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25/02/2008

Je m’engage pour le 14eme avec Marie-Claire Carrère-Gée


Créé en 2005, ce blog a pour objet de faire découvrir notre quartier aux habitants eux-mêmes, de partager les expériences et de faire naître le débat. Fondé sur une initiative personnelle et non-lucrative, j’ai recherché à traduire avec impartialité la vie de l’arrondissement. Avec le processus démocratique des élections municipales se pose la question de savoir comment notre ville, notre arrondissement doit évoluer pour les années à venir, quelles impulsions et quelles ambitions donner au 14eme arrondissement.

Marie-Claire Carrère-Gée m’a proposé d’être colistier avec une liste d’ouverture composée uniquement de personnes du 14eme, avec l’investiture des partis de la droite et du centre. A mon sens, le projet municipal de son équipe montre une véritable ambition pour le 14eme, ambition de réussite , de dynamisme, et de bien-vivre. Au-delà des idées pour notre arrondissement que je partage pleinement, j’ai découvert une femme accessible et chaleureuse, à l’image des habitants, éclairée et déterminée, à l’image d’un maire.

L’objet de ce site n’est pas d’être un outil politique. Il ne servira donc pas mon engagement personnel. Mais ce blog continuera cependant à vivre. Par conséquent, dans un souci d’impartialité, les notes qui y seront publiées jusqu’à la fin des élections seront sans rapport avec la vie politique de l’arrondissement. Seuls les résultats des élections seront publiés les 9 et 16 Mars.

 

Pascal Issert de Braux
Créateur et animateur de www.ParisXIV.com

  Le site de Marie-Claire Carrère-Gée et son programme (UMP, Nouveau-Centre, Parti Radical, Avenir Démocrate et Les Progressistes)
  Le site de Pierre Castagnou (PS-PCF)
  Le site de Marielle de Sarnez (Mouvement Démocrate)

18:31 Publié dans Opinion | Lien permanent | Commentaires (6) |  Facebook |

23/02/2008

Squatteurs Artistes, encore expulsés

Les squatteurs de la rue de l'Aude (Paris 14e), occupant un immeuble de plusieurs niveaux appartenant à une grande compagnie organisatrice de voyage, ont été expulsés hier matin par les forces de l'ordre en application d'un arrêt de la cour d'appel de Paris.

Les six occupants ont été évacués alors qu'ils occupaient l'immeuble depuis juillet 2006, après qu'ils aient été expulsés de leur squat précédent, la gare Petite ceinture Ouest.

Cette expulsion fait suite aux plaintes de riverains gênés par les nombreuses festivités organisées dans le squat, à l'instar de leur précédente expulsion demandée par Réseau Ferré de France

Dans un récent courrier, les artistes-squatteur nous assurait cependant vouloir "toujours activement participer à la vie du 14eme."

 Voir le weblog : Paris XIV ...

à lire :

    Leur occupation précédente

    La précédente expulsion


Sophie

20/02/2008

Rencontres du 3eme type

Les rencontres pour les municipales se multiplient avec aujourd'hui des guest stars dans le 14e.

 
88e3ad51d370a7b4189e3f3a66a4d76b.jpgModem: François Bayrou vient soutenir Marielle de Sarnez dans le 14e arrondissement, mercredi 20 février à partir de 11h30. Le rendez-vous est fixé à l'angle de la rue Daguerre et de l'avenue du Général Leclerc dans le 14e arrondissement de Paris.

 

 

 

PS: Bertrand Delanoë et Pierre Castagnou présentent leur projet 2008-2014 pour Paris et pour le 14e arrondissement, mercredi 20 février, à partir de 18h30, au gymnase Alice Milliat, 11 ter rue d’Alésia. Il s'agit là de la première grande réunion publique du maire sortant, après avoir réalisé dans les différents quartiers des cafés débats.

