves, avec 25 places en halte-crèche ou halte-garderie). Le total devrait porter le nombre de création à 192 places en crèches. Le 14e compterait actuellement 1770 places.  Soit en sept ans, un rythme annuel de créations de 1,8 %. Certes la difficulté de trouver des locaux explique en partie les freins à ces créations, mais une comparaison avec le 15e arrondissement voisin, à population et superficie identique  met en avant une différence  sur ces créations ( 361 en mars 2007 contre 130 pour le 14e). Au niveau parisien, à l’objectif annoncé en 2001 de 4500 places de crèches créées, le bilan repris par les media selon les communiqués de la ville de Paris fait état de 4516 places. De façon plus approfondie, en soustrayant les fermetures et en ne comptant que les places de crèches le bilan est de 3103 places créées. L’opposition municipale rétorque cependant que 2800 places avaient été votées avant 2001. 
Une commission d’attribution a été mise en place afin de répondre au soucis de transparence, agissant au niveau de l’arrondissement et dont sa composition est fixée par la mairie elle même. Une loi du 2 janvier 2002 impose cependant au niveau du département la création de "Commission Départementale de l'accueil des jeunes enfants", ce qui n’est pas a été le cas à Paris.
Les images des salles de l’Hotel de Ville transformées en crèches ont cependant marqué les esprits. L’aspect communication a effectivement particulièrement été choyé sur le sujet. L’objectif de cette crèche était de créer des places pour « ceux qui font vivre la ville », id est le personnel de la ville . Cependant, en attribuant des tarifs préférentiels (50%) à son personnel ainsi qu’à celui de ses structures proches, la ville a été épinglée pour l’absence d’égalité devant les services publics(2).
 
Les Assistantes Maternelles
Environ 400 enfants sont accueillis par des assistantes maternelles qui sont au nombre de 290. Au niveau local, peu d’évolutions concernant ce mode garde. A noter cependant la création prochaine d’un centre relais pour accueillir les assistantes maternelles du 14e.

La Garde à domicile

  • Suppression de l’aide APPE (130€/mois) , aide désormais sous condition de ressources (50€/mois)

De nouveau 400 enfants sont gardés à domicile. Dans la plupart des cas (62% dans le 14e contre 65% à Paris), les gardes se font de façon partagées entre 2 familles. Les aides de l’état (AGED / PAGE) afin d’aider ce type d’emploi de services à la personne ont été améliorées car le secteur est pourvoyeur d’emploi. Au niveau de la ville de Paris, une allocation Paris Petite Enfance avait été créée afin d’aider toutes les familles ayant nécessairement recours à ce mode plus onéreux, faute d'une autre solution. Le Système APPE versait une aide de 130€/mois à toutes les familles en garde partagée sans condition de ressources. La mairie de Paris a supprimé cette aide et instauré un système moins avantageux, destiné à désormais une fraction des familles. En 2006, sur 410 enfants avec ce mode de garde, seuls 107 familles ont  été bénéficiaires de l’aide PAPADO (50€/mois) (3)


1.     Document Ville de Paris . http://www.paris.fr/portail/viewmultimediadocument?multimediadocument-id=29657

2.     " le fait d’être employé de la Ville de Paris ou d’autres organismes assimilés ne peut en aucun cas être considéré comme un motif légal de discrimination tarifaire." ( Chambre Régionale des Comptes )

3.     Source : CAAASVP de la ville de Paris 2006

23/01/2008

Bilan 2001-2008

Un mandat municipal d’une exceptionnelle durée, sept ans, va s’achever. De nouvelles élections vont avoir lieu les 9 et 16 Mars prochain et désigneront une équipe, nouvelle ou renouvelée, pour administrer notre ville, et notre arrondissement.

Durant les semaines qui viennent, il est utile de dresser un bilan de ces 7 dernières années puis de tirer des prospectives pour le mandat à venir basées sur les programmes des principaux candidats.

