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03/09/2007

L'heure de la rentrée

Après une longue trêve estivale, voici l’heure de la rentrée ..

 

Pour le site , mais avant tout pour les nombreuses écoles de l’arrondissement. Ce petit événement rythme la vie de chaque famille mais marque plus sûrement l’esprit de chaque enfant.

 

Notre arrondissement compte aujourd’hui pour le secteur publique 18 écoles maternelles, 18 écoles élémentaires, 6 collèges et 5 lycées technologiques ou généraux. Coté enseignement libre sous contrat, l’arrondissement dispose de 4 écoles assurant le primaire et la maternelle. Enfin, 1 collège est présent dans le secteur privé et seul 1 lycée technique est présent.

Voici la liste des établissements .

 

Alors cette rentrée ??

 

Les écoles maternelles publiques
Square Alain Fournier
3 bis, rue Alésia
77, rue d'Alésia
190, rue d'Alésia
15, rue Antoine Chantin
22, rue Antoine Chantin
23, rue Boulard
24, rue Delambre
48, rue Hippolyte Maindron
23, rue Jacquier
11-15, rue Jean Dolent
7, avenue Maurice d'Ocagne
55-61, rue Maurice Ripoche
2, rue Maurice Rouvier
13, rue de l'Ouest
69, rue de l'Ouest
55, rue Sarette
10, rue Sévero
77, rue de la Tombe-Issoire
13, avenue de la Sibelle
34 rue sarette
Les écoles élémentaires publiques
Square Alain Fournier
3, rue d'Alésia
12, rue d'Alésia
188, rue d'Alésia
20, rue Antoine Chantin
87, boulevard Arago
7, rue Asseline
46, rue Boulard
24, rue Delambre
48, rue Hippolyte Maindron
18, rue Jean Zay
7, avenue Maurice d'Ocagne
8, rue Maurice Rouvier
71, rue de l'Ouest

Les écoles élémentaires privées

Ste-Élisabeth-de-Plaisance
École du Sacré-Cœur
École Privée Charles-de-Foucauld
La Bruyère-Sainte-Isabelle

Les collèges
Alberto Giacometti
Alphonse Daudet
François Villon
Jean Moulin
Paul Bert
Saint Exupéry
La Bruyère-Sainte-Isabelle (Privé)

Les Lycées
Paul Bert (Genéral)
Emile Dubois (Genéral et Technique)
François Villon (Genéral et Technique)
Raspail ( Technique , Professionel)
Guillaume Tirel ( Professionnel)
Catherine Labouré ( Technique Polyvalent, Privé)
Croce-Spinelli (Professionnel)
 

20/07/2007

Création de crèches, un bilan

Un des engagements majeurs de Bertrand Delanoë portait en 2001 sur les places de crèches avec la création de nouvelles places. Il faut dire que la situation était déjà particulièrement délicate pour obtenir une place en crèche. L'effet du boom de la natalité survenue en 2000 et après a encore compliqué la chose. Un objectif de 4500 places de crèches avait alors été fixé pour une mandature qui devait durer 6 ans. L'hotel de ville a fait paraitre un bilan de son action faisant état de 4516 places créées. Soit 16 de plus que l'objectif.
 
Pour les habitués d'un bilan comptable, les calculs sont cependant réduits à une simple somme de créations, sans tenir compte des suppressions. Pour le 14e arrondissement seulement, les 26 suppressions de berceaux non prises en compte dans le décompte des créations font manquer l'objectif.... 
 
Alors que l'accent est mis en terme de communication sur une priorité donnée à la petite enfance, nous avions déjà vu que la réalité est parfois légerement déformée. Parmi les modes de garde fréquement utilisés par les familles parisiennes, les gardes partagées à domicile sont particulièrement en vogue à Paris. Malgré les campagnes de communication parfois biaisées, les familles ont vu l'aide de la ville fortement diminuée voire tout simplement supprimée (le montant de l'aide était de 130€ mensuel, passée majoritairement à 50€ ou 0€ , et pour les plus démunis à 100€) .
 
Penchons nous précisément sur le 14e, avec vigilence donc.
 
Un total de créations de 167 places est annoncé sur les 6 années depuis la mise en place. Pour 26 suppressions.
Pour une famille ayant un enfant, il convient bien sûr de distinguer 2 choses : les crèches, qui procurent un moyen de garde pour leur enfant, et les haltes garderies. Une halte garderie permet une garde de façon ponctuelle pour quelques heures ou éventuellement plus régulière, mais au maximum quelques demi-journées par semaines afin de libérer la maman pour un besoin particulier. L'addition de berceaux de crèches et de halte-garderie est donc assez surprenante. Une institutrice de primaire comparerait cela à une somme de choux et de carottes. Mais nous ne sommes pas là dans le primaire mais dans la toute petite enfance...  Le nombre de places de crèches créées dans l'arrondissement serait donc de 130 berceaux, mais seuls 12 de ces berceaux sont dans les faits issus de crèches municipales.

Pour comparaison, le nombre de place en crèches était en de l’ordre de 1700 berceaux. Soit une augmentation d’un peu moins de 8% en 6 ans. Mais la comparaison ne vaut que face à la demande (un arrondissement ou une ville déjà suffisamment pourvu, n’a évidemment pas de besoin de création de places. C’est le cas du 5eme arrondissement). Le 14e arrondissement compte chaque année plus de 1500 demandeurs dont seuls un peu moins de 600 voient leur demande accéder. Soit 900 familles avec une réponse négative. Le rythme de création actuel permettra de répondre à chaque demande dans ….. 42 ans*.