 

19/02/2008

Exposition "De l'écologie au réenchantement"

fc09d101af71b58cab7cc1304f9000db.jpgL’atelier Mélanie Dromain, le FIAP Jean Monnet en soutien à l’association « pour que reverdisse la Grèce »
Vous proposent du 4 mars au 1er avril 2008 de découvrir les originaux de deux expositions d’illustrateurs :


« De l’écologie au réenchantement »

De Jennifer Dalrymple
Après plus de 40 livres édités chez l’école des loisirs et Bayard Presse, découvrez l’univers de Jennifer Dalrymple :
« Plusieurs fois, au cours des dix dernières années, je me suis demandé si j’étais avant tout auteur illustratrice ou écologiste… Un peu comme si l’escargot se demandait s’il tenait plus de l’animal que du minéral… Ce qui est certain, c’est que j’ai toujours té et l’un et l’autre. Depuis ma plus tendre enfance, je raconte des histoires, je dessine, et je sens un lien profond avec les bêtes, es plantes, et tout le monde naturel, aussi bien le sauvage que le paisible. »


« Artistes de nature, pratiquer le Land Art au fil des saisons »

De Marc Pouyet
« DANS la nature…AVEC la nature… AU RYTHME de la nature… Ce livre vous propose une série de réalisations simples,
non-figuratives, à faire au fil de vos balades, au fil des saisons, dans la droite lignée du land art, ce mouvement artistique né il y  un peu plus de 40 ans, essentiellement dans les milieux anglo-saxons. Cela peut être pour le plaisir de devenir créateur en quelques minutes, cela peut aussi être, avec des enfants, un formidable outil d’éveil du regard sur tous les éléments que la nature nous offre…. » l’éditeur de Marc Pouyet, Plume de carotte

Des incendies spectaculaires ont endeuillé la Grèce cet été. Soixante-six personnes sont mortes dans les flammes,
près de 184.000 hectares de végétation ont brûlé et plus de 100 villages ont été entièrement détruits ou fortement
endommagés.
Le Péloponnèse a, plus que toute autre région, été meurtri et les conséquences économiques et écologiques sont
catastrophiques. La violence et l’étendue des incendies ont réduit à néant des forêts entières, des centaines de petites
exploitations agricoles et nombre d’élevages ovins ou caprins.
L’association loi 1901 « Pour que reverdisse la Grèce » nouvellement créée a pour souhait de participer à la
renaissance d’un village sinistré du Péloponnèse, Karatoulas et de participer aux actions de plantation.
Le FIAP Jean Monnet est né de l’idée de quelques visionnaires (Philippe Viannay, Paul Delouvrier…) pour effacer
des années de guerres, d’isolement, et s’ouvrir au monde. Il ouvre ses portes en 1968. Centre de séjour international
et lieu de séminaire, le FIAP développe année après année un projet culturel qui renforce son engagement associatif,
avec le souhait de développer la fraternité humaine, construire l’Europe des peuples et des cultures et être acteur de
la solidarité international. C’est tout naturellement que le FIAP accueille le projet d’exposition « de l’écologie au
réenchantement » au profit de l’association « pour que reverdisse la Grèce »

Au programme : Visite de l’exposition, coin lecture, court-métrage surprise, initiation Land Art
FIAP Jean Monnet, 30 rue Cabanis 75014 PARIS
Entrée : 3€



Atelier Mélanie Dromain
Tel : 06 20 72 59 50
http://www.ateliermelaniedromain.fr/