Un bilan ne se construit pas d’un simple condensé des nombreux communiqués de la Mairie de Paris. Il ne se construit pas non plus en étant un simple réquisitoire à charge contre des élus. Des choses ont été faites. Dans le bon sens pour certaines, dans une mauvaise direction pour d’autres. Les perceptions de ces actions varient également d’une personne à une autre, c’est pourquoi j’invite chacun à faire part de son intime conviction en écrivant (à cette adresse).

Chaque dossier mérite que l’on y attarde afin de comprendre, de débattre puis de choisir :


Petite enfance

Vie Scolaire

Logement

Social

Urbanisme

Sécurité

Economie

Démocratie

Politique

21/01/2008

Les 10km du 14e

Depuis 25 ans, l'OMS ( qui est désormais l'acronyme de "l'Office du Mouvement Sportif" ) organise une course dans les rues du 14e. Cette course constituée de boucle sur un parcours total de 10 km est l'événement sportif de l'année pour l'arrondissement. Chaque année un grand nombre de coureurs occasionnels ou non, hommes ou femmes, du coin ou d'ailleurs y prennent part. En 2007 plus de 1000 coureurs avaient pris part à la course, chiffre en constante augmentation.

Le départ de la course est prévu à 9h30 dimanche 27 janvier 2008 aux alentours de la mairie. Les inscriptions sont possible jusqu'aujour de la course, mais il est préferable de s'inscrire auparavant et cela est possible à partir d'interent.

Pour tous savoir sur la course, mais aussi pour de nombreux autres sports, un site : http://www.oms14.asso.fr/

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les 10km du 14eme, édition 2005 ©Office du Mouvement Sportif

18/01/2008

Bric-à-brac Emmaüs dans le 14e

Installé depuis Samedi dernier, 12 janvier, au 86 bld Jourdan dans des locaux temporaires, la fondation Emmaüs a ouvert son premier Bric à Brac à Paris Intra-Muros. Durant quelques mois, avant que les travaux de réhabilitation du centre RATP ne commencent (lire notes : restructuration , projet ), cet entrepôt ouvrira chaque samedi de 10h à 18h dans le but d’aider à la réinsertion de personnes en grande difficultés.

Pour des prix très modestes, l’achat de mobilier, de livres, de quelques bibelots et d’électroménager permettront d’aider une trentaine de personnes désormais en activité.

Le 22 janvier prochain, Emmaüs commémorera le premier anniversaire du décès de son fondateur, l’abbé Pierre; une date importante pour  Emmaüs mais également pour l’ensemble de la société française, pour laquelle celui ci continuera longtemps à symboliser la révolte, le refus de l’inacceptable et la lutte incessante contre toutes les formes d’exclusions. 

 

 

15/01/2008

Les Amis du Conservatoire du XIVe

b3c6cec2043b2aaa81961b7cb4f7caf6.jpgDepuis plus de 20 ans, l'association "Les Amis du Conservatoire du XIVe" organise des cours d'instrument (piano, chant, violon, alto, violoncelle, saxophone, clarinette...) ainsi que des ateliers de scène lyrique, de musique de chambre, une chorale et un orchestre symphonique. Elle réunit près de 150 élèves adultes.  Les cours et les répétitions ont lieu principalement dans les locaux de lycée Erik Satie, 45 rue Gassendi, situé derrière le conservatoire du XIVe. 

Concerts et auditions permettent aux élèves qui souhaitent de se produire, de donner un aboutissement à leur travail ou tout simplement de faire partager leur passion.

Les professeurs sont tous des musiciens confirmés, tous passionnés d'enseignement.

 
L'atelier de scène lyrique, sous la férule de Georgette Rispal, monte chaque année un spectacle, préparé au cours de répétitions soutenues, le samedi après midi.

L'ODMT (orchestre des "Amis du Conservatoire du XIVe") se réunit sous la direction de Catherine Prada au cours de deux sessions par an. 

Chaque session (8 à 9 répétitions de 3 heures) se déroule sur deux à trois week-ends rapprochés et se clôt par un concert . Le dimanche, lors d'un pique-nique gastronomique sur place, chacun apporte une spécialité de son cru (ou du marché le plus proche!).