 

CRÈCHES MUNICIPALES

15, rue Bardinet (extension) : 6
9, rue Jean-Dolent (extension) : 6
Total crèches municipales 12

 
CRÈCHES ASSOCIATIVES

26, rue Saint-Gothard « Les Petites Souris du Mont » 16
28, rue Saint-Gothard « Charité Maternelle » 6
16, rue du Moulin-Vert « . uvre Nouvelle des Crèches Parisiennes » 26
Villa Moderne , " la planète des enfants" 10
1 ter et quater, rue d.Alésia « Gribouille » 60

 Total crèches associatives 118

 
 
TOTAL CRÈCHES 130
 

HALTES-GARDERIES MUNICIPALES

145, rue d.Alésia 25
Total haltes-garderies municipales 25

 
HALTES-GARDERIES ASSOCIATIVES

92 bis, boulevard Monparnasse  « Halte-Garderie Montparnasse Rencontre » 2
Villa Moderne , " la planète des enfants" 10 
Total haltes-garderies associatives 12

TOTAL HALTES-GARDERIES 37
 
TOTAL PLACES CRÉÉES 167

 

Suppressions de place de HALTES-GARDERIES  

28, rue Saint-Gothard « Charité Maternelle » Halte-garderie  6     Transformation en 6 places de crèche collective
40, rue Boulard « Bout.Chou 14 » Halte-garderie 8 Fermeture - local inadapté
23 bis, rue du Moulin-de-la-Vierge « la Recréation » Halte-garderie 12 Fermeture - cessation d.activité de l.association

TOTAL PLACES SUPPRIMEES 26

 

Pascal

 

*  il s'agit là d'une simple multiplication, trop difficile pour qui ne sait ni additionner ni soustraire ;-)

09/07/2007

Bon Secours, une maternité du 14e

Chaque année, ce sont 2800 enfants qui naissent à la Maternité Notre Dame de Bon-Secours, soit 230 à 240 accouchements par mois. Maternité usine ou maternité à l‘écoute de la mère ? Nous sommes partis à la rencontre de ceux et celles qui oeuvrent en son sein.

Implantée au sud du 14eme arrondissement, au 66 de la rue des Plantes, la maternité Notre Dame de Bon Secours jouit d’une réputation qui dépasse largement les limites de la capitale. Souvent reconnue comme l’une des meilleures maternités de France, elle fait désormais partie intégrante du Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph. Dans le cadre de la restructuration de ce nouvel hôpital, la maternité devra à terme être transférée au cœur de l’hôpital Saint Joseph. Elle devrait alors prendre sa place dans un bâtiment, le pôle Mère-Enfant, situé au milieu des pavillons abritant les différentes spécialités. L’objectif visé pour ce transfert est l’horizon 2009.

saint_joseph_salle_de_soins.jpg
Salle de soins aux nouveaux-nés

Pluridiciplinarité et qualité des soins

Dans l'attente de son installation définitive, la maternité bénéficie d'ores et déjà du regroupement des disciplines au sein du nouveau groupe hospitalier Paris Saint-Joseph et dispose désormais d’un centre de réanimation et de soins intensifs pédiatriques. Ce centre vient en complément des services de maternité et de néonatalogie déjà existants. Cette amélioration de l’offre hospitalière produite par la fusion permet à la maternité d’obtenir le niveau 3, le plus élevé, de la classification des maternités. Dorénavant, cela permet notamment d’accueillir les grossesses à risques, comme les grossesses pathologiques ou encore les grossesses gémellaires.
Facteur important de la sécurité et du confort pour les mamans, la maternité dispose d’une présence en continu, 24h/24 et 365 jours/an de chirurgiens et d’anesthésistes.  

Accompagnement personnalisé et respectueux

La maternité Bon Secours ne se contente pas d’être très médicalisée comme le sont toutes les grandes maternités, elle propose également aux futurs parents un accompagnement personnalisé respectueux des souhaits de chacun. Les questions médicales (césarienne, déclenchement, péridurale...) et postnatales (allaitement, mode de contraception) sont discutées avec les familles afin de leur offrir un soutien adapté à leurs désirs. L’explication tient un rôle prépondérant dans la démarche médicale, visant à informer du mieux possible les bénéfices et les risques liés de chaque option médicale. A noter que 20% des accouchements s’y font par césarienne et 80% sous péridurale. Par ailleurs, la maternité réalise des analyses prénatales, telles que les amniocentèses.

 

st_jo_salle_de_naissanceblog.jpg
Salle de naissance

Cet établissement privé à but non lucratif, reconnu pour son excellence sur le plan médical, se singularise par sa culture de la prise en charge des patientes. Car c’est bien là le souci légitime des familles : face à un nombre élevé d’accouchements, chacun souhaite un séjour le plus adapté et le plus à l’écoute de la mère et de son enfant. Apprendre les premiers gestes, réussir l’allaitement de son enfant et gérer le stress liée à l’arrivée du bébé. Là aussi la maternité de Notre Dame de Bon Secours se différencie par la culture de l’accompagnement et de la prise en charge de la personne. La durée du séjour s’établit en moyenne entre 4 et 5 jours, afin de garantir un meilleur accompagnement des patientes et du nouveau-né, alors que beaucoup de maternités tendent à réduire cette durée à 3 jours, en compensant par de l’hospitalisation à domicile.

Un autre regard sur la maternité

Au-delà du suivi médical de la grossesse, un autre regard est porté sur la maternité et l’accouchement. En plus des cours "classiques" de préparation à la naissance, des cours de sophrologie sont proposés dès le 5ème mois de grossesse et offrent une préparation plus globale et plus introspective. Certaines sages-femmes se forment aux accouchements en piscine, d’autres à l’homéopathie. La participation des parents est toujours recherchée et des réunions sont également organisées à l’attention de futurs pères.

http://www.parisxiv.com/images/st_jo_neonatblog.jpg
Service de néonatalité

Inscription des futures mamans 

Victime de sa notoriété, la maternité Bon Secours est très convoitée, les inscriptions doivent être faites le plus tôt possible dès les premières semaines de grossesse, après 6 à 7 semaines il reste peu de chances d'obtenir une réservation. Un mail est cependant disponible pour ce faire: rdvmater (at) hpsj.fr  (en n'oubliant pas de remplacer le (at) par @)


  
Isabelle

 

photos parisxiv.com

09/03/2007

Visite guidée au centre d’un village médical


Nous avions déjà annoncé la fusion des hôpitaux Saint Michel, Saint Joseph et Notre Dame de Bon Secours et la réorganisation associée. ([1/2] et [2/2]) Madame Danièle Sarda (Directrice de la Communication de l’hôpital Saint Joseph) a invité parisXIV.com pour une visite de l’énorme chantier en cours au  groupe hospitalier Saint-Joseph.