Association Reverdisse la Grèce
Tel : 06.74.46.05.70
reverdisselagrece@yahoo.fr

16/02/2008

Bilan 2001-2008 : la démocratie locale

Le septennat écoulé aura vu en terme de  démocratie locale une nouvelle instance se créer : Les Conseils de Quartier. Encore souvent trop peu connus des habitants, ces conseils de quartier représentent un échelon nouveau dans l’exercice de la démocratie. Ces conseils de Quartier ont vu leur existence reconnue légalement, mais aussi l’obligation de leur création par la loi du 27 février 2002 relative à la Démocratie de Proximité. Dans le 14eme arrondissement, ce sont 6 conseils de quartier qui ont été créés et qui voient se bouger depuis 7 ans des habitants tirés au sort avec des associations et des personnes actives dans le monde socio-économique choisie par la municipalité. Il est important de reconnaitre la forte motivation de l’ensemble de ces personnes pour ici créer des activités festives, là proposer des aménagements urbains ou encore venir en soutien aux personnes en difficultés. Mais si l’activité de ces conseils de quartier est conséquente, ceux-ci sont souvent désertés par la population, avec au plus fort 80 personnes mais une tendance moyenne de 50 personnes. Qui plus est, d’une réunion publique à l’autre, ce sont les mêmes personnes qui y assiste. Bref en touchant 300 à 400 personnes sur 135 000, les conseils de quartiers rate le coche d’un véritable rapprochement des habitants avec la démocratie. Conscients de cette difficulté, les conseils de quartier ont entrepris de vrais efforts de communication pour informer de leur existence. Mais est ce là le réel problème?  A l’instar d’un adjoint au maire, on pourrait se féliciter que la teneur des réunions soit plus consensuelle et moins passionnelle, mais couplé à la baisse de fréquentation, cela traduit surtout la désertion des habitants: que l’un d’eux exprime un problème de circulation, de propreté , de tranquillité de la voie publique, il est rapidement vilipendé…  Les conseils de quartiers sont également lucides sur  le sentiment de servir de caution démocratique pour certaines décisions jugées contestables : réduire le nombre de places de stationnement… « c’est une demande des habitants » , changer le plan de circulation de tel quartier à en rejoindre l’absurde… « c’est une demande des habitants ». Enfin, pour être totalement lucide, il convient de noter que la grande majorité de ces présidents de conseils de quartiers , tirés au sort sous contrôle d’huissier, sont cependant fortement impliqués dans la vie politique de l’arrondissement…Pas étonnant donc que pour des mandats de 3 ans prévus initialement, il ait été jugé opportun de laisser certains rempiler pour 4 ans au risque de dévoyer les regles initialement mises en place et les candidats au tirages au sort. Le participatif a alors des effets d’illusions optiques.

Autre nouveauté qu'il convient de souligner, les comptes rendus de mandat. Chaque année, le maire d'arrondissment comme le maire tout court tire un bilan de l'année écoulée devant les habitants. Bien qu'agrémentés de séances de question-réponses toujours bien controlées, les compte rendus de mandat, louables dans  leur principe,  sont plus de opérations de communication bien menées. Le vrai exercice de la démocratie exigerai probablement qu'une contradiction puisse être menée. Mais à l'approche d'élections importantes pour une ville il en est d'autant plus surprenant que le maire refuse la contradiction et le débat. C'est peut être là la grande surprise de ces élections: A prêcher à grands cris la démocratie, un maire sortant, Bertrand Delanoë, peut se payer le luxe ne refuser tout débat à ses principaux challengers, sans que quiconque ne s'émeuve.

12/02/2008

Bilan 2001-2008 : La sécurité

S’il est bien un domaine dans lequel le 14e arrondissement est particulièrement hétérogène, c’est le domaine de la sécurité. Pour une grande majorité des habitants, notre arrondissement apparaît comme sûr, sans problèmes aigus de délinquance. En 2001, la sécurité étaient cependant l’une des priorités des habitants (citée par 41% des sondés, voir article lié). Certes en 2001, à l’échelon national, le ressenti comme la situation réelle en matière de sécurité était particulièrement mauvaise. La sécurité n’apparait donc aujourd’hui plus comme une priorité.
 
Le 14eme est classé au niveau de la Police comme un arrondissement sans difficultés particulières ni zones de non-droits. Mais derrière des  chiffres globalement peu élevés, la situation de certains quartiers, voire micro-quartiers, est cependant très contrastée avec cette impression générale. En de nombreux endroits, la situation n’est pas nouvelle ; quelques adresses, bien connues de la plupart ( les n° 10, 156, 12/16 sont généralement assez évocateurs), défraient depuis un bonne cinquantaine d’années les chroniques parisiennes. Ailleurs, de nouveaux « spots » on fait leur apparition : incivilités, petits trafics voire agressions… Oui, cela se passe bien dans le 14e même si pour beaucoup cela reste invisible : braquages à répétition pour la poste de Plaisance, rodéo de scooters voire de quads, violences dans les stades, trafic de stupéfiants, quelques meurtres. N’aimant pas noircir l’image de l’arrondissement, la liste ne sera pas exhaustive… C’est certes là le lot commun de toute grande ville, qui se doit d’articuler deux axes : prévention et répression. Le choix de conserver une différenciation entre préfecture de Police et ville de Paris, particularité historique de notre ville, limite les actions qui échoient dans toutes les autres villes au maire et notamment en terme de délits de voie publique ( vols, vols avec violence). La prévention est donc l’axe majeur disponible à un maire d’arrondissement.