Actuellement, l'orchestre regroupe (en alternance, selon les inscriptions aux sessions) une quinzaine de violons, 6 altos, 4 violoncelles, 2 contrebasses, 6 flûtes, 2 hautbois, 6 clarinettes, 1 basson, 1 trombone, 1 harpe.


Les demandes de renseignements et inscriptions peuvent être faite en contactant lesamisduconservatoire@yahoo.fr et sur le blog de l'association : http://lesadultesenmusiqueunblogfr.unblog.fr/

 

13/01/2008

Animations à la Bibliothèque Vandamme

Des Bibliothèques, cela ne serta pas qu'à lire ou emprunter des livres ... A s'instruire et se cultiver aussi !

La bibliothèque Vandamme nous propose régulièrement des animations, et nous dévoile celles prévues dès cette semaine jusqu'en Février :

 

 


La bibliothèque Vandamme en partenariat avec Eurasiam

Une saison japonaise : ateliers de dessin manga 8-14 ans

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mercredi 16 janvier 2008 à 15h

mercredi 23 janvier 2008 à 15h

mercredi 30 janvier 2008 à 15h

mercredi 6 février 2008  à 15h

 

Inscriptions auprès des bibliothécaires

 


 

 

 

 

 


 
 

 

La bibliothèque Vandamme en partenariat avec Eurasiam

Une saison japonaise : projections de films 8-14 ans

samedi 16 février 2008 à 15h

mercredi 27 février 2008 à 15h

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inscriptions auprès des bibliothécaires

 

bibliothèque Vandamme

80 avenue du Maine

75014 Paris

Tél. 01 43 22 42 18

Fax 01 43 22 65 16

 

Accès pour handicapés accompagnés

Métro : Gaîté-Montparnasse

Bus : 28-58-91-92-94-95-96

 



 

Lecture musicale/Raymond Queneau

Lecture par Simone Herault, accompagnée à l’accordéon par Frédéric Foret

 

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Vendredi 25 janvier 2008, 18h

Entrée libre dans la limite des places disponibles

 


 

 

 

 

 

 

 

© Création FINZO Manivelle Association


 

Les Jeudis de l’actualité

Le bonheur est-il une illusion ou à portée de main ?

 

Delphine Bouit nous propose d’engager ensemble des conversations philosophiques

 Qu’est-ce donc que le bonheur que nous recherchons tous en ce XXIè siècle et comment faire pour le vivre ?

 Delphine Bouit est docteur en philosophie, psychologue clinicienne et animatrice de l’association Vivre la philosophie concrètement

 Jeudi 31 janvier 2008 à 12h30

Entrée libre dans la limite des places disponibles

 

 

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©  Magali Raillon

 

 

 

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Bibliothèque Vandamme

80 avenue du Maine

75014 Paris

Tél. 01 43 22 42 18

Fax 01 43 22 65 16

 

Accès pour handicapés accompagnés

Métro : Gaîté-Montparnasse

Bus : 28-58-91-92-94-95-96

 

10/01/2008

Operation Verité

Si le logement constitue le dossier le plus ardent pour tous les responsables et élus locaux, la situation révélée par le Canard Enchainé concernant Jean-Pierre Bolufer logeant dans un 190m² à un prix très en deçà du marché est choquante, anormale et totalement illégitime. Le logement parisien, à la différence de nombreuses autres villes, s’écarte probablement le plus de cette notion de justice sociale que d’aucuns brandissent sans remettre en cause ni eux-mêmes ni les politiques de logements menées jusqu’ici. Le Cas Bolufer, bien que surpassant tous les standards, en est une démonstration patente.