Murs d’enceinte en cours de démolition, pavillons entiers en cours de démolition et de reconstruction. Chacun peut effectivement constater les travaux pharaoniques de l’hôpital de la rue Raymond Losserand. L’aventure commence en 1993 lorsqu’une étude préalable met en exergue le moindre coût de la démolition pure et simple des vieux bâtiments plutôt que leur réhabilitation. Un choix s’impose donc mais il ne s’agit pas d’un simple arbitrage financier, ce parti pris s’inscrit dans l’esprit de modernisation des lieux de soins et d’accueil ainsi que des équipements diagnostiques et médicaux.


Le nouveau groupe hospitalier Saint-Joseph se veut à la pointe de la médecine moderne tant dans le concept architectural de reconstruction en plateaux que dans le renouvellement d’équipements de dernière génération (blocs opératoires, scanners, IRM…).

L’envergure des travaux ne fait pas pour autant table rase du passé. Bien au contraire, les 8 colonnes des fondateurs seront sauvegardées et mises à l’honneur pour rappeler qu’à la fondation de l’hôpital, l’ouverture de lits s’est faite au fur et à mesure des dons recueillis auprès de personnes physiques et morales. De même, les arbres fruitiers et autres plantes médicinales seront replantés dans l’esprit d’origine.

Les travaux s’achèveront en 2012 avec le regroupement des disciplines. Dans cette attente, de nouveaux bâtiments s’édifient, des services déménagent. Ce projet monumental est en perpétuel mouvement avec pour objectif ultime le service aux patients.


Nouvelle ergonomie architecturale


Quel meilleur symbole des valeurs fondatrices de ce grand projet de restructuration que le hall d’accueil : imposant et transparent, ce grand hall est un puits de lumière ouvert sur la ville, lieu de passage et de détente avec sa cafeteria et son patio accessibles à tous. Un travail en collaboration avec les associations de patients et les praticiens a même permis d’améliorer les concepts architecturaux en conjuguant les besoins des équipes médicales et les attentes des patients.

Un concept de Pôles

C’est ainsi que chaque groupe de disciplines est aménagé sur un concept de Pôle :

Le Rez de Chaussée de chaque Pôle est un espace d’accueils : admission, assistance sociale, soins, consultations. Cette disposition reste cohérente sur le plan médical et assure aux patients un minimum de déplacements, notamment pour l’accomplissement des démarches administratives. Les niveaux supérieurs  sont réservés à l’hospitalisation.

Les échanges logistiques sont isolés de l’accueil des patients. Tous les systèmes sont en place : valisette sur rails (pour les dossier, les prélèvements et certains médicaments, pneumatiques et « tortues » (chariots téléguidés transportant du linge, des produits pharmaceutiques…). Le tout sera relié à une gare centrale qui n’est pas encore en service, mais qui projette à travers une modernité à la pointe de l’art une efficacité rarement égalée.

Hygiène


L’effort mis sur l’hygiène est constant et visible. Outre les formations systématiques pour le personnel hospitalier et les nombreux panneaux d’affichage, tous les lieux de soins (y compris les salles de consultation, et les chambres) sont équipés de distributeurs de Sterilium (désinfectant pour les mains). Lors de la visite, je me suis pliée de bon cœur à l’exercice devant la ferveur de Madame Danièle Sarda. On ne peut que reconnaître l’excellent résultat des mesures mises en place et suivies par ce groupe hospitalier (classement Express). L’étude annuelle faite par le ministère de la santé donne une note de 99,5 à l’hôpital Saint Joseph. Cet indicateur du niveau de prévention des risques infectieux permet d’accompagner les établissements et de mesurer les efforts contre les maladies nosocomiales. Cette organisation de la prévention est ainsi reconnue comme très élaborée à l’hôpital Saint Joseph, ce qui lui a valu d’être classé par le Magazine l’Express  3e établissement le plus sûr de France.

Un environnement high-tech…

Dans un univers où la technique prend une place de plus en plus importante dans la démarche médicale, l’hôpital montre clairement l’intérêt d’une centralisation des hôpitaux actuels. Les équipements médicaux et de diagnostic ont été renouvelés (scanner, IRM, bloc opératoire…), les salles de réunions pour les soignants, le bureau des internes et les salles d’interprétation sont tous lourdement équipés de postes de travail informatisés.

… et accueillant

Mais outre l’aspect technique, l’esprit de l’hôpital rentre dans la perception que va avoir le patient de son séjour. Premier exemple assez marquant, les couleurs :  Le ton est donné par Madame Danièle Sarda qui revendique fièrement un choix original et osé : des couleurs vives. Fini le blanc hospitalier !
Les roses et les jaunes des portes des chambres sont volontairement flashy, les portes des salles techniques osent le vert. Le mobilier des chambres n’est pas en reste.  Ces codes couleurs ravivent les locaux et s’inscrivent dans une amélioration globale de la signalétique.

Cette rupture avec l’image hospitalière froide et sans liens se retrouve aussi au travers de nombreuses initiatives. Tous, médecins, personnels hospitaliers, bénévoles, contribuent à rendre l’hôpital plus accueillant, plus chaleureux. On peut ainsi au titre de ces initiatives noter des expositions temporaires de peintres et photographes du 14ème et d’ailleurs (Jérôme Tisserand, Micky Millet…) , des animations musicales auprès des patients, et des lectures à voix haute.