Tracer un bilan sur sept années requière donner l’ensemble des évolutions apportées sur le sujet. On s’attend donc de partir d’un point A pour arriver à un point B, mais ici c’est plus une boucle qui se dessine : Très récemment, des correspondants de nuits ont été mis en place à la demande répétée des habitants du quartier Pernety, assurant une fonction de médiation. Beaucoup plus tôt dans la mandature, la même municipalité avait  provoqué la disparition d’une association mutualisant les moyens des bailleurs sociaux. Son but était d’embaucher et faire travailler des agents locaux de médiation sociale chargés de la prévention dans les pieds d’immeubles, les cours et les parkings attenants à ces immeubles sociaux…. Plus tard, en avril 2004, un groupement inter-bailleur, le GPIS, avait cependant été créé avec des agents dont le profil n’est que peu compatible avec de la médiation: il tente donc de gérer les problèmes à l’intérieur des ensembles immobilier de ces bailleurs, pas au-delà.

L’attente de nombreux habitants est pourtant importante plus en terme de tranquillité qu’en terme de sécurité. Si la médiation permet de diminuer dans l’instantané les gênes occasionnées, le résultat est encore insuffisant. Dans le 14e arrondissement, le débat autour de l’installation de caméras avait été lancé en 2006 entre élus de même majorité. Débat houleux.  En refusant pour des raisons idéologiques l’installation de vidéosurveillance, la ville ne renonce-t-elle pas  pour nombre de ses habitants au droit à la tranquillité ?  Outre cette tranquillité pour les riverains, des risques ne sont ils pas pris vis-à-vis de dangers qui ont changé de nature : les événement du 11 septembre et les soubresauts qui ont suivis montrent qu’une ville comme Paris est particulièrement exposée; d’autre part, les violences urbaines liés à des contextes sociaux difficiles ont montré la rapidité d’une montée en température et l’incapacité de la société à les régler rapidement ?

07/02/2008

Bilan 2001-2008 : Urbanisme et Circulation

Aménager une ville entend organiser le bâti comme ce qui le relie.  Mais Paris n’est pas une simple ville, elle est d’abord la vitrine d’un pays et son moteur. Accessoirement elle est aussi notre ville, pour ceux qui ont fait le choix d’y vivre et surtout à ceux qui peuvent encore y vivre. Les sept dernières années auront vu des réalisations que ce soit en terme d’aménagement urbains, et plus encore en terme de modification des transports. En fin de mandature, les grands principes de ces politiques ont été entérinés dans 2 documents importants , le Plan local d’Urbanisme et le Plan de Déplacement, qui doivent fixé pour les 10 à 15 ans à venir les schémas directeurs. Dans le 14e, ces sujets ont profondément marqué la majorité municipale qui, plus que sa diversité, y a montré ses dissensions et son fragile équilibre.

Si deux quartiers, les Zac Didot et Alésia-Montsouris (appelées désormais quartier de la Garenne et quartier de la Sibelle), ont été achevées en 2006 et 2007, le lancement de ces travaux datent du milieu des années 90. Peu de modifications ont réellement été apportées aux projets durant ces sept dernières années et ne signent donc pas les réalisations de la mairie sortante. Concrètement, aucun projet phare en terme d’urbanisme n’a émergé durant ces sept années. En premier lieu pour une bonne raison qui est la raréfaction du foncier et l’indisponibilité de certains terrains. Cela ne sera clairement le cas pour la prochaine équipe, qui verra se dégager les zones occupées jusqu’alors par Broussais et par Saint Vincent de Paul. Alors absence de foncier ou absence de projet ? Dans la réalité, il eut été difficile pour la majorité actuelle d’engager des projets et de les mener sur les lieux mêmes des hôpitaux qu’elle promettait en 2001 de défendre et de conserver. Bien qu’aucune opération d’envergure n’ait été réalisée, certaines petites opérations  ont cependant pu être menées. C’est le cas de la Bêlière , café bar de la rue Daguerre qui fut autrefois un sujet de lutte pour les amoureux des vielles pierres et des lieux de cultures. Bien qu’au final, il ne reste plus grand-chose du bâtiment initial ce fut une bonne nouvelle que de voir rouvrir ce café mythique du 14e. Quelques immeubles sociaux marqueront aussi cette mandature, mais voilà, le nombre est assez limité. Non, ce n’est donc à l’évidence pas dans les réalisations que se trouve le vrai bilan en terme d’urbanisme, mais peut-être plus dans les engagements. Le Plan local d’Urbanisme (PLU) fixé en 2006 devait marquer les grands principes sur l’aménagement de notre ville. Il le fait dans une certaine mesure: En remplacement des anciens plans d’occupation des sols, il détermine le devenir de chaque parcelle de l’arrondissement. Mais tiraillée entre les partisans –verts— d’une réduction de la densité de la ville , et les partisans –socialistes-- d’une augmentation des logements , notamment sociaux avec au paroxysme d’une densification, le maire de Paris Bertrand Delanoë se prononçant pour la création de tours dans Paris, le PLU en résultant donne l’idée de travail inachevé .. en attendant une recomposition par les urnes de l’assemblée parisienne avec, plus clairement un amoindrissement des verts.