 

Opération Vérité

Ainsi a-t-on appris que Mr Bolufer était logé pour un montant de 1200€ par mois dans un appartement de grand standing, propriété de la RIVP (Régie Immobilière de la Ville de Paris). Ce logement n’est évidemment pas un logement social, mais fait partie d’une catégorie à loyer libre pour lequel aucun plafond de ressources n’est fixé. Occuper un tel logement en ayant par ailleurs une situation plus que confortable n’est donc évidemment pas illégale, mais simplement illégitime au regard de l’ensemble des parisiens pour qui le logement pose un problème aigüe.  En revanche, dans le cas ou celui-ci aurait sous-loué son appartement les tribunaux pourraient être saisis. Si on peut que se satisfaire qu’une telle situation indigne ait éclatée, on peut s’interroger sur le dessous de ces révélations puisqu’il n’est pas fait mystère que la presse ait été informé par la société bailleur, la RIVP, dont le président est par ailleurs Pierre Castagnou, maire de notre 14eme arrondissement. En campagne pour des municipales, celui-ci annonce pour la fin du mois une « Opération Vérité » qui devrait révéler le cas de personnalités logeant dans des appartements issus des 315 logements de standing, tous à loyer libres, propriété de cette société dépendant de la ville de Paris.

 

Des cas plus ou moins génants

Certaines personnalités posant problèmes sont déjà identifiées sur Paris. La cas de Jean-Pierre Chevènement, occupant 2 logements sociaux, l’un à Paris, l’autre à Belfort a attiré effectivement l’attention des média. Le fait qu’aucun représentant de son parti, le MRC, ne soit sur les listes du fabiusien Pierre Castagnou peut être considéré finalement comme plutôt arrangeant. Mais au-delà de la seule RIVP, les autres bailleurs sociaux le plus souvent gérés par la mairie de Paris hébergent de nombreuses personnes dont on peut s’interroger sur la priorité vis-à-vis des 109 000 demandeurs de logements sociaux. Ainsi un rapport de la ville de Paris publié en 2007 faisait état de 224 élus ou collaborateurs d’élus logeant dans de tels logements, faisant de cette catégorie particulière de la population une catégorie statistiquement plus souvent logée par les bailleurs sociaux que le reste des parisiens. Pourtant les émoluments des élus parisiens, maires d’arrondissement ou conseillers de Paris, semblent écarter cette population de ce type de besoin. Mais qu’à cela ne tienne puisque le maire d’un autre arrondissement est ainsi logé dans le 14e. Pour les habitants du 14e, considérons cela comme flatteur qu’il préfère venir dans notre arrondissement plutôt que de loger dans celui qu’il administre…  Nous pourrons ensuite compter dans le 14e ici ou là des artistes compris de quelques sphères étroites, le secrétaire général d’un grand syndicat, quelques élus ayant trouvé logement –rapidement–  entre 2001 et 2002 (date où fut créé les commissions d’attribution des logements sensées mieux contrôler ces dérives mais dont le dernier ressort revient finalement au maire). Mais une liste exhaustive s’avère d’ores et déjà fastidieuse.

 

Révélations

Certes, que des abus comme le cas de Mr Bolufer soient stoppés semble nécessaire. Certes un meilleur contrôle est souhaitable. Mais alors que de l’aveu même de l’adjoint au logement de la Ville de Paris, Jean Yves Mano, près de 15% des logements sociaux sont occupés de façon illégitime – des occupants avec des revenus très supérieurs à ceux pour lesquels les logements sont destinés, des logements de grande surface en parfaite inadéquation avec la composition familiale, des occupants par ailleurs propriétaires d’un logement, etc. – comment réaliser une opération vérité ? Les révélations faites dans un contexte pré-electoral ne peuvent pas passer autrement que comme grossières manœuvres. Comment choisir les personnalités à soumettre à la vindicte médiatique ? Et faut il occulter de la sorte les dysfonctionnements du logement parisien?

07/01/2008

Le ciné club Pernety Propose ...

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Le Roi et l'oiseau , de Paul Grimault, Scénario de Jacques Prévert .(1980)

Le Ciné-club Pernety prospose ce mois-ci ce dessin animé tant pour les grands que les plus jeunes, rempli de poésie. A l'heure du film d'animation en 3D, voir et pour beaucoup revoir ce film français n'aménuise pas le plaisir de ce conte du 20e siecle à l'endroit des totalitarismes. 

 

 
MERCREDI 9 Janvier 2008 - 20h à l'Entrepôt 
 
 
 
A visiter : le site du conseil de quartier Pernety

Tous les 1ers mercredis du mois à 20 h - 4€ -
A l’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé,
Paris 75014 M° Pernety.

 
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