L’hôpital devient ainsi un lieu de vie, replaçant le patient dans un environnement proche d’un village



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12/02/2007

Creches: la pénurie est bien gérée...

Lieu : Paris 14e

Faits :  entre Novembre 2005 et Mars 2006

1ere diffusion : 28 janvier 2007 - M6 -

 

L'émission Zone Interdite diffusée sur M6 portait un regard sur un sujet hautement sensible que sont les places en crèches. Choisi comme exemple le 14e arrondissement de Paris y bénéficie d'un éclairage. Les vidéos suivantes sont issues de cette émission  : Enfants, ados : qui s'en occupe quand les parents ne sont pas là ?

L'integralité de ces 2 extraits concerne exclusivement le 14e arrondissement, bien que la voix off ne soit pas particulièrement claire sur ce point notamment pour la fin de la 2eme partie. Et pourtant la conclusion est relativement claire...

 

 

 






15/01/2007

Un dimanche à la bibliotheque ?


Périodes de soldes et fin d’année particulière où noël et 1er de l’an étaient des lundis, les dimanches s’avèrent actuellement être de fait des jours ouvrés pour de nombreux commerces. Si la question reste partagée de façon globale sur la question de l’ouverture du dimanche ( 1 français sur deux y serait favorable), elle porte désormais plus sur des questions de conservations d’acquis et de craintes de désorganisation sociale que d’un besoin de recul hebdomadaire face aux choses matérielles telles que les religions l’ont initialement créée.

De longue date d’ailleurs l’ouverture des lieux culturels, rejoignant dans la laïcité les lieux spirituels, y est acquise. Nul ne s’offusque à ce qu’une librairie soit ouverte ce jour-là. Pourtant une exception à un épanouissement culturel subsiste : les lieux publics que sont les bibliothèques. Et cela pourrait ne plus durer ? Une ouverture du dimanche des bibliothèques semble rencontrer les demandes des parisiens mais la réforme se heurte aux principaux intéressés, les agents des bibliothèques eux-mêmes. Récemment en grève (samedi 16/12, pour faire le pont avec le dimanche ?!) pour contrer tout aménagement des temps de travail, les personnels pourraient remettre aux calendes grecques, si ce n’est à l’après élection municipale, toute modification les concernant.

Dans un système qui invente un officiel « Bureau des temps » dont le nom semble sorti tout droit d’un roman de Franz Kafka, l’écoute des besoins de la population semble encore peu suivie de changements du rythme de la ville. Que ce soit pour une crèche ( dont les heures de fermeture semble plus dépendre  des besoins des personnels de crèches que du besoin des parents), pour les services administratifs ou comme ici pour des services culturels, l’évolution des rythmes de vie de ceux qui vivent la ville semble se faire de façon très dé-corrélée de « ceux qui font vivre la ville ».
 
Le 14eme arrondissement dispose de 3 bibliothèques : Vandamme , Plaisance et Georges Brassens.
 
Vandamme
80, avenue du Maine
mardi 12 h - 19 h ; mercredi 11 h - 19 h ; jeudi 12 h - 19 h ; vendredi 12 h - 19 h ; samedi 11 h - 18 h

Plaisance
5, rue de Ridder
mardi 12 h - 19 h ; mercredi 10 h - 19 h ; jeudi 12 h - 19 h ; vendredi 12 h - 19 h ; samedi 10 h - 17 h

Georges Brassens

38 rue Gassendi
mardi 10 h - 19 h ; mercredi 10 h - 19 h ; jeudi 13 h - 19 h ; vendredi 13 h - 19 h ; samedi 10 h - 18 h

21/12/2006

Maire et Président

Une suite à la réorganisation capitalistique des sociétés d’économie mixte gérant le parc social des logement dans Paris vient d’être donnée mardi 19/12 par la nomination à la tête de la RIVP (Régie Immobilière de la Ville de Paris) de Pierre Castagnou, maire du 14e.

La RIVP devient, au gré du dépeçage de la SAGI (voir la note du 13/12/06 sur le transfert SAGI vers RIVP et Sablière) la plus grosse SEM de France avec plus de 56000 logements. Jusqu’alors propriétaire de 35% des parts dans la RIVP, la ville de Paris en contrôlera désormais 80% puisque le consortium de banques (BNP-Paribas et CFF filiale de Caisse d’Epargne) ont laissé place à la ville, ainsi qu’à deux acteurs bancaire minoritaire (GCEI – filiale Caisse d'Epargne  et SNI – filiale Caisse des Dépôts et Consignations  -- 10,24% chacun)

Alors que le premier adjoint à la mairie du 14e, René Dutrey, a renoncé depuis février 2006 à la présidence d’une autre SEM Parisienne ( la SIEMP) pour des raisons de tâches trop lourdes non compatibles avec son mandat de président de groupe au conseil de Paris, Pierre Castagnou cumule désormais cette nouvelle fonction avec ses fonctions de maire d’arrondissement et de président de la Mission Locale « Pari d’Avenir » pour l’emploi et l’insertion des jeunes.

19/12/2006

Bénévolat à l'hopital Saint Joseph

L'hôpital Saint Joseph, qui entend devenir un acteur majeur du domaine hospitalier parisien à l'aube de 2010 (voir nos articles sur la restructuration  Fusion des hopitaux Saint Joseph , bon secours, Saint Michel et  Présentation du futur hopital Saint Joseph), nous communique cet appel au bénévolat. En marge de la mission médicale d'un hôpital,  faciliter les séjours des patients et les accompagner est toujours un plus dans des moments souvent difficiles:
 
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medium_Hopital_Saint_Jospeh_Paris_14e.JPG
 
 
 
Etre bénévole de l’hôpital : une mission permanente d’aide et d’accueil aux patients, complément essentiel du soin.