 

Il faut donc moins chercher les grands chantiers de la mandature dans l’urbanisme en tant que tel, mais plus  à l’urbanisme lié aux travaux entrepris concernant les transports.

Alors que le  tramway avait  été décidé et voté par le prédécesseur de Bertrand Delanoë, Jean Tiberi, son tracé n’avait pas été décidé : Boulevard des maréchaux ou utilisation à moindre frais et moindres perturbations de la Petite Ceinture. Le choix s’étant porté par la mairie sortante d’utiliser les maréchaux, ce projet conséquent en délais, coût mais aussi objectifs, a permis de réaménager les quartiers périphériques qu’il traverse. Si on passera sur les malheureuses œuvres d’art (4 millions d’euros), cet aménagement  d’une ampleur conséquente apporte de nouvelles perspectives aux riverains de ces quartiers et aux utilisateurs des anciennes lignes de bus souvent bondées. Mais en se concentrant sur le tramway, les autres modes de transport collectif restent les parents pauvres de ce mandat. Rien pour le transport souterrain ( métro – RER) est utilisé pour plus de 95% des déplacements, et tout juste un bus raccourci ( la traverse Bièvre-Montsouris) pour compenser les modifications des trajets de bus liées à l’apparition d’un quartier vert. Les pistes cyclables apparaissent elles aussi malgré tout comme les grandes oubliées de cette nouvelle ville. Plutôt que raisonner en terme de maillage cyclable, il n’aura échappé à peu de monde et notamment pas aux associations de cyclistes, que le raisonnement s’est fait en « kilomètres réalisés ». En résultent des voies ornées d’une piste cyclable sans grand intérêt, alors que des aménagements sont particulièrement bâclés, notamment le long des maréchaux : virage dangereux pour les vélos à chaque intersection et .. piste inutilisable pour cause de marché, notamment du samedi midi au dimanche soir. A cette offre de transport dotée uniquement d’un nouveau tramway, est venue en parallèle une lutte acharnée contre les automobilistes. En résultent des éléments positifs : le réaménagement de certaines rues telles Raymond Losserand, rue Friant, rue de la Tombe Issoire ; une tranquillité inconnue jusqu’alors dans le quartier vert.

Le quartier vert Alésia-Montsouris, premier des 36 quartiers verts parisiens est l’autre réalisation emblématique de l’aménagement de la ville en fonction des transports. En créant un labyrinthe de sens-interdits pour les voitures, un quartier devenait inhospitalier pour ceux étrangers à ce quartiers mais en obligeant les habitants à trouver leur itinéraire. Effet réussi:  l’objectif de réduire substantiellement la circulation a été parfaitement atteint avec, pour les habitants de ce quartier, diminution importante des nuisances associées à l’automobile. En revanche, en cassant le « cardo maximus », nom antique de la Rue Tombe Issoire et symptomatique de l’axe principal dans l’antiquité de toute ville d’administration  romaine, Sainte Geneviève, adjointe aux transports, a détourné de son quartier les hordes de barbares automobiles. Détournés mais pas arrêtés, puisque ceux-ci se rabattent depuis lors avec difficultés sur le carrefour Alésia et sur l’avenue René Coty. Plus qu'un changement d'ére (comme promis en 2001), ce sont juste deux millénaires qui se sont ecroulés...