Comment est structurée l’action bénévole au sein du Groupe hospitalier Paris Saint -Joseph ?
 
En 2003, il a été créé un poste de coordonnateur du bénévolat directement rattaché au directeur de l’hôpital. La personne qui occupe ce poste n’est pas rémunérée.Il a également été mis en place un bureau d’accueil et d’information permanent au sein de l’hôpital. Son fonctionnement est assuré 7j/7 par une équipe de 8 à 10 bénévoles, encadrés par le coordonnateur.Aux côtés des équipes bénévoles de l’hôpital, un certain nombre d’associations de bénévoles interviennent, chaque jour, pour apporter une aide précise aux patients : Association de lutte contre le sida (AIDES), Animation loisirs à l'hôpital (les blouses roses), Association pour le développement des Soins Palliatifs, Aumônerie, Bibliothèque pour tous, Ecole à l'hôpital, Visite des Malades dans les Etablissements Hospitaliers (VMEH).
Quelle est la mission des bénévoles de l’hôpital ?

La mission générale des bénévoles du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph est :

-    d’accueillir et d’aider les patients et leurs familles lors de leur entrée, de leur séjour et de leur sortie de l’hôpital.
-    d’apporter concrètement le service utile au patient, à sa demande ou bien à la demande de la famille ou des soignants (expliquer le fonctionnement de l’hôpital, transmettre un message, apporter un journal, déclencher l’intervention d’une association,…).

L’action bénévole est une composante essentielle de la politique d’accueil et de soins de l’hôpital. Elle propose au patient une écoute à la fois différente et complémentaire de celle que pratiquent les professionnels de santé. Elle vise à rendre service au patient et contribue activement à donner une image positive, rassurante et efficace de l’hôpital.

Le regard des bénévoles, par sa différence même, est recherché par les équipes soignantes.
A titre d’exemple, lors de la démarche de certification de l’hôpital en 2005, l’équipe de bénévoles a participé, aux côtés du personnel, à l’auto-évaluation des pratiques et du fonctionnement de l’hôpital. Les bénévoles sont régulièrement associés aux travaux du groupe d’amélioration de la qualité, notamment au regard de l’élaboration, de la distribution et du recueil de « l’enquête satisfaction auprès des patients ».

Comment peut-on devenir bénévole de l’hôpital ?

Toute personne peut devenir bénévole de l’hôpital. Il est cependant nécessaire de suivre une formation pour assurer sa mission d’accueil et d’information.
Cette formation est dispensée par l’hôpital et est assurée par un tuteur (i.e un bénévole expérimenté qui prend en charge le nouvel arrivant). Sa durée varie de 3 à 6 mois.

La formation regroupe 3 phases :

-    1ère phase : la connaissance de l’hôpital.

Le bénévole doit se repérer dans l’espace et comprendre le fonctionnement de l’hôpital pour mieux maîtriser les différents parcours hospitaliers des patients (hospitalisations, consultations externes, enregistrements des entrées et sorties...
Il doit savoir différencier les personnels de soins et savoir lire les documents remis au patient pour mieux l’orienter.

-    2ème phase : l’aide au patient

Le bénévole doit apporter au patient un service personnalisé et adapté à ses besoins ou son niveau de dépendance.
Il doit connaître les différents services mis à la disposition du patient et, le cas échéant, les mettre en œuvre lui-même (fauteuil roulant, télévision, bibliothèque…).

-    3ème phase : la gestion de sa mission

En milieu hospitalier, le bénévole doit être attentif aux règles de fonctionnement et d’hygiène inhérents à son action auprès du patient.
La charte du bénévole du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph est un document qu’il doit signer et respecter tout au long de sa mission. Le respect des règles de confidentialité et de discrétion est un point majeur de cette charte.
Par ailleurs, le bénévole doit connaître et observer les règles d’hygiène minimales, afin de ne pas prendre et faire prendre de risques inutiles. Cet aspect de la formation est pris en charge par les personnels soignants de l’hôpital.

Cette formation est le gage d’une collaboration efficace et enrichissante entre l’hôpital et le bénévole au service du patient.


Le Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph c’est :

-    un hôpital privé sans but lucratif, participant au service public hospitalier
-    dirigé par Yves Barrault
-    accrédité par la Haute Autorité de Santé (HAS) en 2000 et en 2006
-    un hôpital qui réunit 2100 personnes, plus de 700 lits
-    organisé en 9 pôles cliniques et médico-techniques, depuis 2004.
-    une offre de soins large : du nouveau-né à la personne âgée et un service d’urgences
-    43 550 entrées d’hospitalisation et 192 800 consultations, réparties sur 3 sites de
l’hôpital: st Michel (15e), st Joseph(14e) et Notre-Dame de Bon Secours (14e).


24/11/2006

Journées portes ouvertes pour une école atypique

Nous vous en parlions en Septembre étant donné les menaces qui planaient sur cette école du 14e, puisqu' elle devait impérativemnt changer de locaux. C'est donc rue Liancourt que l'école bilingue Bretonne s'et installée de façon plus pérenne. Elle nous adresse aujourdh'ui un communiqué afin de mieux se faire connaitre, non seulement par les très nombreux bretons du 14eme, mais de façon plus large à tous les habitants:


L’école associative bilingue (breton-français) Diwan de Paris organise le samedi 25 novembre une journée « Dorioù digor - Portes ouvertes » destinée aux parents qui désirent inscrire leurs enfants en cours d’année ou à la rentrée prochaine, ainsi qu’à toutes les personnes qui veulent tout simplement en savoir un peu plus sur la méthode d’enseignement bilingue par immersion linguistique.

 

medium_diwan_paris.2.JPGCette journée débutera à 9 heures par une classe ouverte, afin de découvrir les méthodes pédagogiques et le déroulement d’une journée scolaire au rythme de l’enfant.  De 12h à 14h, les futurs parents pourront échanger avec les parents actuels, les enfants déjà scolarisés, les responsables associatifs et le directeur de l’école, autour d’un verre de l’amitié.

Laïque, gratuite et ouverte à tous, l'école Diwan de Paris scolarise, en suivant les programmes du Ministère, de la maternelle (2 ans ½)  jusqu'au CE1, avec un atout supplémentaire : l'acquisition par la pédagogie d'immersion linguistique d'une 2e langue, le breton.

La plupart des parents intéressés par Diwan Paris ne parlent pas nécessairement breton eux-mêmes, mais ont en commun un intérêt pour le bilinguisme et la culture bretonne. Ainsi à Diwan Paris se côtoient des familles d’une dizaine d'origines différentes, dans un climat multiculturel stimulant.

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20/11/2006

Expulsions locatives et autres bonnes intentions

Depuis le 1er novembre, locataires en difficultés de paiement de leur loyer ne sont plus expulsables en raison de la trêve hivernale qui prendra fin au 15 mars. Le bilan sur l'année 2006 peut être tirée et fait apparaître dans le 14e comme sur le reste de Paris une augmentation du nombre d'expulsions par rapport à 2005 ( +25% dans le 14e contre +50% dans Paris). Mais, il est aussi à comparer avec le nombre d'expulsions dans le reste du pays,  qui a vu une augmentation constante entre 1999 et 2004, et a commencé une décrue en 2005.  Raison principale de cette montée du nombre d'expulsion, l'augmentation du coût du loyer et de l'effort nécessaire pour le logement dans le revenu des ménages parisiens (27,4%). Dans le 14e, ce sont 51 expulsions effectives qui ont eu lieu pour 83 décisions de justice. (contre 43 expulsions effectives sur 65 décisions de justice en 2005 pour le 14eme). Les tribunaux auraient été saisi de plus 400 dossiers, dont nombre d'entre eux auront pu être résolus à l'amiable. Si les décisions d'expulsion sont en baisse au regard des aides spécifiques et des politiques de prévention organisées depuis l'état jusqu'aux bailleurs sociaux, en passant par la ville, l'exécution des décisions de justice sont cependant mieux appliquées. Cette plus grande proportion de décision appliquée a pour objectif de contenir le coût des indemnisations versées aux bailleurs après qu'une décision de justice ait été prononcé en leur faveur et que l'occupant reste en place. Les fonds d'indemnisation prélevés sur les caisses de l'état ont en effet explosé entre 1992 et 2005 de 137% ( var 2005/2002 + 49,3%).

Alors qu'une expulsion est souvent vécue comme un drame tant pour les occupants que pour le bailleur lorsqu'il s'agit d'un particulier, et que celle ci a un coût pour la société, faut il pour autant rendre le droit au logement opposable devant les tribunaux? Comment mettre au même plan les droits-libertés à de nouveaux droits-créances que la société érigerait sans pouvoir en assumer ni les moyens ni les conséquences ? Car s'il serait bien impossible de fournir un logement à Paris pour n'importe quel demandeur alors que certaines familles en attendent depuis souvent des années, l'image d'un appel d'air serait donné à tous les désireux de la terre. Plutôt que de gérer les plus démunis, les villes seraient confrontées à de nouveaux enjeux que l'on peut rapprocher avec d'autres tentatives : au début du 19e siècle, le Royaume-Uni édictait les 'poor laws' obligeant les collectivité locales à prendre en charge les pauvres se trouvant sur leur sol. Résultat : les villes prirent toutes les mesures d'entrave aux libertés de circulation et d'habitation afin de repousser les pauvres chez d'autres...

 

17/11/2006

Journée de solidarité avec l'Afrique

Un continent avec une croissance de 4,9 % en 2005, + 5,8 % prévus en 2006 et encore + 5,5 % en 2007. S'il est temps de voir le réveil du continent africain, il est temps aussi d'agir en favorisant les échanges basés sur la confiance et la transparence. C'est l'un des objectifs du commerce équitable que promeut Artisans du monde.

Pour la semaine de Solidarité Internationale, l'association organise une journée de Solidarité avec l'Afrique .

Celle ci aura lieu Samedi 18 novembre avec Artisans du Monde Paris 14 :

   

10-17h - Forum des associations du 14eme - L'Entrepôt, 7-9 rue Francis de Pressensé, paris 14eme

11h - Rencontre avec Pierre de Vallombreuse, grand reporter (Diaporama / Débat) et Amnesty International - 3 Euros - L'Entrepôt

17h30 - Défilé Equitable - Zébrur - Moulin à Café

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06/11/2006

Reprise par l'OPAC des 36-38-40 rue Cabanis

La vente à la découpe constitue pour certains un réel sujet d’inquiétude.

Nous abordions il y a peu l’état des ventes à la découpe dans le 14e, avec un angle de vision légèrement différent de celui souvent servi. L’incertitude planait alors notamment sur de grands ensembles appartenant à la société foncière GECINA, situés rue du commandant Mouchotte. Alors que les négociations avaient été entreprises entre Ville de Paris et la la Gecina, cette dernière avait alors décidé de ne plus procéder à la vente de cet ensemble. Ce volte face contrecarrait le recentrage d’activité de la société en question, et notamment du désengagement du foncier locatif d’habitation après les modifications au sein de son capital. Depuis lors cependant, des pourparlers semblent avoir engagés entre la Gecina et la mairie sur d’autres adresses. La ville de Paris a ainsi jeté son dévolu sur le 36/38/40 rue Cabanis, grand ensemble de 47 logements construit en 1966. Situé dans le quartier Montsouris, l’acquisition par la ville, à travers notamment l’OPAC, de cet ensemble permettrait de rééquilibrer, en l’augmentant, la densité de logement sociaux dans ce quartier du quatorzieme qui ne compte que 10% de logements sociaux. L’arrondissement compte, rappelons le, d’ores et déjà, plus de 20% de logements sociaux tel que le quota fixé par la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) , mais ce, au niveau d’une ville. 

Concrètement, la reprise par l’OPAC se fera  la  date du 18/12/06 au terme d’une cession d’un montant de 18 ,7 millions d’euros. S’ensuivront des travaux sur une période de six mois pour un montant avoisinant le million d’€. L’ensemble des logements seront donc conventionnés selon les règles du logement social, soit en PLUS ( à usage social) soit en PLAI ( très très social, intégration). Le loyer actuel moyen des appartements est de 14,78 €/m² et sera donc baissé à 6,32 €/m² ( voire 5,63 €/m² pour le PLAI) pour les personnes étant sous le plafond de ressources (Il est à comparer à la moyenne des loyers variant de 20 à 22 € dans le 14eme arrondissement.) Et cela sera surtout destiné aux locataires actuels, dans la mesure où seuls 5 logements sont vacants.


Car c’est bien là que le bât blesse ! Pour 20 millions d’€, la ville ne crée dans le cas de ce rachat que 5 logements sociaux pour les demandeurs, dont notre arrondissement en compte déjà plus de 5500. Pour les autres, la sécurité de ne voir leur loyer augmenter que modéremment et le maintien dans les lieux devient un droit inaliénable. Sur la quarantaine de foyer, 25 se déclaraient relativement inquiets au vu d’une vente à la découpe. Les voici rassurés, car désormais ils font partie, et ce quels que soient leurs revenus, du parc social de la ville où le taux de rotation moyen y est de 2,5%  laissant la perspective de libérer des logements pour les demandeurs qu’à long, voire très long terme.


Si les ventes à la découpe constitue pour certains un réel sujet d’inquiétude, pour d’autres , il est un moyen d’affirmer que le politique à travers des pouvoirs publics peut prendre le dessus sur un marché presque libre, celui du logement. Le contribuable parisien y participe en achetant 47 logements à un prix moyen de 380 000 €.

Pascal

 

à voir également:

les ventes à la découpe dans le 14e [1/2]

les ventes à la découpe dans le 14e [2/2] 

Logement social [1/2]: la situation dans le 14eme

Logement social [2/2]: au delà des 20% ?

 


 

09/10/2006

Sans papiers du 14e: les ecoles prennent le relais

 
Depuis l'été, les écoles du 14e deviennent l'enjeu d'une lutte qui dépasse largement le contexte scolaire. Soutenues activement par la mairie de l'arrondissement, des associations se montrent particulièrement actives pour dénoncer et au delà, protéger les familles en situation irrégulière d'enfants scolarisés dans plusieurs écoles. Sont notamment concernées actuellement l'école primaire de la rue Boulard et l'école Prisse d'Avennes où il vient de se créer pour cette derniere un Collectif pour le Soutien et l'Aide aux Etrangers (CASE).
 
Si la présence d'enfants sans papiers ainsi que l'expulsion de clandestins n'ont rien de nouveau, l'intensification des actions et des revendications menée depuis plusieurs mois ont pour effet de placer la question de l'immigration au centre du débat politique. Orchestré par le RESF (Réseau éducation sans frontières), et relayé de façon locale par des collectifs, ou une association de parents d'élève (FCPE) et parfois même par les conseils de quartier (Mouton-Duvernet), la demande consiste a exiger la régularisation aveugle de tous les sans-papiers, parents d'enfants scolarisés. C'est également le sens de la bannière tronnant sur le fronton de la mairie d'arrondissement. Ces actions politiques visant à contrer le ministre de l'intérieur et probable candidat à l'election présidentielle sur ce sujet passionnel, mettent en exergue un nombre trop faible de régularisations dans le cadre de la directive de cet été. Alors qu'à quelques kilomètres de là, à Cachan, posent toujours un problème difficilement soluble d'une douzaine de familles d'immigré en situation irrégulière, Arno Klarsfeld n'hésitait pourtant pas il y a quelques jours (Le Monde 5/10/06), à décrire l'attitude négative du RESF, préférant "pourrir la situation" que de se poser en interlocuteur pour une médiation. 
 
En plaçant l'immigration au coeur de l'action politique, et en faisant osciller les curseurs entre "trop" ou "pas assez" de régularisations, les elections de 2007 ont commencées, avec en spectre toujours menaçant le scrutin de 2002. Et de s'interroger si l'intense médiatisation organisée par ces associations de défense n'ont pas pour objectif de créer un éparpillement, cette fois ci à droite, avec le risque de pousser les extrèmes.

30/09/2006

Troubles comportementaux, syndrome de la Garenne

Un cadre de vie agréable dans un quartier nouveau du 14eme arrondissement. Telle pourrait être la photo de la ZAC Didot, où jardin public, espace de jeux et gymnase sont des espaces publics flambant neufs offerts aux habitants des immeubles récents ou réhabilités. Les débuts du projet datent de 1996, mais la livraison des tous derniers espaces s'est achevée le 1er septembre 2006. Mais, déjà, le tableau devient moins rose. Depuis plusieurs mois, les comportements ont évolués. En journée, l'espace ouvert d'une grande place jouit d’un grand calme, mais dès les sorties d'école, à partir de 17h, l’espace devient plus animé, beaucoup plus animé. Les plus jeunes, d'une dizaine d'année, investissent les aires de ballon et de jeux. Normal. Progressivement au cours de la soirée, des plus âgés arrivent et évacuent ces gamins. Au cours des heures, langages et comportements vont en se détériorant. Cris, insultes entre eux et envers les habitants, agressivité deviennent le lot quotidien de la place de la garenne. C’est jusqu'à une quarantaine de jeunes qui peuvent tenir les murs en hurlant et en inquiétant les riverains jusqu'à 2 ou 3 heures du matin. Le bruit, principalement issu des vociférations et des scooters vrombissant, est devenu l'ambiance sonore quotidienne de ceux qui habitent ici.
Dégradations et petits larcins ont aussi régulièrement lieu. Pas de grand banditisme, certes, ni sans aller à la situation de certaines banlieues, mais bien suffisant déjà pour pourrir la vie des riverains qui souhaitent trouver un peu de repos dans ce qu’ils espéraient être leur « home sweet home ».
Excédés par cette situation, les riverains ont tenté jusqu'ici de parlementer avec ces jeunes avant de se tourner vers les autorités compétentes. La police, quand elle sait trouver la place de la Garenne ou l’impasse Léonie, puisque le nom de ces rues nouvelles ne doit pas encore apparaître sur leurs plans, ne peut que constater que jeux de ballons, ou hurlements, tout au plus la présence d’individus dans des zones fermées la nuit. Pas de criminalité, tout juste des problèmes comportementaux.
Alertée sur la situation, la mairie n'aurait que très peu répondu aux demandes des habitants : Alors que les dégradations dans le parc sont monnaies courantes, les habitants rencontraient notre maire du 14eme arrondissement le 12 juin pour lui signifier le besoin d'installer des grilles empêchant l'accès de nuit à certains lieux censés être fermés. Se déclarant "intéressé" par cette proposition, ses services installeront pourtant une grille de 60 cm de hauteur 2 jours plus tard !
Face à des jeunes oisifs à la recherche de transgressions de toutes les règles, les adjoints semblent cependant proposer plusieurs axes de réflexion: Lors du conseil de quartier du mois de juin Danièle Pourtaud, adjointe à la culture y voyait un véritable enjeu ayant la réponse à tous les maux de cette jeunesse: l’accès à la Culture.
3 Mois plus tard, nouvelle réunion du conseil de quartier. Constat d’inaction de toute part : bailleur (SEMEA XV) et mairie du 14e. Seules les grilles auront été rehaussées, mais s’avèrent inefficaces face à la détermination de ces jeunes. Le public se fait toujours plus présent pour manifester son mécontentement. L’adjointe à la jeunesse et au sport, Carine Petit, invitée à la réunion fait état de l’ensemble des activités sportives: après la culture, le sport comme solution pour canaliser ces jeunes. Autant de réponses peu convaincantes pour les habitants qui auraient probablement préféré voir Mr Charvot, adjoint à la sécurité du 14e répondre à leurs questions. Cependant, il semblerait que les embryons de mesures puissent être prises, à travers l’établissement de doléances des habitants et d’un tableau de bord pour leurs réalisations. L’adjoint aux espaces verts, René Dutrey, organisera dans cet esprit une rencontre au café associatif le samedi 7 octobre à 12 h avec les habitants du quartier.
3 mois auront été perdus pour la tranquillité des riverains. Mais que ceux-ci se rassurent, l’approche de l’hiver sera des plus efficaces pour enfin dissuader ces jeunes. Simple image d'une société qui ne sait pas réagir face à des jeunes qui sont à la recherche des limites fixées par celle ci.
 
Pascal 

04/09/2006

Une éclaircie pour la rentrée

Les premiers lundis de septembre ont souvent la même magie pour les enfants : moments de retrouver ses amis, ses enseignants et son école.

Cette année pourtant, 2 classes ne rouvriront pas: l'une en primaire à Alain Fournier, l'autre en maternelle à Antoine Chantin faisant suite à la diminution d'élèves dans les tranches d'ages concernés.  

Mais cela n'éclipsera pas la bonne nouvelle de cette rentrée, puisque le risque qui menaçait la survie même d'une petite école, l'ecole Diwan, s'est fortement dissipé ces tous derniers jours. Dans un 14eme, et plus particulièrement un quartier Montparnasse cher à la diaspora bretonne, l'école Diwan, ouverte à tous, participe à une éducation bilingue français-breton. Où régionalisme rhyme aussi avec ouverture sur le monde puisque on ne compte pas moins de 9 nationalités différentes dans la seule école Diwan hors de Bretagne.

Claude Nadeau, la présidente de la Skoazell Diwan Paris nous communique: 

Confrontée depuis début juillet à l’absence de local pour la rentrée scolaire 2006 en dépit du nombre grandissant d’élèves et la création d’un second poste d’instituteur, l'école Diwan de Paris est sur le point de sortir de la crise. Une entente est en cours de négociation avec un partenaire institutionnel pour la location d’un local dans le quartier Montparnasse qui devrait permettre à l’école de continuer son développement en emménageant dans ses nouveaux locaux d’ici la fin du mois de septembre.

D’ici là, une solution provisoire permettra d’accueillir les quelque 25 enfants inscrits afin d’assurer la rentrée scolaire lundi le 4 septembre.

Depuis le début de la crise qui secoue Diwan Paris, de nombreux messages de soutien de tous horizons, l’appui de personnalités bretonnes et l’implication concrète de tous ceux qui croient en ce projet ont véritablement porté l’équipe de Diwan Paris, dont les efforts ont été largement relayés par les médias parisiens et bretons. Mais la mobilisation de tous reste nécessaire car si l’entente en cours de négociation se concrétise, il restera à financer le coût de cette location qui constituera une large part du budget annuel de l'école Diwan Paris, qui ne bénéficie toujours d'aucune subvention.

Les écoles Diwan sont des écoles bilingues français-breton gratuites, laïques et ouvertes à tous . Elles scolarisent avec un succès fulgurant quelque 3000 élèves dans une quarantaine d'établissements en Bretagne et à Paris, avec deux nouveaux sites ouvrant à la rentrée 2006 en Bretagne. Toutes les écoles Diwan ayant franchi le seuil réglementaire des 5 ans d'existence sont sous contrat avec l'Education Nationale. L'école Diwan de Paris existe depuis 2004.

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à voir : le site de l'école Diwan à Paris